Le ministre de la Communication, M. Ibrahim Sy Savané, a présidé, hier, l'ouverture de l'atelier des médias confessionnels. L'intégralité de son discours.
Eminences, Messieurs les chefs religieux,
La rencontre de ce matin est une de celles qui me tiennent le plus à cœur, pour des raisons évidentes. Je me permets de les rappeler, cependant. La question des religions demeurera encore pour longtemps, une question centrale pour tous les Etats, tous les gouvernements qui considèrent que l'être humain n'est pas qu'un facteur de production comme un autre, mais le situent dans ses multiples dimensions. La religion doit intéresser l'Etat laïc. Par ailleurs, l'évolution des médias en général, de l'audiovisuel en particulier, doit recueillir toute notre attention. Les médias sont en effet le reflet plus ou moins fidèle de toutes les mutations sociétales.
Cependant, si les médias sont des outils, il faut bien admettre que ce sont des outils singuliers, puisqu'ils sont censés agir directement sur l'Homme, sur sa conscience, qu'ils peuvent façonner. Sur ses attitudes sociales et son comportement qu'ils peuvent moduler. Peut-on s'étonner dès lors que médias et religions puissent se rencontrer? D'autant que, d'une certaine façon, les religions ont été les premiers médias de l'Humanité. Les réactions (la réceptivité ou le rejet) vis-à-vis des religions comme des médias ne sont pas sans similitude. En dépit de tout, il faut garantir la liberté religieuse et garantir la liberté des médias. C'est dire l'audace qu'il y a à créer des médias spécifiques pour les religions.
Notre pays essaye en tout cas de garantir une vraie liberté religieuse. Il suffit de regarder pour s'en apercevoir.
C'est vrai, cette très grande latitude est interprétée à tort comme une forme de libéralisme débridé, qui inquiète certains. Mais, je crois, qu'il faut garder l'esprit tranquille.
L'Etat laïc dispose de suffisamment de ressources pour, d'une part, laisser les religions faire ce qu'elles ont à faire et pour, d'autre part, garantir la protection des citoyens. Ce n'est pas en éradiquant les croyances que l'Etat laïc se renforce.
Le rôle structurant des religions dans l'avènement des grandes civilisations, dans le renforcement économique et culturel, n'est pas à démontrer. A contrario, l'on ne s'interroge pas assez sur le fait que les grandes idéologies qui ont prétendu transformer le monde ont fait faillite en moins d'un siècle. Ce qui, à l'échelle de l'expérience multimillénaire des religions, est tout, de même assez bref. Ces idéologies, en fin de compte, étaient grandes par leur seule ambition qui consistait à vouloir créer un homme nouveau et non par leur vérité intrinsèque.
Sur le second point, le statut actuel des radios confessionnelles peut apparaitre à certains comme un frein. Je ne le crois pas. Je pense au contraire que de bonnes possibilités de réalisation leur sont offertes. Nous avons même donné notre accord, en convergence avec le CNCA, pour qu'une décision leur permette de disposer d1nsertions publicitaires.
J'ai toutefois personnellement conseillé à certaines d'entre elles d'être très exigeantes en matière d'annonce publicitaire. Au cours des visites que j'ai rendues à radio Espoir et à radio AI Bayane et lors de mes contactes avec les responsables de la radio catholique d'Aboisso qui nous ont rendu visite au ministère.
En effet, même si cela semble évident, il faut rappeler que les publicités ne sont pas neutres. Par le simple fait que leur but n'est pas uniquement informatif, mais consiste principalement à pousser l'homme à consommer encore et plus.
Le citoyen, tiraillé, [schizophrène], est celui là qu'on incite à consommer plus, alors qu'il ne dispose pas toujours des moyens de le faire. C'est donc une imputation éthique à assumer. Je ne doute pas que les responsables de radios confessionnelles en aient une parfaite conscience. .
