Des hommes armés à bord de vedettes ont attaqué le siège de la présidence à l’aube en Guinée équatoriale, avant d’être repoussés par l’armée, annonce le gouvernement.
Dans un communiqué, les autorités équato-guinéennes précisent que les assaillants provenaient du delta du Niger. Au moins l’un d’entre eux a été tué lors d’échanges de tirs, tandis que d’autres se sont noyés après que leur embarcation a été coulée par la marine équato-guinéenne.
Les habitants de la capitale Malabo, située sur la partie insulaire du territoire équato-guinéen, ont été réveillés tôt mardi par des tirs nourris qui ont retenti près du palais présidentiel.
«Notre pays a été une nouvelle fois victime d’une attaque des rebelles du delta (du Niger) sur la ville de Malabo », a déclaré le gouvernement dans un communiqué, qui précise que la situation est désormais maîtrisée.
Selon l’Espagne, ancienne puissance coloniale, le gouvernement a assuré qu’il ne s’agissait pas d’un coup d’Etat. “Cela ressemble plus à un acte criminel qu’à quelque chose de politique. Le gouvernement de Guinée équatoriale a exclu un coup d’Etat. Pour l’heure, la situation est calme”, a déclaré le porte-parole du ministère espagnol des Affaires étrangères. Lors de l’attaque, le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, se trouvait à Bata, sur la partie continentale du petit pays d’Afrique centrale, selon l’agence espagnole EFE et une source à Malabo. Le pays, troisième producteur pétrolier d’Afrique sub-saharienne, est marqué par l’instabilité depuis des décennies. En 2004, plusieurs dizaines de mercenaires étrangers avaient tenté de renverser l’actuel président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
Reuters
Dans un communiqué, les autorités équato-guinéennes précisent que les assaillants provenaient du delta du Niger. Au moins l’un d’entre eux a été tué lors d’échanges de tirs, tandis que d’autres se sont noyés après que leur embarcation a été coulée par la marine équato-guinéenne.
Les habitants de la capitale Malabo, située sur la partie insulaire du territoire équato-guinéen, ont été réveillés tôt mardi par des tirs nourris qui ont retenti près du palais présidentiel.
«Notre pays a été une nouvelle fois victime d’une attaque des rebelles du delta (du Niger) sur la ville de Malabo », a déclaré le gouvernement dans un communiqué, qui précise que la situation est désormais maîtrisée.
Selon l’Espagne, ancienne puissance coloniale, le gouvernement a assuré qu’il ne s’agissait pas d’un coup d’Etat. “Cela ressemble plus à un acte criminel qu’à quelque chose de politique. Le gouvernement de Guinée équatoriale a exclu un coup d’Etat. Pour l’heure, la situation est calme”, a déclaré le porte-parole du ministère espagnol des Affaires étrangères. Lors de l’attaque, le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, se trouvait à Bata, sur la partie continentale du petit pays d’Afrique centrale, selon l’agence espagnole EFE et une source à Malabo. Le pays, troisième producteur pétrolier d’Afrique sub-saharienne, est marqué par l’instabilité depuis des décennies. En 2004, plusieurs dizaines de mercenaires étrangers avaient tenté de renverser l’actuel président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
Reuters