Un projet pour protéger les malades du sida est en cours. Hier un atelier de restitution et de validation a débuté à cet effet à Cocody. La lutte contre la pandémie du siècle continue de préoccuper la Côte d’Ivoire. Le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme avec l’appui de l’Onusida a ouvert hier un atelier de restitution et de validation nationale de l’avant-projet de la loi sur le Vih/sida. Cet atelier, qui se tient au siège de l’Ong Transparency à Cocody, se poursuivra jusqu’au 19 février. L’avant projet est un outil majeur pour prévenir les infections et protéger les porteurs de virus. Il prévoit des sanctions à toutes les personnes qui seraient coupables de violation de la confidentialité. Cette sanction prévoit un emprisonnement de 3 mois à 3 ans et une amende de 100 mille à 1 million Fcfa au contrevenant. La peine prévue pour la transmission volontaire par relation sexuelle est de 5 à 20 ans de prison. Il en est de même pour la transmission par inoculation de substances infectées, pendant que la transmission par imprudence est passible d’un emprisonnement de 3 mois à 1 an et d’une amende de 100 mille à 500 mille Fcfa. Le projet prévoit un emprisonnement de 3 mois à 1 an et 50 mille à 500 mille Fcfa d’amende pour le partenaire qui refuse de révéler sa sérologie à son conjoint ou à sa conjointe. La discrimination à l’égard des séropositifs est condamnable de 1 à 6 mois d’emprisonnement et de 20 mille à 1 million de Fcfa d’amende. Le refus d’assistance au malade du sida est puni de 12 mois à 5 ans de prison et d’une amende de 300 mille à 3 millions Fcfa. Le projet condamne aussi les injures envers les séropositifs. Ces condamnations sont de 6 mois de prisons et une amende de 50 mille à 500 mille Fcfa. Le discours haineux ou le dénigrement à l’égard de ces personnes est également puni. Les travaux permettront de restituer à l’ensemble des acteurs nationaux la version finalisée de l’avant projet de loi Vih/sida en vue de sa validation. Mme Nahounou- Liade Périne, coordonatrice, a salué la venue de cette initiative. «Mais beaucoup de choses restent à faire pour l’adoption de ce projet à l’Assemble nationale »,
signale-t-elle. S.S
signale-t-elle. S.S