La secrétaire d’état a invité le Premier ministre nippon à être le premier dirigeant étranger à rencontrer, le 24 février, Obama. Pour son premier déplacement à l’étranger, la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, en visite au Japon, a apporté mardi son soutien au pays du soleil levant dans la crise qui l’oppose à la Corée du Nord à propos de la dénucléarisation de ce pays, note Rfi. Aussi a-t-elle enjoint le régime de Pyongyang d’abandonner son programme nucléaire et d’agir, du reste, sur le dossier des Japonais enlevés dans les années 1970 et 1980 pour former des espions à la langue nippone. Pyongyang pourrait éventuellement procéder à des essais de missile. Se référant à l’engagement de son pays en ce qui concerne «la prévention de toute prolifération» d’armes nucléaires, Hillary Clinton a averti la Corée du Nord qu’un éventuel essai de missile à partir de son sol «ne contribuerait pas à faire progresser les relations» avec Washington. Après avoir soufflé le chaud sur le régime de Pyongyang, Mme Clinton a soufflé le froid. En effet, rapporte l’Afp, elle a indiqué qu’en cas de démantèlement total et véritable de ses installations nucléaires, Washington offrirait à Pyongyang «une chance de normaliser les relations et (…) d’envisager une aide au peuple de Corée du Nord».
Il faut rappeler qu’au terme d’un accord conclu en 2007 avec la Chine, les Etats-Unis, la Russie et la Corée du Sud, la Corée du Nord, en échange d’une aide en énergie, a accepté de mettre fin à son programme nucléaire. Mais, depuis fin 2008, les discussions «à six» sont bloquées. Après un refus de la Corée du Nord d’autoriser des vérifications du processus de dénucléarisation.
Ernest Aka Simon
Il faut rappeler qu’au terme d’un accord conclu en 2007 avec la Chine, les Etats-Unis, la Russie et la Corée du Sud, la Corée du Nord, en échange d’une aide en énergie, a accepté de mettre fin à son programme nucléaire. Mais, depuis fin 2008, les discussions «à six» sont bloquées. Après un refus de la Corée du Nord d’autoriser des vérifications du processus de dénucléarisation.
Ernest Aka Simon