Biankouma, à l’instar des autres départements du grand ouest est miné par la division, le mépris de l’autre. Le bras de fer qui oppose Bertine Tia Monnet, présidente du conseil général de Biankouma à l’Ageroute en est une illustration parfaite.
Biankouma, voici un département où la richesse du sol devait permettre aux paysans de s’auto-suffire et de vivre décemment. Malheureusement, les cadres, élus et la jeunesse ont du mal à parler d’un seul langage quant il s’est agi de développement. La tournée de sensibilisation faite par le Président de la Cour Suprême de Côte d’Ivoire, Tia Koné, fils de la région en novembre 2007 pour les emmener à cultiver la paix, l’amour et le partage n’a pas eu l’effet escompté. Au cours de ce voyage qui devait préparer la prochaine visite du chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, les populations ont certes donné leur accord pour réserver un accueil chaleureux et sincère au Président de la République. Cependant, elles ont demandé l’ouverture des pistes villageoises dans les différentes contrées de Biankouma. Par ailleurs, elles ont saisi cette occasion pour rendre hommage publiquement au président du conseil général de Man, Siki Blon Blaise. Et pour cause, en l’absence de Bertine Tia Monnet, présidente du conseil général de Biankouma, Siki Blon Blaise, au dire des populations a été sollicité pour suivre les travaux de repofilage des voies vu l’urgence de la visite du chef de l’Etat.
Un combat d’arrière-garde
Le seul combat qui vaille la peine d’être mené à Biankouma, c’est celui de l’union entre ses filles et fils. Tout le monde est unanime pour mettre fin aux souffrances des populations. Et la seule autorité habilitée à prendre en compte les préoccupations de cette population c’est bien le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. C’est pourquoi, en plus des réunions internes avec les élus et cadres qui ont précédé la tournée entreprise par Tia Koné en novembre 2007, il a adressé individuellement des courriers d’invitation aux autorités de la région afin qu’elles soient témoin de cette rencontre et exprimer leurs doléances. Malheureusement, la présidente du conseil générale, Bertine Tia Monnet a brillé par son absence. C’est pourquoi, les populations de Biankouma ont du mal à expliquer ses dernières sorties dans la presse. Elle est allée plus loin en accusant le Dg de l’Ageroute, Bouaké Fofana, et un cadre, fils de Biankouma, le ministre Siguidé Soumahoro ainsi que le préfet de «vouloir voler l’argent de l’Etat». Par ailleurs, pour mieux préparer cette visite prévue du 21 au 30 mars 2009, sauf changement de dernière heure, il faut parer au plus pressé en faisant avec ceux qui tendent une oreille attentive à cet important évènement.
Les raisons des sorties
C’est au cours de la visite de Tia Koné que la proposition du désenclavement de la voie reliant Biankouma à Sipilou a été faite. Le choix de la population s’est porté sur le ministre Soumahoro Siguidé, par ailleurs entrepreneur. Cette décision unanime portée à la connaissance de l’émissaire du Président Gbagbo a été prise par les chefs traditionnels avec à leur tête, Diomandé Beko Edouard, les cadres et élus de Sipilou, à la Mairie de Biankouma. Par ailleurs, c’est par la voix de leur porte-parole, Cissé de Cavally en présence du préfet de région des Montagnes, Amani Yao Michel et ses collaborateurs ainsi que le maire de Biankouma, Blondé Siaba que Tia Koné a promis de transmettre fidèlement toutes les doléances. Alors on s’interroge à Biankouma. Les sorties de Bertine Tia Monnet s’expliquent-elles par le coût juteux du marché qui s’élève à plus de 1,5 milliard de FCFA ? Le conseil général de Biankouma qui ne dispose que de 650 millions pour le réseau routier, peut-il finir à temps un tel ouvrage? En tout état de cause, l ’Entreprise Etude Conseil et Travaux (EECT) qu’elle accuse de tous les péchés d’Israël appartient à un fils de Biankouma qui est toujours resté à l’écoute de la souffrance de ses parents. Mieux, cette société dispose des fonds nécessaires pour faire le travail dans le délai. Le moins qu’on puisse dire c’est que certains cadres de la région doivent se départir de leurs intérêts égoïstes afin que l’arrivée du chef de l’Etat dans la région des Montagnes ne connaisse pas un énième report.
