L’amendement constitutionnel permettant au président - ainsi qu’à l’ensemble des titulaires de mandats électifs - de se représenter autant de fois qu’il le souhaite l’a emporté avec 54,36% des suffrages, selon des résultats partiels publiés dimanche soir par le Conseil national électoral (CNE).
“C’est une victoire nette du peuple, (...) de la révolution”, s’est félicité Hugo Chavez.
Mais l’opposition s’est empressée de souligner qu’elle n’avait pas à rougir du résultat. En obtenant 45,63% elle a dépassé, “pour la première fois (depuis l’arrivée au pouvoir du président socialiste en 1999, ndlr), la barre des cinq millions de voix”, a souligné lundi Luis Ignacio Planas, secrétaire général du mouvement démocrate chrétien Copei.
Les opposants à Hugo Chavez n’avaient jamais réussi à mobiliser autant d’électeurs.
“Nous avons lutté contre (...) toutes les structures de l’Etat”, mises au service de la campagne du oui, a encore dénoncé le dirigeant, soulignant que le seul bénéficiaire de l’amendement était le président, alors que le pays restait confronté “à l’insécurité, au chômage, à l’inflation”.
“Une part importante du pays ne s’est pas pliée”, s’est pour sa part félicité aussi le maire d’opposition de Caracas, Antonio Ledezma.
La règle en vigueur jusque-là n’autorisait pas plus de deux mandats consécutifs, ce qui aurait obligé Hugo Chavez à quitter le pouvoir à l’issue de son deuxième mandat, début 2013.
Le 2 décembre 2007, les Vénézuéliens avaient rejeté une réforme d’inspiration socialiste de la Constitution qui prévoyait déjà la possibilité de réélire le président au-delà de deux mandats de six ans.
La campagne de 2009 s’est centrée sur son bilan et sa personne, les chavistes soulignant les progrès réalisés en matière de santé, d’éducation et de logement, tandis que l’opposition dénonçait l’insécurité, la corruption et l’inflation.
Le président Hugo Chavez s’est engagé dimanche à s’attacher aussi à ces sujets, en particulier l’insécurité, première préoccupation de ses concitoyens.
Afp
“C’est une victoire nette du peuple, (...) de la révolution”, s’est félicité Hugo Chavez.
Mais l’opposition s’est empressée de souligner qu’elle n’avait pas à rougir du résultat. En obtenant 45,63% elle a dépassé, “pour la première fois (depuis l’arrivée au pouvoir du président socialiste en 1999, ndlr), la barre des cinq millions de voix”, a souligné lundi Luis Ignacio Planas, secrétaire général du mouvement démocrate chrétien Copei.
Les opposants à Hugo Chavez n’avaient jamais réussi à mobiliser autant d’électeurs.
“Nous avons lutté contre (...) toutes les structures de l’Etat”, mises au service de la campagne du oui, a encore dénoncé le dirigeant, soulignant que le seul bénéficiaire de l’amendement était le président, alors que le pays restait confronté “à l’insécurité, au chômage, à l’inflation”.
“Une part importante du pays ne s’est pas pliée”, s’est pour sa part félicité aussi le maire d’opposition de Caracas, Antonio Ledezma.
La règle en vigueur jusque-là n’autorisait pas plus de deux mandats consécutifs, ce qui aurait obligé Hugo Chavez à quitter le pouvoir à l’issue de son deuxième mandat, début 2013.
Le 2 décembre 2007, les Vénézuéliens avaient rejeté une réforme d’inspiration socialiste de la Constitution qui prévoyait déjà la possibilité de réélire le président au-delà de deux mandats de six ans.
La campagne de 2009 s’est centrée sur son bilan et sa personne, les chavistes soulignant les progrès réalisés en matière de santé, d’éducation et de logement, tandis que l’opposition dénonçait l’insécurité, la corruption et l’inflation.
Le président Hugo Chavez s’est engagé dimanche à s’attacher aussi à ces sujets, en particulier l’insécurité, première préoccupation de ses concitoyens.
Afp