Dans le cadre de la relance post-conflit du secteur privé, le ministère de l’Economie et des Finances en collaboration avec le ministère de l’Industrie et de la Promotion du Secteur privé organise depuis le mardi 17 février 2009 un séminaire sur « la définition d’une stratégie de relance et de développement du secteur privé», à l’hôtel Ibis Plateau-Abidjan.
Initié par Charles Diby Koffi, ministre de l’Economie et des Finances, le séminaire qui a réuni administrations publiques, associations, organisations professionnelles, centrales syndicales, institutions financières et partenaires au développement, vise à définir un plan d’action d’urgence de relance post-crise du secteur privé qui doit intégrer toutes les actions à mettre en œuvre à court terme pour aider le secteur privé dans le redéploiement de ses activités et à identifier les axes de réflexion pour une étude approfondie des déterminants de la compétitivité du secteur privé ivoirien prévue pour le courant de l’année prochaine en vue de définir une stratégie à moyen et à long terme du développement du secteur privé. Dans son discours d’ouverture, Charles Diby Koffi, ministre de l’Economie, a fait ressortir les difficultés du secteur privé. «Il est important de relever les difficultés qui freinent le développement du secteur privé. Ce sont entre autres la vulnérabilité liée à la dégradation de l’outil industriel, faute d’investissement, d’entretien ou de renouvellement ainsi qu’à des surcoûts divers liés à la crise, les faiblesses du système financier qui limitent la réponse au besoin de financement des acteurs économiques, la fraude, la contrefaçon, la contrebande favorisées par une protection économique partiellement assurée, un environnement des affaires peu incitatif, le poids de l’encours et du service de la dette extérieure et intérieure», a-t-il déploré. C’est pourquoi, pour l’argentier ivoirien, la relance du secteur privé doit occuper une place de choix et demeurer un enjeu majeur pour l’initiateur du séminaire. Afin d’éviter les échecs des expériences passées, les séminaristes réfléchissent sur les voies et moyens à mener pour positionner le secteur privé comme le moteur principal de la croissance économique et le vecteur de la réduction de la pauvreté. M. Kouassi Oussou, directeur général de l’Economie, par ailleurs président du comité d’organisation du séminaire, tout en souhaitant la bienvenue aux séminaristes, a montré l’importance de ces deux journées de réflexion. «La guerre et la crise financière ont assombri les perspectives de croissance attendues et freiné les efforts de développement de notre pays. Aujourd’hui, la relance du secteur privé s’avère nécessaire. Elle est inévitable avec la normalisation progressive de la situation sociopolitique depuis la signature de l’accord politique de Ouagadougou. La Côte d’Ivoire avance résolument vers la sortie de crise et notre économie doit s’efforcer de trouver les énergies nécessaires pour reprendre sa marche en avant», a-t-il conclu. Actions d’urgence de relance post-crise du secteur privé (grande entreprise), plan d’actions spécifiques PME-PMI, axes stratégiques du développement à moyen et long terme du secteur privé ivoirien dans un contexte mondialisé et du cadre institutionnel et réglementaire, sont les points sur lesquels porteront toutes les réflexions des séminaristes.
A.K
Initié par Charles Diby Koffi, ministre de l’Economie et des Finances, le séminaire qui a réuni administrations publiques, associations, organisations professionnelles, centrales syndicales, institutions financières et partenaires au développement, vise à définir un plan d’action d’urgence de relance post-crise du secteur privé qui doit intégrer toutes les actions à mettre en œuvre à court terme pour aider le secteur privé dans le redéploiement de ses activités et à identifier les axes de réflexion pour une étude approfondie des déterminants de la compétitivité du secteur privé ivoirien prévue pour le courant de l’année prochaine en vue de définir une stratégie à moyen et à long terme du développement du secteur privé. Dans son discours d’ouverture, Charles Diby Koffi, ministre de l’Economie, a fait ressortir les difficultés du secteur privé. «Il est important de relever les difficultés qui freinent le développement du secteur privé. Ce sont entre autres la vulnérabilité liée à la dégradation de l’outil industriel, faute d’investissement, d’entretien ou de renouvellement ainsi qu’à des surcoûts divers liés à la crise, les faiblesses du système financier qui limitent la réponse au besoin de financement des acteurs économiques, la fraude, la contrefaçon, la contrebande favorisées par une protection économique partiellement assurée, un environnement des affaires peu incitatif, le poids de l’encours et du service de la dette extérieure et intérieure», a-t-il déploré. C’est pourquoi, pour l’argentier ivoirien, la relance du secteur privé doit occuper une place de choix et demeurer un enjeu majeur pour l’initiateur du séminaire. Afin d’éviter les échecs des expériences passées, les séminaristes réfléchissent sur les voies et moyens à mener pour positionner le secteur privé comme le moteur principal de la croissance économique et le vecteur de la réduction de la pauvreté. M. Kouassi Oussou, directeur général de l’Economie, par ailleurs président du comité d’organisation du séminaire, tout en souhaitant la bienvenue aux séminaristes, a montré l’importance de ces deux journées de réflexion. «La guerre et la crise financière ont assombri les perspectives de croissance attendues et freiné les efforts de développement de notre pays. Aujourd’hui, la relance du secteur privé s’avère nécessaire. Elle est inévitable avec la normalisation progressive de la situation sociopolitique depuis la signature de l’accord politique de Ouagadougou. La Côte d’Ivoire avance résolument vers la sortie de crise et notre économie doit s’efforcer de trouver les énergies nécessaires pour reprendre sa marche en avant», a-t-il conclu. Actions d’urgence de relance post-crise du secteur privé (grande entreprise), plan d’actions spécifiques PME-PMI, axes stratégiques du développement à moyen et long terme du secteur privé ivoirien dans un contexte mondialisé et du cadre institutionnel et réglementaire, sont les points sur lesquels porteront toutes les réflexions des séminaristes.
A.K