L'autre élément de la question, plus technique, est de savoir quelles sont les motivations profondes de l'auditeur d'une radio confessionnelle. Sommes-nous sûrs que s'il était soumis aux mêmes réclames, au même matraquage publicitaire, il continuerait d'être un auditeur fidèle?
L'audience cumulée des radios confessionnelles est aujourd'hui très élevée selon les études sérieuses dont nous disposons. Eu égard à leurs moyens dérisoires et à leur apparition récente, on peut noter que leur impact est très grand. [Et je ne parle là que d'impact quantitatif.] Que se passerait-il si ces lieux de réflexion, de témoignages et d'éducation, devenaient des salles de marché comme les autres? Chacun se fera une opinion. En ce qui me concerne, ma religion est faite, si j'ose dire. Il me semble évident en tous les cas, qu'une sélection rigoureuse des contenus commerciaux s'avérera nécessaire.
Pour autant, les médias confessionnels sont-ils condamnés à végéter aux motifs que les religions conseillent sobriété et frugalité? Absolument pas. La gourmandise est un péché, c'est admis, mais trouver des ressources pour continuer sa mission est une nécessité et ce n'est pas parce que les questions traitées sont d'ambition élevées qu'il faudrait négliger les réalités terrestres, c'est-à-dire l'intendance et la logistique. Il faut donc avoir beaucoup d'ambition dans le domaine de la formation, de l'équipement et investir dans les stratégies qui permettent de mieux connaître son auditoire. Ce dernier point étant peut-être le plus important, puisque la bonne connaissance de son auditoire conditionne tout le reste.
Un autre versant de la problématique est de savoir si les médias doivent être confessionnels au sens doctrinal du terme ou s'ils doivent être simplement d'inspiration spirituelle. Cela nécessite un débat de fond, que nous ne pouvons aborder ce matin. On la laissera à la réflexion de chacun des participants.
Permettez-moi juste de citer pêle-mêle quelques cas, dans d'autres endroits du monde, qui nourrissent les réflexions. La chaîne de télévision KTO en France qui avec des contraintes et du fait de son éthique, rencontre des problèmes de développement qui mettent en valeur paradoxalement ses nobles ambitions. C'est toujours une rude bataille pour les médias confessionnels qui ont l'obligation de se fixer des limites et de les respecter.
En effet, comment se faire entendre dans un environnement médiatique si saturé, où il faut faire bonne figure à armes inégales avec de grands groupes qui ratissent tout?
Un autre exemple que je voudrais citer est celui de la chaîne de télévision Iqra dont l'inventivité en fait un média très prisé dans les pays musulmans. Avant eux, peu de gens pensaient qu'on pouvait à ce point faire de la télévision uniquement avec des thèmes religieux. Dernier exemple: il reste à réfléchir au succès durable du quotidien La Croix qui est non seulement propriété des religieux en l'occurrence les assomptionnistes) mais surtout, est l'un des plus grands journaux français. La Croix qui traite l'actualité et toute l'information dans une perspective qui montre qu'elle ne trahit pas ses valeurs de base.
Si nous citons ces exemples même un peu lointains, c'est pour bien montrer que les choses ne sont pas condamnées à être figées. D'autant plus que nos atouts sont intacts. Un vrai savoir-faire, une population jeune qui est prête à se cultiver même si parfois elle se contente de ce qu'on lui donne. Il n'est pas nécessaire de rappeler nos attentes par rapport à vous, en cette période et dans celle qui arrive et à laquelle nous devons faire face. Ce sera une période intense. Conjuguons nos efforts pour qu'elle soit passionnante mais pas passionnée. Nous avons grand besoin de cohésion sociale. Cela, hélas, ne se décrète pas, mais se construit grâce à l'intelligence collective. Cette période qui vient, obligera chacun de nous à puiser dans ces valeurs culturelles, morales et spirituelles. Qui mieux que les médias confessionnels pourraient y prendre une part plus active?
