Le rideau est tombé, hier, à Grand-Bassam, sur l’atelier de sensibilisation à la cohésion sociale.
Au terme des travaux de l’ «Atelier de sensibilisation des journalistes des médias confessionnels» sur le thème «Cohésion sociale et éthique: quelle implication des médias confessionnels?», sept recommandations ont été faites, principalement à l’endroit des pouvoirs publics, pour une efficacité optimale dans l’ancrage de la paix. Au titre de ces recommandations, les participants, animateurs, journalistes, techniciens, promoteurs de médias confessionnels et dignitaires religieux (catholiques, protestants, musulmans) requièrent: «La désignation au sein du ministère de la Communication, d’un Chargé des médias confessionnels; une aide de l’autorité pour la formation des agents; l’assouplissement des conditions d’accès au Fonds de soutien et de développement de la presse (Fsdp); l’autorisation à faire de la publicité; l’exonération fiscale et douanière sur les commandes du matériel de travail; l’association des médias confessionnels à toutes les activités du ministère de la Communication et l’allocation d’une aide pour l’extension de leurs réseaux». Pour rendre opératoires ces recommandations, trois résolutions ont été adoptées par les participants : «La mise sur pied d’une association des médias confessionnels; le renforcement des émissions déjà existantes, au besoin de les multiplier pour contribuer au développement de tout homme; l’échange des productions thématiques dans le but de renforcer la cohésion sociale». Le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané avait, faut-il le préciser, déjà proposé l’accès à la publicité en convergence avec le Conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca), à l’ouverture des travaux, lundi. A la cérémonie de clôture, sa directrice adjointe de cabinet, Mme Ida Allo, soulignera l’impérieuse nécessité pour que les médias et, plus particulièrement, «les journalistes des médias confessionnels s’impliquent véritablement dans le rétablissement de la cohésion sociale de notre pays durement affecté par la crise». Et la représentante du ministre de se féliciter de la mobilisation, du rapport final et de la qualité scientifique des travaux, sous la houlette du président du Comité scientifique, M. Samba Koné, du Réseau des instances africaines d’autorégulation des médias (Riaam) et des experts Zio Moussa, Antoine Kacou, Félix Nahinio et Daouda Traoré. Toutes choses qui agréent à l’assentiment de Samba Koné, inspirateur de ces assises. Qui, de par l’enrichissement mutuel issu des travaux, est convaincu du «renouveau social par les religions et les médias confessionnels». Un levier à la cohésion sociale, en somme, affirmera-t-il.
Déjà, à l’ouverture, le ministre Sy Savané avait porté un regard synchronique sur le rapport nécessaire religion/médias/Etat. Duquel il avait constaté la pérennité des religions face à l’échec des grandes idéologies refondatrices des modèles sociétaux, avant d’observer une prééminence éthique à travers les médias confessionnels en rapport aux autres médias, tous soumis aux mêmes règles déontologiques. Toutefois, il avait insisté sur la liberté religieuse et des médias en Côte d’Ivoire, traduite par la diversité éditoriale. Avant d’exhorter les promoteurs des médias confessionnels à un meilleur traitement salarial de leurs agents, en plus de leur offrir des possibilités de formation.
Rémi Coulibaly
Au terme des travaux de l’ «Atelier de sensibilisation des journalistes des médias confessionnels» sur le thème «Cohésion sociale et éthique: quelle implication des médias confessionnels?», sept recommandations ont été faites, principalement à l’endroit des pouvoirs publics, pour une efficacité optimale dans l’ancrage de la paix. Au titre de ces recommandations, les participants, animateurs, journalistes, techniciens, promoteurs de médias confessionnels et dignitaires religieux (catholiques, protestants, musulmans) requièrent: «La désignation au sein du ministère de la Communication, d’un Chargé des médias confessionnels; une aide de l’autorité pour la formation des agents; l’assouplissement des conditions d’accès au Fonds de soutien et de développement de la presse (Fsdp); l’autorisation à faire de la publicité; l’exonération fiscale et douanière sur les commandes du matériel de travail; l’association des médias confessionnels à toutes les activités du ministère de la Communication et l’allocation d’une aide pour l’extension de leurs réseaux». Pour rendre opératoires ces recommandations, trois résolutions ont été adoptées par les participants : «La mise sur pied d’une association des médias confessionnels; le renforcement des émissions déjà existantes, au besoin de les multiplier pour contribuer au développement de tout homme; l’échange des productions thématiques dans le but de renforcer la cohésion sociale». Le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané avait, faut-il le préciser, déjà proposé l’accès à la publicité en convergence avec le Conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca), à l’ouverture des travaux, lundi. A la cérémonie de clôture, sa directrice adjointe de cabinet, Mme Ida Allo, soulignera l’impérieuse nécessité pour que les médias et, plus particulièrement, «les journalistes des médias confessionnels s’impliquent véritablement dans le rétablissement de la cohésion sociale de notre pays durement affecté par la crise». Et la représentante du ministre de se féliciter de la mobilisation, du rapport final et de la qualité scientifique des travaux, sous la houlette du président du Comité scientifique, M. Samba Koné, du Réseau des instances africaines d’autorégulation des médias (Riaam) et des experts Zio Moussa, Antoine Kacou, Félix Nahinio et Daouda Traoré. Toutes choses qui agréent à l’assentiment de Samba Koné, inspirateur de ces assises. Qui, de par l’enrichissement mutuel issu des travaux, est convaincu du «renouveau social par les religions et les médias confessionnels». Un levier à la cohésion sociale, en somme, affirmera-t-il.
Déjà, à l’ouverture, le ministre Sy Savané avait porté un regard synchronique sur le rapport nécessaire religion/médias/Etat. Duquel il avait constaté la pérennité des religions face à l’échec des grandes idéologies refondatrices des modèles sociétaux, avant d’observer une prééminence éthique à travers les médias confessionnels en rapport aux autres médias, tous soumis aux mêmes règles déontologiques. Toutefois, il avait insisté sur la liberté religieuse et des médias en Côte d’Ivoire, traduite par la diversité éditoriale. Avant d’exhorter les promoteurs des médias confessionnels à un meilleur traitement salarial de leurs agents, en plus de leur offrir des possibilités de formation.
Rémi Coulibaly