Quinze à trente mille personnes, en majorité des étudiants, ont manifesté jeudi à Paris entre la place d’Italie et Sèvres-Babylone contre les réformes du gouvernement dans l’enseignement supérieur, la recherche et l’éducation, apprend-on par France 24.
Cette manifestation vient en rajouter aux critiques formulées mercredi par les leaders syndicaux, à leur sortie de l’Elysée où ils ont rencontré le Président Nicolas Sarkozy.
Lors de cette rencontre, le Chef de l’Etat français avait annoncé la création d’un «Fonds d’investissement social» qui pourrait atteindre 2,5 à 3 milliards d’euros. Les leaders syndicaux ont trouvé cette mesure insuffisante. D’où la mobilisation «très forte» des universitaires, selon Isabelle Thys Saint-Jean, présidente de Sauvons la recherche. Pour le président de l’Unef, Jean-Baptiste Prévost, «il y a une vraie déception» après les propositions de Sarkozy. Il pense que le président français «est un peu débordé, à la fois par la crise et par la demande sociale».
Dans les départements d’outre-mer, notamment en Guadeloupe, la contestation est montée d’un cran avec la mort par balle à un barrage, dans la nuit de mardi à mercredi, d’un délégué syndical, Jacques Bino, 50 ans. Hier, Nicolas Sarkozy a annoncé à l’Elysée aux élus ultramarins qu’il se rendra en Guadeloupe quand seront organisés les Etats généraux dans chaque collectivité d’outre-mer, lorsque le calme sera revenu.
Il a identifié, à cet effet, cinq sujets à aborder: la formation des prix, les circuits de distribution et le pouvoir d’achat, les productions locales et les conditions d’un développement endogène au bénéfice des ultramarins. «J’ouvrirai, moi-même, ce cycle de consultations locales», a indiqué Nicolas Sarkozy.
Ernest Aka Simon
Cette manifestation vient en rajouter aux critiques formulées mercredi par les leaders syndicaux, à leur sortie de l’Elysée où ils ont rencontré le Président Nicolas Sarkozy.
Lors de cette rencontre, le Chef de l’Etat français avait annoncé la création d’un «Fonds d’investissement social» qui pourrait atteindre 2,5 à 3 milliards d’euros. Les leaders syndicaux ont trouvé cette mesure insuffisante. D’où la mobilisation «très forte» des universitaires, selon Isabelle Thys Saint-Jean, présidente de Sauvons la recherche. Pour le président de l’Unef, Jean-Baptiste Prévost, «il y a une vraie déception» après les propositions de Sarkozy. Il pense que le président français «est un peu débordé, à la fois par la crise et par la demande sociale».
Dans les départements d’outre-mer, notamment en Guadeloupe, la contestation est montée d’un cran avec la mort par balle à un barrage, dans la nuit de mardi à mercredi, d’un délégué syndical, Jacques Bino, 50 ans. Hier, Nicolas Sarkozy a annoncé à l’Elysée aux élus ultramarins qu’il se rendra en Guadeloupe quand seront organisés les Etats généraux dans chaque collectivité d’outre-mer, lorsque le calme sera revenu.
Il a identifié, à cet effet, cinq sujets à aborder: la formation des prix, les circuits de distribution et le pouvoir d’achat, les productions locales et les conditions d’un développement endogène au bénéfice des ultramarins. «J’ouvrirai, moi-même, ce cycle de consultations locales», a indiqué Nicolas Sarkozy.
Ernest Aka Simon
