Obama a signé, hier, le projet de redressement de l’économie américaine après sa victoire au congrès.
Savourant sa première grande victoire, le président Barack Obama, a indiqué qu’il allait signer en début de semaine, le projet de redressement de l’économie américaine. C’était samedi, au cours de son adresse hebdomadaire dans la ville de Chicago où il effectuait une première visite depuis son investiture le 20 janvier dernier. «Je vais promulguer la loi sans tarder, et nous lancerons immédiatement les investissements nécessaires pour redonner du travail au gens». Se réjouissant de l’adoption de son plan, M Obama a indiqué : «Le Congrès a adopté mon plan de relance économique, un plan ambitieux à un moment où nous en avons cruellement besoin.»
Le Congrès américain a adopté vendredi soir le géant plan de relance économique proposé par l’administration Obama, mettant fin à plus de trois semaines de débats houleux à la Chambre de représentants et au sénat. Le montant initial, bien qu’ayant été revu à la baisse et s’évaluant désormais à 787 milliards de dollars, constitue pour le président Barack Obama «une étape majeure dans la voie de notre redressement».
Cependant, le nouveau président, malgré sa victoire, reconnaît qu’il y aura du chemin à parcourir pour sortir les Etats-Unis de cette profonde crise. «Cette étape historique ne constitue pas la fin de ce que nous devons faire pour retrouver une économie saine, mais plutôt le commencement. Les problèmes qui nous ont plongés dans cette crise sont profonds et étendus. Notre réaction doit être équivalente à la tâche. Cela prendra du temps, cela exigera des efforts, mais si nous travaillons de concert, nous transformerons cette crise en une opportunité qui nous permettra d’émerger de ce présent douloureux vers un lendemain lumineux.» Toutefois, il a tenu à rassurer que son plan de relance «jettera une nouvelle base pour une croissance durable».
C’est par 60 voix pour et 38 contre que le Sénat a approuvé ce plan. Un peu plus tôt, la Chambre des Représentants l’avait adopté avec une écrasante majorité de 246 voix contre 183. Le speaker du congrès, Nancy Pelosi, démocrate de l’Etat de Californie a également laissé exploser sa joie. Pour elle, «Barack Obama, en quelques petites semaines de présidence, vient de faire passer l’un des plus grands plans de redressement économique de l’histoire de notre pays».
Les démocrates soutiennent que ce plan créera plus de 3,5 millions d’emplois, permettra un allègement fiscal pour près de 95 pour cent d’Américains. Et au dire du représentant du Maryland, Steny Hoyer et président du groupe parlementaire démocrate, donnera la possibilité «d’aider des millions et des millions et des millions de personnes qui ont perdu leur emploi et qui ne peuvent nourrir leurs familles.» La réaction républicaine ne s’est pas fait attendre. Et de la façon la plus vigoureuse. Le président du groupe parlementaire Républicain, et représentant de l’Ohio, John Boehner, a largué le document de 1071 pages qui explique en détail le plan Obama dans un geste de désapprobation et de colère. «Le projet qui est censé créer des emplois, des emplois, des emplois s’est transformé en un projet de dépenses, de dépenses, de dépenses», a-t-il vivement critiqué.
Depuis son installation à la Maison-Blanche, Barack Obama a signé la loi qui prend en charge les soins médicaux de plusieurs enfants issus de familles défavorisés. Une loi que le président Bush a rejetée par deux fois. Il a également signé la loi qui permet aux employés d’intenter un procès contre leurs employeurs pour discrimination au niveau dans l’emploi. Le plan de relance économique constitue la pierre angulaire de son projet de redressement de l’économie américaine. La somme initiale de 820 milliards a dû être révisée à la baisse par la Maison-Blanche pour satisfaire à la demande des trois sénateurs républicains modérés qui ont voté pour le plan.
Selon les prévisions des économistes, la somme de 787 milliards de dollars sera décaissée dans un mois après sa promulgation. Ce plan permettra-t-il à l’économie américaine de reprendre ses droits ? Obama lui-même n’en est pas totalement convaincu. Mais, dira-t-il, «je suis convaincu d’une chose, la situation sera pire, si on ne fait rien».
