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Économie Publié le mercredi 18 février 2009 | Fraternité Matin

Conflit Ageroute-Biankouma : Les explications de Fofana Bouaké

Le directeur général de l’Agence de gestion des routes (Ageroute), Fofana Bouaké, a rejeté ce jeudi dernier, au siège de son agence, les accusations de détournement de 1milliard 500 millions de francs, portées contre sa société par la présidente du Conseille général de Biankouma, Tia Monné Bertine. Selon Fofana Bouaké, les griefs qui lui sont adressés sont de deux types: «On nous reproche d’avoir passé un marché qui aurait été déjà attribué et exécuté, d’une part, et d’autre part, de faire des travaux sans avoir eu l’autorisation du Conseil général», a-t-il résumé. Pour la première accusation, le directeur de l’Ageroute, a démontré, en s’appuyant sur des correspondances, que la passation du marché litigieux, (axe Biankouma-Koulalé), s’est faite en février 2008, selon la procédure habituelle. Tandis que c’est en juin 2008 que le Conseil général a organisé une consultation pour attribution de ce même marché à un opérateur, qui s’est avéré être lui-même. Ce qui démontre, selon lui, que ce travail ne pouvait pas avoir été déjà fait. En outre, il a relevé que les travaux envisagés par le Conseil général sur ce tronçon, sont un reprofilage léger, d’où son coût (150 millions de francs). Là où l’Ageroute prévoit un profilage lourd, d’un coût de 1 milliards 500 millions de francs. Concernant le second grief, M. Bouaké souligne que son institution n’a pas obligation d’avoir l’autorisation d’un Conseil général avant d’entreprendre des travaux dans cette région. Surtout qu’il s’agit d’une voie nationale. Il a cependant ajouté que, pour des raisons de courtoisie, il a demandé au Conseil général de reporter ses fonds dédiés à ce tronçon à d’autres axes de la région. Ce qui a été refusé. Il a également proposé, sans succès, de reporter le milliards 500 millions accordé par l’Etat, au reprofilage d’autres voiries de la région. « A la fin, j’ai compris que le problème n’était pas technique, mais politique. Mme Tia Monné Bertine, ne voulait pas de la société Eect (Entreprise d’étude de contrôle et travaux), parce que son directeur général, Siguidé Soumahoro, n’est pas du même bord politique qu’elle», a-t-il révélé. Face donc à ce conflit artificiel, qui selon lui, aurait pu trouver une solution au niveau de leurs ministères de tutelle respectif, le directeur général de l’Ageroute a demandé à l’opérateur Eect, de suspendre les travaux. Sa tutelle, le ministère des Infrastructures économiques, a entériné cette décision et commis le Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd) de conduire un audit sur le terrain afin d’appréhender les faits. Pour le dédommagement de l’opérateur Eect, qui avait déjà commencé les travaux avant que le Conseil général ne l’interrompre, M. Bouaké a indiqué que des solutions seront envisagées pour ne pas léser ses droits. Le directeur général de Ageroute, a déclaré ne pas comprendre qu’au moment où toutes les régions se battent pour bénéficier de tels projets, des conflits de ce genre soient entretenus.
David Ya
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Pétrole. Les cours du baril de pétrole sont tombés, hier à 35,02 dollars (18170 francs Cfa). Cette tendance serait liée au très haut niveau de stocks de brut aux Etats-Unis.
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