Sériba Koné seriba67@yahoo.fr
Biankouma, voici un département où la richesse du sol devait permettre aux paysans de s’auto-suffire et de vivre décemment. Malheureusement, les cadres, élus et la jeunesse ont du mal à parler d’un seul langage quant il s’est agi de développement. La tournée de sensibilisation faite par le Président de la Cour Suprême de Côte d’Ivoire, Tia Koné, fils de la région en novembre 2007 pour les emmener à cultiver la paix, l’amour et le partage n’a pas eu l’effet escompté. Au cours de ce voyage qui devait préparer la prochaine visite du chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, les populations ont certes donné leur accord pour réserver un accueil chaleureux et sincère au Président de la République. Cependant, elles ont demandé l’ouverture des pistes villageoises dans les différentes contrées de Biankouma. Par ailleurs, elles ont saisi cette occasion pour rendre hommage publiquement au président du conseil général de Man, Siki Blon Blaise. Et pour cause, en l’absence de Bertine Tia Monnet, présidente du conseil général de Biankouma, Siki Blon Blaise, au dire des populations a été sollicité pour suivre les travaux de repofilage des voies vu l’urgence de la visite du chef de l’Etat.
Un combat d’arrière-garde
Le seul combat qui vaille la peine d’être mené à Biankouma, c’est celui de l’union entre ses filles et fils. Tout le monde est unanime pour mettre fin aux souffrances des populations. Et la seule autorité habilitée à prendre en compte les préoccupations de cette population c’est bien le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. C’est pourquoi, en plus des réunions internes avec les élus et cadres qui ont précédé la tournée entreprise par Tia Koné en novembre 2007, il a adressé individuellement des courriers d’invitation aux autorités de la région afin qu’elles soient témoin de cette rencontre et exprimer leurs doléances. Malheureusement, la présidente du conseil générale, Bertine Tia Monnet a brillé par son absence. C’est pourquoi, les populations de Biankouma ont du mal à expliquer ses dernières sorties dans la presse. Elle est allée plus loin en accusant le Dg de l’Ageroute, Bouaké Fofana, et un cadre, fils de Biankouma, le ministre Siguidé Soumahoro ainsi que le préfet de «vouloir voler l’argent de l’Etat». Par ailleurs, pour mieux préparer cette visite prévue du 21 au 30 mars 2009, sauf changement de dernière heure, il faut parer au plus pressé en faisant avec ceux qui tendent une oreille attentive à cet important évènement.
Les raisons des sorties
C’est au cours de la visite de Tia Koné que la proposition du désenclavement de la voie reliant Biankouma à Sipilou a été faite. Le choix de la population s’est porté sur le ministre Soumahoro Siguidé, par ailleurs entrepreneur. Cette décision unanime portée à la connaissance de l’émissaire du Président Gbagbo a été prise par les chefs traditionnels avec à leur tête, Diomandé Beko Edouard, les cadres et élus de Sipilou, à la Mairie de Biankouma. Par ailleurs, c’est par la voix de leur porte-parole, Cissé de Cavally en présence du préfet de région des Montagnes, Amani Yao Michel et ses collaborateurs ainsi que le maire de Biankouma, Blondé Siaba que Tia Koné a promis de transmettre fidèlement toutes les doléances. Alors on s’interroge à Biankouma. Les sorties de Bertine Tia Monnet s’expliquent-elles par le coût juteux du marché qui s’élève à plus de 1,5 milliard de FCFA ? Le conseil général de Biankouma qui ne dispose que de 650 millions pour le réseau routier, peut-il finir à temps un tel ouvrage? En tout état de cause, l ’Entreprise Etude Conseil et Travaux (EECT) qu’elle accuse de tous les péchés d’Israël appartient à un fils de Biankouma qui est toujours resté à l’écoute de la souffrance de ses parents. Mieux, cette société dispose des fonds nécessaires pour faire le travail dans le délai. Le moins qu’on puisse dire c’est que certains cadres de la région doivent se départir de leurs intérêts égoïstes afin que l’arrivée du chef de l’Etat dans la région des Montagnes ne connaisse pas un énième report.
Sériba Koné seriba67@yahoo.fr