Phil Nomel
Washington, DC
Savourant sa première grande victoire, le président Barack Obama, a indiqué qu’il allait signer en début de semaine, le projet de redressement de l’économie américaine. C’était samedi, au cours de son adresse hebdomadaire dans la ville de Chicago où il effectuait une première visite depuis son investiture le 20 janvier dernier. «Je vais promulguer la loi sans tarder, et nous lancerons immédiatement les investissements nécessaires pour redonner du travail au gens». Se réjouissant de l’adoption de son plan, M Obama a indiqué : «Le Congrès a adopté mon plan de relance économique, un plan ambitieux à un moment où nous en avons cruellement besoin.»
Le Congrès américain a adopté vendredi soir le géant plan de relance économique proposé par l’administration Obama, mettant fin à plus de trois semaines de débats houleux à la Chambre de représentants et au sénat. Le montant initial, bien qu’ayant été revu à la baisse et s’évaluant désormais à 787 milliards de dollars, constitue pour le président Barack Obama «une étape majeure dans la voie de notre redressement».
Cependant, le nouveau président, malgré sa victoire, reconnaît qu’il y aura du chemin à parcourir pour sortir les Etats-Unis de cette profonde crise. «Cette étape historique ne constitue pas la fin de ce que nous devons faire pour retrouver une économie saine, mais plutôt le commencement. Les problèmes qui nous ont plongés dans cette crise sont profonds et étendus. Notre réaction doit être équivalente à la tâche. Cela prendra du temps, cela exigera des efforts, mais si nous travaillons de concert, nous transformerons cette crise en une opportunité qui nous permettra d’émerger de ce présent douloureux vers un lendemain lumineux.» Toutefois, il a tenu à rassurer que son plan de relance «jettera une nouvelle base pour une croissance durable».
C’est par 60 voix pour et 38 contre que le Sénat a approuvé ce plan. Un peu plus tôt, la Chambre des Représentants l’avait adopté avec une écrasante majorité de 246 voix contre 183. Le speaker du congrès, Nancy Pelosi, démocrate de l’Etat de Californie a également laissé exploser sa joie. Pour elle, «Barack Obama, en quelques petites semaines de présidence, vient de faire passer l’un des plus grands plans de redressement économique de l’histoire de notre pays».
Les démocrates soutiennent que ce plan créera plus de 3,5 millions d’emplois, permettra un allègement fiscal pour près de 95 pour cent d’Américains. Et au dire du représentant du Maryland, Steny Hoyer et président du groupe parlementaire démocrate, donnera la possibilité «d’aider des millions et des millions et des millions de personnes qui ont perdu leur emploi et qui ne peuvent nourrir leurs familles.» La réaction républicaine ne s’est pas fait attendre. Et de la façon la plus vigoureuse. Le président du groupe parlementaire Républicain, et représentant de l’Ohio, John Boehner, a largué le document de 1071 pages qui explique en détail le plan Obama dans un geste de désapprobation et de colère. «Le projet qui est censé créer des emplois, des emplois, des emplois s’est transformé en un projet de dépenses, de dépenses, de dépenses», a-t-il vivement critiqué.
Depuis son installation à la Maison-Blanche, Barack Obama a signé la loi qui prend en charge les soins médicaux de plusieurs enfants issus de familles défavorisés. Une loi que le président Bush a rejetée par deux fois. Il a également signé la loi qui permet aux employés d’intenter un procès contre leurs employeurs pour discrimination au niveau dans l’emploi. Le plan de relance économique constitue la pierre angulaire de son projet de redressement de l’économie américaine. La somme initiale de 820 milliards a dû être révisée à la baisse par la Maison-Blanche pour satisfaire à la demande des trois sénateurs républicains modérés qui ont voté pour le plan.
Selon les prévisions des économistes, la somme de 787 milliards de dollars sera décaissée dans un mois après sa promulgation. Ce plan permettra-t-il à l’économie américaine de reprendre ses droits ? Obama lui-même n’en est pas totalement convaincu. Mais, dira-t-il, «je suis convaincu d’une chose, la situation sera pire, si on ne fait rien».
Phil Nomel
Washington, DC