Visioconférence à l’Ambassade des Etats-Unis - Révélations sur la politique d’Obama

« Noirs Américains et Noirs Africains : quelles similitudes au-delà de la race ? ». C’est autour de ce thème que l’Ambassade des Etats-Unis a organisé, le mardi 17 février 2009, dans le cadre des activités de l’histoire africaine-américaine, une visioconférence en duplex entre Paris et Abidjan. Il s’agit pour le professeur Eddy Harris de dévoiler les traits de ressemblance entre les Noirs Américains et leurs frères Africains. Chaque année en février, le mois de l’histoire afro-américaine met en évidence les luttes émancipatrices et les triomphes des millions d’Américains et leurs contributions à la vie culturelle et politique des Etats-Unis. Développant le thème à lui proposé, le Professeur Eddy Harris a relevé que les traits de similarité résultent des aspects génétiques et historiques. Génétique, dira-t-il, pour indexer la base de donnée qu’est la couleur de la peau – les gènes, et l’histoire pour désigner la mémoire collective des Noirs de tous horizons – l’esclavage. L’écrivain Africain Américain a indiqué que cinq cents ans après avoir été déportés aux USA, les Africains Américains ont toujours gardé les valeurs identitaires, même si celles de l’Africanité comme la solidarité, n’existent pas parce que «les Noirs Américains ont été phagocytés par des valeurs individualistes, hérités du commerce avec les Américains Blancs». Le conférencier, diplômé en journalisme et en communication, a par ailleurs, levé un coin de voile sur la probable révolution de la vision africaine sous l’imperium de Barack Obama. Le professeur a, demandé aux Africains de ne rien attendre de particulier du 44ème Président des USA, parce que « Barack Obama, même s’il est Africain d’origine, il a toujours un regard américain, une vision américaine et fera tout pour que l’Amérique conserve son hégémonie dans le monde ». Eddy Harris s’est voulu très pessimiste en matière d’un quelconque soutien franc du premier Président Noir des USA, car conseillera-t-il : « il faut peut-être attendre un changement de sensibilité en faveur de l’Afrique, mais, la politique de Obama reste une diplomatie américaine. C’est aberrant de croire qu’il faut attendre quelque chose de Barack Obama ». L’Africain Américain, Eddy Harris, auteur de plusieurs livres sur l’identité des Noirs, a tranché en s’inscrivant en faux contre plusieurs assertions qui se faisaient jour sur l’élection de Barack Hussein Obama à la magistrature suprême des Etats-Unis. Selon lui, Obama a été élu parce qu’il représentait un changement, une nouvelle génération et la promotion de l’excellence. Alors que Mc Cain, selon sa comparaison, fait penser à la vieille génération, celle de la victimisation de l’esclavage ainsi qu’à la lutte émancipatrice aux Etats-Unis.



KDM