Le chef des Forces de résistance et de libération de Grand Ouest, Maho Gloféi, parle dans cette interview, de son combat pour l’avenir de ses combattants.
•Vous avez en son temps, invité le président Gbagbo ici, à Guiglo pour lui remettre vos armes. Mais l’on constate que vos éléments sont encore armés, pourquoi ?
J’ai en son temps été clair avec le chef de l’Etat en lui remettant les armes. C’est parce que nous avons constaté qu’il travaille en bonne intelligence avec le Premier ministre Soro Guillaume, ce qui a permis le démantèlement de la zone de confiance. Ceux qui portent encore les armes sont les éléments de ma garde rapprochée. Je suis un chef et j’en ai droit. Sinon tous les autres ont déposé les armes et le dernier à déposer les armes est le chef. Nous respectons le désarmement et la légalité constitutionnelle et l’Etat de droit.
•Est-ce qu’aujourd’hui, l’avenir de vos combattants vous préoccupe ?
Je dis merci aux accords politiques de Ouagadougou qui prennent en compte les ex-combattants. Le président de la République a aussi mis en place le service civique, qui résout en partie l’avenir de nos ex-combattants. Le Pnddr de l’Onu, désormais Pnrc, comporte des volets réinsertion et des projets importants pour l’avenir des ex-combattants. A part cela nous n’avons signé aucun contrat avec le président de la République. C’est pourquoi nous n’avons pas posé de condition avant de lui remettre les armes et fait le profilage. Nous osons donc espérer qu’en leur qualité de signataires des accords de Ouagadougou, le président de la République et son Premier ministre ont en idée, l’avenir prometteur des ex-combattants
•Vous êtes adjoint au maire, chef de guerre et chef coutumier, comment combinez-vous ces fonctions?
C’est le peuple qui m’a imposé à la mairie et il est fier de moi aujourd’hui. Quant à la chefferie traditionnelle l’ensemble des chefs Wê, tenant compte du travail que j’ai abattu pendant cette crise en tant général, a décidé de me porter à la tête du conseil suprême de toute la chefferie Wê du Grand Ouest. Je réussis à combiner les trois fonctions, et efficacement d’ailleurs, parce que je suis déterminé. C’est pourquoi le peuple Wê m’apprécie. La guerre tire à sa fin et s’il n’y a pas de blocage ici, c’est parce que je suis le chef des chefs.
•Quel est votre bord politique
Je suis d’abord chef traditionnel avec pour mission la gestion des affaires traditionnelles. En tant que responsable de Flrgo, je suis au service des institutions de la République. Donc je suis républicain un point c’est tout ! Je n’appartiens à un parti politique.
•Que peut faire votre mouvement pour la paix ?
Je félicite les deux chefs d’état-major qui travaillent pour l’unité de la Côte d’Ivoire. Je dis également merci au Cci. Je demande à tous les Ivoiriens de s’inscrire dans le processus de paix enclenché dans notre pays, de se faire enrôler pour obtenir leurs papiers mais aussi et surtout, pour élire le candidat de leur choix. En tout cas nous allons obliger les deux camps à aller véritablement à la paix parce que notre pays ne méritait pas ce qui lui est arrivé. Je dis : « patriotes ivoiriens », serrons-nous les coudes pour aller à la véritable paix.
Réalisée à Guiglo par Doua Ange Kady, Correspondant régional
•Vous avez en son temps, invité le président Gbagbo ici, à Guiglo pour lui remettre vos armes. Mais l’on constate que vos éléments sont encore armés, pourquoi ?
J’ai en son temps été clair avec le chef de l’Etat en lui remettant les armes. C’est parce que nous avons constaté qu’il travaille en bonne intelligence avec le Premier ministre Soro Guillaume, ce qui a permis le démantèlement de la zone de confiance. Ceux qui portent encore les armes sont les éléments de ma garde rapprochée. Je suis un chef et j’en ai droit. Sinon tous les autres ont déposé les armes et le dernier à déposer les armes est le chef. Nous respectons le désarmement et la légalité constitutionnelle et l’Etat de droit.
•Est-ce qu’aujourd’hui, l’avenir de vos combattants vous préoccupe ?
Je dis merci aux accords politiques de Ouagadougou qui prennent en compte les ex-combattants. Le président de la République a aussi mis en place le service civique, qui résout en partie l’avenir de nos ex-combattants. Le Pnddr de l’Onu, désormais Pnrc, comporte des volets réinsertion et des projets importants pour l’avenir des ex-combattants. A part cela nous n’avons signé aucun contrat avec le président de la République. C’est pourquoi nous n’avons pas posé de condition avant de lui remettre les armes et fait le profilage. Nous osons donc espérer qu’en leur qualité de signataires des accords de Ouagadougou, le président de la République et son Premier ministre ont en idée, l’avenir prometteur des ex-combattants
•Vous êtes adjoint au maire, chef de guerre et chef coutumier, comment combinez-vous ces fonctions?
C’est le peuple qui m’a imposé à la mairie et il est fier de moi aujourd’hui. Quant à la chefferie traditionnelle l’ensemble des chefs Wê, tenant compte du travail que j’ai abattu pendant cette crise en tant général, a décidé de me porter à la tête du conseil suprême de toute la chefferie Wê du Grand Ouest. Je réussis à combiner les trois fonctions, et efficacement d’ailleurs, parce que je suis déterminé. C’est pourquoi le peuple Wê m’apprécie. La guerre tire à sa fin et s’il n’y a pas de blocage ici, c’est parce que je suis le chef des chefs.
•Quel est votre bord politique
Je suis d’abord chef traditionnel avec pour mission la gestion des affaires traditionnelles. En tant que responsable de Flrgo, je suis au service des institutions de la République. Donc je suis républicain un point c’est tout ! Je n’appartiens à un parti politique.
•Que peut faire votre mouvement pour la paix ?
Je félicite les deux chefs d’état-major qui travaillent pour l’unité de la Côte d’Ivoire. Je dis également merci au Cci. Je demande à tous les Ivoiriens de s’inscrire dans le processus de paix enclenché dans notre pays, de se faire enrôler pour obtenir leurs papiers mais aussi et surtout, pour élire le candidat de leur choix. En tout cas nous allons obliger les deux camps à aller véritablement à la paix parce que notre pays ne méritait pas ce qui lui est arrivé. Je dis : « patriotes ivoiriens », serrons-nous les coudes pour aller à la véritable paix.
Réalisée à Guiglo par Doua Ange Kady, Correspondant régional