Le directeur de la Conférence mondiale des religions pour la paix a, récemment, conduit une délégation du Ccirao en Côte d’Ivoire. Il situe les objectifs de cette mission.
Qu’est-ce qui a suscité la naissance du Comité des conseils interreligieux d’Afrique de l’Ouest (Ccirao) ?
Ce groupe a été mis sur pied pour travailler pour la paix, le développement et le règlement des conflits. Pour mettre ensemble toutes nos ressources pour la paix en Afrique de l’ouest.
Pourquoi cette visite en Côte d’Ivoire ?
C’est une visite de solidarité au forum des confessions religieuses.
Une visite au moment, où le pays aborde la phase de préparation des élections ?
Nous avons vu les progrès faits par les religieux dans le processus de paix. Ils ont pu travailler avec la société civile et tous les acteurs politiques.
Nous avons remarqué qu’il y a une volonté de toutes ses personnes ainsi que de celles sur le terrain de voir un changement et de continuer le processus de paix qui a déjà bien commencé et qui se poursuit en Côte d’Ivoire. Pensez-vous que le pays pourra s’en sortir, en tenant compte de l’expérience de certains pays qui ont déjà vécu des situations similaires ?
Nous pensons que le pays pourra s’en sortir, nous avons juste besoin de beaucoup de prières et de sacrifices et d’une bonne volonté de tous ceux qui interviennent dans le processus de paix.
Avez-vous une stratégie pour la paix dans la sous- région ?
En fonction du contexte du pays dans lequel nous nous trouvons, nous avons un dialogue avec les acteurs de la société, et ensemble, en fonction du climat social, nous essayons de trouver la meilleure solution.
Présentement, il y a deux tendances en Côte d’Ivoire : une qui veut les élections avant le désarmement et l’autre le désarmement avant les élections. Quel est votre point de vue à ce sujet ?
En général, ce que nous voyons, c’est le désarmement avant les élections. Mais nous ne voulons pas prendre le pas sur la décision des organisations internationales. Ce sont elles qui pourront donner les meilleurs conseils et dire si nous devons aller aux élections avant le désarmement ou faire le contraire.
Que comptez-vous faire pour la Côte d’Ivoire, pays phare de la sous-région?
Nous voulons apporter à la Côte d’Ivoire un soutien moral et spirituel. Nous ne pourrons peut-être pas apporter de l’argent, mais nous prions pour vous et chaque fois que nous aurons à parler de la Côte d’Ivoire, nous essayerons de la défendre.
Avez-vous rencontré les hommes politiques ? Pensez-vous que ces derniers qui sont souvent à la base des conflits sont sensibles à la chose de Dieu ?
Nous ne les avons pas tous rencontrés, mais ceux que nous avons vu ont fait preuve de bonne volonté, et ils croient en ce que Dieu peut faire pour la Côte d’Ivoire.
Propos recueillis par Marie-Adèle Djidjé
Qu’est-ce qui a suscité la naissance du Comité des conseils interreligieux d’Afrique de l’Ouest (Ccirao) ?
Ce groupe a été mis sur pied pour travailler pour la paix, le développement et le règlement des conflits. Pour mettre ensemble toutes nos ressources pour la paix en Afrique de l’ouest.
Pourquoi cette visite en Côte d’Ivoire ?
C’est une visite de solidarité au forum des confessions religieuses.
Une visite au moment, où le pays aborde la phase de préparation des élections ?
Nous avons vu les progrès faits par les religieux dans le processus de paix. Ils ont pu travailler avec la société civile et tous les acteurs politiques.
Nous avons remarqué qu’il y a une volonté de toutes ses personnes ainsi que de celles sur le terrain de voir un changement et de continuer le processus de paix qui a déjà bien commencé et qui se poursuit en Côte d’Ivoire. Pensez-vous que le pays pourra s’en sortir, en tenant compte de l’expérience de certains pays qui ont déjà vécu des situations similaires ?
Nous pensons que le pays pourra s’en sortir, nous avons juste besoin de beaucoup de prières et de sacrifices et d’une bonne volonté de tous ceux qui interviennent dans le processus de paix.
Avez-vous une stratégie pour la paix dans la sous- région ?
En fonction du contexte du pays dans lequel nous nous trouvons, nous avons un dialogue avec les acteurs de la société, et ensemble, en fonction du climat social, nous essayons de trouver la meilleure solution.
Présentement, il y a deux tendances en Côte d’Ivoire : une qui veut les élections avant le désarmement et l’autre le désarmement avant les élections. Quel est votre point de vue à ce sujet ?
En général, ce que nous voyons, c’est le désarmement avant les élections. Mais nous ne voulons pas prendre le pas sur la décision des organisations internationales. Ce sont elles qui pourront donner les meilleurs conseils et dire si nous devons aller aux élections avant le désarmement ou faire le contraire.
Que comptez-vous faire pour la Côte d’Ivoire, pays phare de la sous-région?
Nous voulons apporter à la Côte d’Ivoire un soutien moral et spirituel. Nous ne pourrons peut-être pas apporter de l’argent, mais nous prions pour vous et chaque fois que nous aurons à parler de la Côte d’Ivoire, nous essayerons de la défendre.
Avez-vous rencontré les hommes politiques ? Pensez-vous que ces derniers qui sont souvent à la base des conflits sont sensibles à la chose de Dieu ?
Nous ne les avons pas tous rencontrés, mais ceux que nous avons vu ont fait preuve de bonne volonté, et ils croient en ce que Dieu peut faire pour la Côte d’Ivoire.
Propos recueillis par Marie-Adèle Djidjé