Eminences, chefs religieux, mesdames et messieurs, je voudrais prendre encore un petit temps pour m'adresser d'abord aux responsables des médias. Essayez d'améliorer la situation matérielle de ceux qui travaillent avec vous. S'ils viennent à vous, parce que désemparés ou exaltés, proposer de travailler gratuitement, ne les prenez pas au mot. Après une courte période d'apprentissage ou de stage, donnez-leur le minimum et soyez attentifs à leur évolution, ce qui suppose formation et perspectives professionnelles. Il faut maintenir l'estime de soi; réduire la précarité qui pourrait les pousser à certaines compromissions.
Aux jeunes travailleurs des médias confessionnels, je dirai ceci: Le métier n'enrichit pas matériellement. Ne vous faites pas d'illusion excessive en la matière. Je dirai aussi: Ne cédez pas au vedettariat facile, formez-vous en permanence et en toute humilité. Je dirai enfin: Par rapport aux confrères, ne nourrissez aucun complexe. Ni d'infériorité ni de supériorité. Plus généralement, comment aider les médias comme les vôtres à se pérenniser? Certaines décisions peuvent dépendre de l'Etat qui est disposé à faciliter les mécanismes de modernisation et de formation. Une meilleure formulation de votre part permettrait un plaidoyer plus efficace. Mais ce qui dépend aussi de vous, c'est la recherche permanente de solution de pérennisation. Ainsi, des réflexions en cours ici et là, examinent avec intérêt la mise sur pied d'associations mieux structurées disposant d'avantages fiscaux dans la mesure où elles ont vocation à soutenir les médias confessionnels. Je ne saurais trop recommander la mise en place, au sortir de cet atelier, d'un petit groupe de réflexion qui recenserait vos problèmes spécifiques et ferait des propositions de solution.
Je puis vous dire en tout cas que nous sommes disposés à apporter notre contribution sous différentes formes à une telle initiative. .
Tout en espérant que cette rencontre ne soit qu'un point de départ, tout en espérant également que chacun de vous en tirera le meilleur profit, en votre nom à tous, je déclare, ouvert l'atelier des médias confessionnels consacré à l'éthique et à la cohésion sociale.
Je vous remercie
Le Ministre de la Communication
Ibrahim SY SAVANE
Eminences, Messieurs les chefs religieux,
La rencontre de ce matin est une de celles qui me tiennent le plus à cœur, pour des raisons évidentes. Je me permets de les rappeler, cependant. La question des religions demeurera encore pour longtemps, une question centrale pour tous les Etats, tous les gouvernements qui considèrent que l'être humain n'est pas qu'un facteur de production comme un autre, mais le situent dans ses multiples dimensions. La religion doit intéresser l'Etat laïc. Par ailleurs, l'évolution des médias en général, de l'audiovisuel en particulier, doit recueillir toute notre attention. Les médias sont en effet le reflet plus ou moins fidèle de toutes les mutations sociétales.
Cependant, si les médias sont des outils, il faut bien admettre que ce sont des outils singuliers, puisqu'ils sont censés agir directement sur l'Homme, sur sa conscience, qu'ils peuvent façonner. Sur ses attitudes sociales et son comportement qu'ils peuvent moduler. Peut-on s'étonner dès lors que médias et religions puissent se rencontrer? D'autant que, d'une certaine façon, les religions ont été les premiers médias de l'Humanité. Les réactions (la réceptivité ou le rejet) vis-à-vis des religions comme des médias ne sont pas sans similitude. En dépit de tout, il faut garantir la liberté religieuse et garantir la liberté des médias. C'est dire l'audace qu'il y a à créer des médias spécifiques pour les religions.
Notre pays essaye en tout cas de garantir une vraie liberté religieuse. Il suffit de regarder pour s'en apercevoir.
C'est vrai, cette très grande latitude est interprétée à tort comme une forme de libéralisme débridé, qui inquiète certains. Mais, je crois, qu'il faut garder l'esprit tranquille.
L'Etat laïc dispose de suffisamment de ressources pour, d'une part, laisser les religions faire ce qu'elles ont à faire et pour, d'autre part, garantir la protection des citoyens. Ce n'est pas en éradiquant les croyances que l'Etat laïc se renforce.
