Les infirmiers et sages-femmes sont depuis le premier jour de la grève des médecins à leurs postes. Ils le seront encore aujourd'hui pour la fin des 72 heures de ce mouvement de protestation. Grâce à eux d'ailleurs le pire a pu être évité. Comment s’en sont-ils pris ? Et quelles stratégies ont-ils utilisées ? Sur ces questions, le secrétaire général du Syndicat National des Infirmiers de Côte d'Ivoire (SYNICI) n'a pas voulu dire plus. "Nous avons décidé de ne pas faire de déclarations pour ne pas donner l'impression que nous voulons casser la grève des médecins" a indiqué Boko Kouaho.Seulement, il a souligné que ses camarades sont bel et bien à leurs postes. Et pour justifier cette présence sur toute l'étendue du territoire, le secrétaire général du SYNICI a déclaré : "Nous sommes le plus gros contingent du service hospitalier". Boko Kouaho qui promet les jours prochains de se prononcer sur le comportement des infirmiers au cours de cette grève a simplement ajouté qu'il n'y a pas lieu de craindre "Il n'y a pas de catastrophe .Les choses marchent bien" a-t-il poursuivi avant de terminer en ces termes "Nous faisons le tour pour faire le point". Une attitude qui rassure en tout cas les malades et toute la population qui vivent en ce moment la peur au ventre.
DJE KM
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