Les avancées significatives de sortie de crise depuis la signature de l’Accord politique de Ouagadougou et les progrès enregistrés dans la mise en œuvre du Programme d’assistance d’urgence post-crise (AUPC) invitent à réfléchir sur une stratégie pour relancer le secteur privé, moteur du développement. C’est à cela que répond le séminaire qui s’est ouvert hier à l’hôtel Ibis-Plateau sur le thème : “Réflexion d’une stratégie de relance et de développement du secteur privé”. A l’initiative du ministère de l’Economie et des Finances, en collaboration avec le ministère de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, ce séminaire a pour double objectif : d’une part, de définir un plan d’actions d’urgence de relance post-crise du secteur privé qui intègre toutes les actions à mettre en œuvre à court terme pour aider le secteur privé dans le redéploiement de ses activités, d’autre part, d’identifier les axes de réflexion pour une étude approfondie des déterminants de la compétitivité du secteur privé ivoirien prévue pour le courant de l’année prochaine en vue de définir une stratégie à moyen et long terme de développement du secteur privé.
Selon le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, “la relance du secteur privé est un enjeu majeur qui doit mobiliser de façon cohérente et coordonnée les acteurs publics et privés nationaux et extérieurs”. Il a invité les séminaristes à “dégager des solutions de court et moyen termes, pour assurer la reprise de la croissance et le développement du secteur”. Le ministre Koffi Diby n’a pas manqué de noter les évolutions notables de l’économie nationale tout en soulignant les freins au développement du secteur privé. Notamment, “la vulnérabilité aux chocs extérieurs, la perte de compétitivité, les faiblesses du système financier, la fraude et la contrefaçon, un environnement des affaires peu incitatif, et le poids excessif de l’encours et du service de la dette extérieure et intérieure”. En conclusion, il a tenu à remercier “l’ensemble des organisations professionnelles du secteur privé pour la grande compréhension dont ils ont su faire preuve face aux contraintes de l’Etat dans sa quête d’un programme économique et financier, devant conduire à l’allégement de la dette extérieure”.
Faisant chorus avec lui, le directeur général de l’Economie, Kouassy Oussou, président du comité d’organisation, a souligné l’importance du secteur privé dans l’économie nationale. “Le moment est venu de se mettre ensemble pour bâtir et relancer l’économie après cette longue crise. Le secteur doit occuper une place de choix dans cette dynamique”.
Plusieurs thèmes sont au programme de ce séminaire qui s’achève aujourd’hui.
J-S Lia
Selon le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, “la relance du secteur privé est un enjeu majeur qui doit mobiliser de façon cohérente et coordonnée les acteurs publics et privés nationaux et extérieurs”. Il a invité les séminaristes à “dégager des solutions de court et moyen termes, pour assurer la reprise de la croissance et le développement du secteur”. Le ministre Koffi Diby n’a pas manqué de noter les évolutions notables de l’économie nationale tout en soulignant les freins au développement du secteur privé. Notamment, “la vulnérabilité aux chocs extérieurs, la perte de compétitivité, les faiblesses du système financier, la fraude et la contrefaçon, un environnement des affaires peu incitatif, et le poids excessif de l’encours et du service de la dette extérieure et intérieure”. En conclusion, il a tenu à remercier “l’ensemble des organisations professionnelles du secteur privé pour la grande compréhension dont ils ont su faire preuve face aux contraintes de l’Etat dans sa quête d’un programme économique et financier, devant conduire à l’allégement de la dette extérieure”.
Faisant chorus avec lui, le directeur général de l’Economie, Kouassy Oussou, président du comité d’organisation, a souligné l’importance du secteur privé dans l’économie nationale. “Le moment est venu de se mettre ensemble pour bâtir et relancer l’économie après cette longue crise. Le secteur doit occuper une place de choix dans cette dynamique”.
Plusieurs thèmes sont au programme de ce séminaire qui s’achève aujourd’hui.
J-S Lia