Le rôle structurant des religions dans l'avènement des grandes civilisations, dans le renforcement économique et culturel, n'est pas à démontrer. A contrario, l'on ne s'interroge pas assez sur le fait que les grandes idéologies qui ont prétendu transformer le monde ont fait faillite en moins d'un siècle. Ce qui, à l'échelle de l'expérience multimillénaire des religions, est tout, de même assez bref. Ces idéologies, en fin de compte, étaient grandes par leur seule ambition qui consistait à vouloir créer un homme nouveau et non par leur vérité intrinsèque.
Sur le second point, le statut actuel des radios confessionnelles peut apparaitre à certains comme un frein. Je ne le crois pas. Je pense au contraire que de bonnes possibilités de réalisation leur sont offertes. Nous avons même donné notre accord, en convergence avec le CNCA, pour qu'une décision leur permette de disposer d1nsertions publicitaires.
J'ai toutefois personnellement conseillé à certaines d'entre elles d'être très exigeantes en matière d'annonce publicitaire. Au cours des visites que j'ai rendues à radio Espoir et à radio AI Bayane et lors de mes contactes avec les responsables de la radio catholique d'Aboisso qui nous ont rendu visite au ministère.
En effet, même si cela semble évident, il faut rappeler que les publicités ne sont pas neutres. Par le simple fait que leur but n'est pas uniquement informatif, mais consiste principalement à pousser l'homme à consommer encore et plus.
Le citoyen, tiraillé, [schizophrène], est celui là qu'on incite à consommer plus, alors qu'il ne dispose pas toujours des moyens de le faire. C'est donc une imputation éthique à assumer. Je ne doute pas que les responsables de radios confessionnelles en aient une parfaite conscience. .
L'autre élément de la question, plus technique, est de savoir quelles sont les motivations profondes de l'auditeur d'une radio confessionnelle. Sommes-nous sûrs que s'il était soumis aux mêmes réclames, au même matraquage publicitaire, il continuerait d'être un auditeur fidèle?
L'audience cumulée des radios confessionnelles est aujourd'hui très élevée selon les études sérieuses dont nous disposons. Eu égard à leurs moyens dérisoires et à leur apparition récente, on peut noter que leur impact est très grand. [Et je ne parle là que d'impact quantitatif.] Que se passerait-il si ces lieux de réflexion, de témoignages et d'éducation, devenaient des salles de marché comme les autres? Chacun se fera une opinion. En ce qui me concerne, ma religion est faite, si j'ose dire. Il me semble évident en tous les cas, qu'une sélection rigoureuse des contenus commerciaux s'avérera nécessaire.
Pour autant, les médias confessionnels sont-ils condamnés à végéter aux motifs que les religions conseillent sobriété et frugalité? Absolument pas. La gourmandise est un péché, c'est admis, mais trouver des ressources pour continuer sa mission est une nécessité et ce n'est pas parce que les questions traitées sont d'ambition élevées qu'il faudrait négliger les réalités terrestres, c'est-à-dire l'intendance et la logistique. Il faut donc avoir beaucoup d'ambition dans le domaine de la formation, de l'équipement et investir dans les stratégies qui permettent de mieux connaître son auditoire. Ce dernier point étant peut-être le plus important, puisque la bonne connaissance de son auditoire conditionne tout le reste.
Un autre versant de la problématique est de savoir si les médias doivent être confessionnels au sens doctrinal du terme ou s'ils doivent être simplement d'inspiration spirituelle. Cela nécessite un débat de fond, que nous ne pouvons aborder ce matin. On la laissera à la réflexion de chacun des participants.
Permettez-moi juste de citer pêle-mêle quelques cas, dans d'autres endroits du monde, qui nourrissent les réflexions. La chaîne de télévision KTO en France qui avec des contraintes et du fait de son éthique, rencontre des problèmes de développement qui mettent en valeur paradoxalement ses nobles ambitions. C'est toujours une rude bataille pour les médias confessionnels qui ont l'obligation de se fixer des limites et de les respecter.
