L’ex-maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina, a échoué lundi dans sa tentative d’installer «ses» ministres dans les locaux des ministères dans la capitale malgache. Une délégation de «ministres» nommés par lui ayant renoncé à se rendre dans les ministères du gouvernement du Président Marc Ravalomanana. Après avoir trouvé portes closes au ministère des Sports et de la Culture. Il n’en fallait pas plus pour que les quelque 10 000 manifestants, qui ont investi tôt le matin la place du 13-mai, usent des jets de pierre sur la centaine des membres des forces de l’ordre présents sur la place.
Mal leur en prit. Selon l’Afp, ces forces de sécurité répliquent par des tirs de sommation en l’air pour disperser la foule. Puis elles se replient dans une caserne située à proximité de la place du 13-mai.Face aux risques de débordement, Rajoelina demande publiquement à la foule de ne pas tenter de prendre d’assaut les ministères devant lesquels elle avait décidé d’organiser des sit-in. La semaine dernière, pour trouver une issue à la crise malgache qui a commencé le 26 janvier dernier, des négociations entre les deux camps avaient été entamées. Mais le maire déchu fait de la démission du président Marc Ravalomanana sa condition sine qua non pour une éventuelle solution à cette crise.
«Les discussions sont terminées, a-t-il affirmé au quotidien français Le Monde du lundi, car une de nos conditions est la démission du président, mais il ne veut pas partir». Ajoutant, par ailleurs, ne pas négocier avec quelqu’un qui a «du sang sur les mains».
Ernest Aka Simon
Mal leur en prit. Selon l’Afp, ces forces de sécurité répliquent par des tirs de sommation en l’air pour disperser la foule. Puis elles se replient dans une caserne située à proximité de la place du 13-mai.Face aux risques de débordement, Rajoelina demande publiquement à la foule de ne pas tenter de prendre d’assaut les ministères devant lesquels elle avait décidé d’organiser des sit-in. La semaine dernière, pour trouver une issue à la crise malgache qui a commencé le 26 janvier dernier, des négociations entre les deux camps avaient été entamées. Mais le maire déchu fait de la démission du président Marc Ravalomanana sa condition sine qua non pour une éventuelle solution à cette crise.
«Les discussions sont terminées, a-t-il affirmé au quotidien français Le Monde du lundi, car une de nos conditions est la démission du président, mais il ne veut pas partir». Ajoutant, par ailleurs, ne pas négocier avec quelqu’un qui a «du sang sur les mains».
Ernest Aka Simon
