Vu leur impact grandissant au sein de la population, les radios confessionnelles commencent à voir grand.
"L'audience cumulée des radios confessionnelles est aujourd'hui, très élevée, selon les études sérieuses dont nous disposons. Eu égard à leurs moyens dérisoires et à leur apparition récente, on peut noter que leur impact est très grand. Le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, confirme en tout cas, une information qui circulait depuis longtemps dans le petit monde de la communication. Et l'info ne donne pas froid dans le dos. Les radios confessionnelles sont désormais de plus en plus écoutées par les Ivoiriens. Pourquoi ? Est-ce le fait d'un accroissement de la foi religieuse en Côte d'Ivoire ? Autant de questions qui restent pour le moment sans réponse. Mais la réalité est que Radio Al Bayane, Radio Espoir, Fréquence Vie, La Voix de l'Evangile, ne sont plus des noms inconnus dans le paysage audio ivoiriens. Ce sont certes des radios religieuses mais aujourd'hui, très écoutées au niveau d'Abidjan. " Ce n'est plus un phénomène religieux. Mais bien un phénomène national. Les radios religieuses commencent à damer le pion à certains médias ", confie un cadre du ministère de la Communication. Pourtant, ces chaînes sont dans un état de dénuement total. Ce sont des médias sans moyens, sans subventions et qui n'ont pas droit à la manne publicitaire. Les lundi et mardi derniers, ces radios étaient donc en séminaire à l'hôtel Mantchan de Grand-Bassam en collaboration avec le ministère de la Communication. Et le thème est bien choisi : " Cohésion sociale et éthique : quelle implication des médias confessionnelles ". Il y avait de ce fait, tout le monde. Le ministre, les responsables du Riac, de l'Olped et des différentes radios religieuses. Au terme de deux jours de travail, il a été recommandé la mise sur pied d'une association. L'échange des productions, peut être dans un cadre eucumenique, pourra contribuer au renforcement de la cohésion nationale. Le séminaire n'a pas aussi manqué de faire des doléances à l'Etat. Puisque après tout, ces stations remplissent des missions d'utilité publiques. Les radios confessionnelles demandent donc un interlocuteur au ministère de la Communication. L'atelier va même plus loin, en demandant de l'aide à l'Etat. Ce pactole sera destiné aux médias confessionnels à vocation nationale. L'atelier de Grand-Bassam propose en plus l'assouplissement des conditions d'accès au fonds d'aide à la presse pour que les médias religieux en aient aussi accès. Il y a en plus la manne publicitaire qu'elles veulent recevoir désormais, par l'ouverture de leurs antennes aux annonceurs. On n'oubliera pas aussi l'exonération fiscale. Bref, les radios demandent le secours de l'Etat. A l'ouverture du séminaire, le ministre avait déjà annoncé la disponibilité de l'Etat. " L'Etat laïc, annonce-t-il, dispose suffisamment de ressources pour d'une part, laisser les religions faire ce qu'elles ont à faire et pour d'autre part, garantir la protection des citoyens ". Un peu plus loin, il est encore plus précis. " (…) la consolidation des médias confessionnels doit être comprise comme un signe authentique de diversité du paysage éditorial ".
Kiprindé Sonia
"L'audience cumulée des radios confessionnelles est aujourd'hui, très élevée, selon les études sérieuses dont nous disposons. Eu égard à leurs moyens dérisoires et à leur apparition récente, on peut noter que leur impact est très grand. Le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, confirme en tout cas, une information qui circulait depuis longtemps dans le petit monde de la communication. Et l'info ne donne pas froid dans le dos. Les radios confessionnelles sont désormais de plus en plus écoutées par les Ivoiriens. Pourquoi ? Est-ce le fait d'un accroissement de la foi religieuse en Côte d'Ivoire ? Autant de questions qui restent pour le moment sans réponse. Mais la réalité est que Radio Al Bayane, Radio Espoir, Fréquence Vie, La Voix de l'Evangile, ne sont plus des noms inconnus dans le paysage audio ivoiriens. Ce sont certes des radios religieuses mais aujourd'hui, très écoutées au niveau d'Abidjan. " Ce n'est plus un phénomène religieux. Mais bien un phénomène national. Les radios religieuses commencent à damer le pion à certains médias ", confie un cadre du ministère de la Communication. Pourtant, ces chaînes sont dans un état de dénuement total. Ce sont des médias sans moyens, sans subventions et qui n'ont pas droit à la manne publicitaire. Les lundi et mardi derniers, ces radios étaient donc en séminaire à l'hôtel Mantchan de Grand-Bassam en collaboration avec le ministère de la Communication. Et le thème est bien choisi : " Cohésion sociale et éthique : quelle implication des médias confessionnelles ". Il y avait de ce fait, tout le monde. Le ministre, les responsables du Riac, de l'Olped et des différentes radios religieuses. Au terme de deux jours de travail, il a été recommandé la mise sur pied d'une association. L'échange des productions, peut être dans un cadre eucumenique, pourra contribuer au renforcement de la cohésion nationale. Le séminaire n'a pas aussi manqué de faire des doléances à l'Etat. Puisque après tout, ces stations remplissent des missions d'utilité publiques. Les radios confessionnelles demandent donc un interlocuteur au ministère de la Communication. L'atelier va même plus loin, en demandant de l'aide à l'Etat. Ce pactole sera destiné aux médias confessionnels à vocation nationale. L'atelier de Grand-Bassam propose en plus l'assouplissement des conditions d'accès au fonds d'aide à la presse pour que les médias religieux en aient aussi accès. Il y a en plus la manne publicitaire qu'elles veulent recevoir désormais, par l'ouverture de leurs antennes aux annonceurs. On n'oubliera pas aussi l'exonération fiscale. Bref, les radios demandent le secours de l'Etat. A l'ouverture du séminaire, le ministre avait déjà annoncé la disponibilité de l'Etat. " L'Etat laïc, annonce-t-il, dispose suffisamment de ressources pour d'une part, laisser les religions faire ce qu'elles ont à faire et pour d'autre part, garantir la protection des citoyens ". Un peu plus loin, il est encore plus précis. " (…) la consolidation des médias confessionnels doit être comprise comme un signe authentique de diversité du paysage éditorial ".
Kiprindé Sonia