En effet, comment se faire entendre dans un environnement médiatique si saturé, où il faut faire bonne figure à armes inégales avec de grands groupes qui ratissent tout?
Un autre exemple que je voudrais citer est celui de la chaîne de télévision Iqra dont l'inventivité en fait un média très prisé dans les pays musulmans. Avant eux, peu de gens pensaient qu'on pouvait à ce point faire de la télévision uniquement avec des thèmes religieux. Dernier exemple: il reste à réfléchir au succès durable du quotidien La Croix qui est non seulement propriété des religieux en l'occurrence les assomptionnistes) mais surtout, est l'un des plus grands journaux français. La Croix qui traite l'actualité et toute l'information dans une perspective qui montre qu'elle ne trahit pas ses valeurs de base.
Si nous citons ces exemples même un peu lointains, c'est pour bien montrer que les choses ne sont pas condamnées à être figées. D'autant plus que nos atouts sont intacts. Un vrai savoir-faire, une population jeune qui est prête à se cultiver même si parfois elle se contente de ce qu'on lui donne. Il n'est pas nécessaire de rappeler nos attentes par rapport à vous, en cette période et dans celle qui arrive et à laquelle nous devons faire face. Ce sera une période intense. Conjuguons nos efforts pour qu'elle soit passionnante mais pas passionnée. Nous avons grand besoin de cohésion sociale. Cela, hélas, ne se décrète pas, mais se construit grâce à l'intelligence collective. Cette période qui vient, obligera chacun de nous à puiser dans ces valeurs culturelles, morales et spirituelles. Qui mieux que les médias confessionnels pourraient y prendre une part plus active?
Eminences, chefs religieux, mesdames et messieurs, je voudrais prendre encore un petit temps pour m'adresser d'abord aux responsables des médias. Essayez d'améliorer la situation matérielle de ceux qui travaillent avec vous. S'ils viennent à vous, parce que désemparés ou exaltés, proposer de travailler gratuitement, ne les prenez pas au mot. Après une courte période d'apprentissage ou de stage, donnez-leur le minimum et soyez attentifs à leur évolution, ce qui suppose formation et perspectives professionnelles. Il faut maintenir l'estime de soi; réduire la précarité qui pourrait les pousser à certaines compromissions.
Aux jeunes travailleurs des médias confessionnels, je dirai ceci: Le métier n'enrichit pas matériellement. Ne vous faites pas d'illusion excessive en la matière. Je dirai aussi: Ne cédez pas au vedettariat facile, formez-vous en permanence et en toute humilité. Je dirai enfin: Par rapport aux confrères, ne nourrissez aucun complexe. Ni d'infériorité ni de supériorité. Plus généralement, comment aider les médias comme les vôtres à se pérenniser? Certaines décisions peuvent dépendre de l'Etat qui est disposé à faciliter les mécanismes de modernisation et de formation. Une meilleure formulation de votre part permettrait un plaidoyer plus efficace. Mais ce qui dépend aussi de vous, c'est la recherche permanente de solution de pérennisation. Ainsi, des réflexions en cours ici et là, examinent avec intérêt la mise sur pied d'associations mieux structurées disposant d'avantages fiscaux dans la mesure où elles ont vocation à soutenir les médias confessionnels. Je ne saurais trop recommander la mise en place, au sortir de cet atelier, d'un petit groupe de réflexion qui recenserait vos problèmes spécifiques et ferait des propositions de solution.
Je puis vous dire en tout cas que nous sommes disposés à apporter notre contribution sous différentes formes à une telle initiative. .
Tout en espérant que cette rencontre ne soit qu'un point de départ, tout en espérant également que chacun de vous en tirera le meilleur profit, en votre nom à tous, je déclare, ouvert l'atelier des médias confessionnels consacré à l'éthique et à la cohésion sociale.
Je vous remercie
Le Ministre de la Communication
Ibrahim SY SAVANE