Le lancement du réseau paix et développement de la Banque mondiale, hier, au sein de ladite institution à Cocody, a donné lieu à un débat plus que d’actualité. Notamment, celui de la problématique des jeunes et de l’emploi en Afrique, particulièrement le cas de la Côte d’Ivoire. La question de l’emploi face à une jeunesse sans cesse grandissante est, selon le conférencier, une bombe à retardement qui doit être désamorcée de façon pressante, car sur le point d’exploser.
La problématique du chômage des jeunes, selon le conférencier, le docteur économiste chercheur, Komenan Narcisse, n’est pas propre à l’Afrique, cependant les facteurs conduisant à ce phénomène diffèrent d’un continent à l’autre. L’énergie, les compétences et les aspirations des jeunes, a-t-il indiqué, sont des atouts précieux qu’aucun pays ne peut s’offrir le luxe de gaspiller. Aider le jeune à réaliser tout son potentiel en lui ouvrant l’accès à l’emploi est une condition préalable à l’éradication de la pauvreté, au développement durable et à une paix pérenne. C’est donc à juste titre que l’emploi des jeunes prend une place de plus en plus importante dans les programmes de développement, déduit-il.
Pour Dr. Komenan Narcisse, le chômage des jeunes est souvent plus élevé que celui des adultes et que la prévalence du chômage des jeunes est plus forte dans les zones urbaines et elle est plus élevée parmi ceux qui ont un niveau d’instruction supérieur et ceux qui sont issus de milieux aisés. En outre, explique le chercheur Komenan Narcisse, le défi de la croissance économique est celui de l’élimination de la pauvreté à travers le mécanisme de promotion de la croissance économique durable pro-pauvre et celui de la promotion des stratégies de promotion de l’emploi. Enfin, il propose des actions pour la promotion de l’emploi des jeunes. A cet effet, il a souhaité qu’une stratégie intégrée de développement rural, de croissance et de création d’emploi représente non seulement une nécessité mais aussi constitue de fait le fil directeur primordial et essentiel qui doit guider l’action des pouvoirs publics.
Pour le directeur des opérations de la Banque mondiale, Madani Tall, la question de l’emploi jeune est fondamentale vu le nombre de chômeurs (5 millions de sans emploi avec 5 mille diplômés qui sortent de formation chaque année). Par ailleurs, il a souhaité que la jeunesse soit au cœur de la recherche de solutions à ce problème et que la formation soit en adéquation avec l’emploi.
Djè Abel
La problématique du chômage des jeunes, selon le conférencier, le docteur économiste chercheur, Komenan Narcisse, n’est pas propre à l’Afrique, cependant les facteurs conduisant à ce phénomène diffèrent d’un continent à l’autre. L’énergie, les compétences et les aspirations des jeunes, a-t-il indiqué, sont des atouts précieux qu’aucun pays ne peut s’offrir le luxe de gaspiller. Aider le jeune à réaliser tout son potentiel en lui ouvrant l’accès à l’emploi est une condition préalable à l’éradication de la pauvreté, au développement durable et à une paix pérenne. C’est donc à juste titre que l’emploi des jeunes prend une place de plus en plus importante dans les programmes de développement, déduit-il.
Pour Dr. Komenan Narcisse, le chômage des jeunes est souvent plus élevé que celui des adultes et que la prévalence du chômage des jeunes est plus forte dans les zones urbaines et elle est plus élevée parmi ceux qui ont un niveau d’instruction supérieur et ceux qui sont issus de milieux aisés. En outre, explique le chercheur Komenan Narcisse, le défi de la croissance économique est celui de l’élimination de la pauvreté à travers le mécanisme de promotion de la croissance économique durable pro-pauvre et celui de la promotion des stratégies de promotion de l’emploi. Enfin, il propose des actions pour la promotion de l’emploi des jeunes. A cet effet, il a souhaité qu’une stratégie intégrée de développement rural, de croissance et de création d’emploi représente non seulement une nécessité mais aussi constitue de fait le fil directeur primordial et essentiel qui doit guider l’action des pouvoirs publics.
Pour le directeur des opérations de la Banque mondiale, Madani Tall, la question de l’emploi jeune est fondamentale vu le nombre de chômeurs (5 millions de sans emploi avec 5 mille diplômés qui sortent de formation chaque année). Par ailleurs, il a souhaité que la jeunesse soit au cœur de la recherche de solutions à ce problème et que la formation soit en adéquation avec l’emploi.
Djè Abel