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Politique Publié le vendredi 20 février 2009 | Notre Voie

Affaire "avion bloqué à l’aéroport d’Abidjan" : Voici la vérité des faits

L’affaire de l’avion négérian cloué au sol à l’aéroport international d’Abidjan Port-Bouet défraie en ce moment la chronique. Les faits sont pourtant simples.

Pour mieux comprendre l’affaire de l’avion nigérian qui a été cloué au sol à l’aéroport international d’Abidjan Port-Bouet, il convient de savoir que quand un avion doit survoler le sol ivoirien ou atterrir à l’aéroport, l’équipage de l’avion concerné saisit l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC). Le directeur général de ladite agence, en l’occurrence, Jean Kouassi Abonoua, saisit à son tour le chef d’état-major particulier du chef de l’Etat. C’est celui-là qui, après avoir pris toutes les informations sur l’avion, l’autorise ou pas à atterrir. En cas d’avis favorable, il donne un numéro d’atterrissage à l’avion. Ce numéro est ensuite communiqué à l’équipage de l’avion concerné et à la tour de contrôle de l’aéroport par l’ANAC. Une fois qu’il reçoit l’autorisation de la part de l’ANAC, l’équipage rentre alors en contact avec la tour de contrôle et lui communique le numéro d’atterrissage. La tour de contrôle qui avait déjà reçu le même numéro de la part de l’ANAC, vérifie si le numéro qui lui a été communiqué par l’équipage de l’avion est conforme au sien. Si oui, alors elle l’autorise à atterrir. Si non, évidemment, elle s’y oppose.

Il faut savoir que le chef d’état-major particulier du chef de l’Etat a, au nom de son patron, un droit de regard sur le trafic aérien parce que le président de la République a ses avions à l’aéroport. C’est d’ailleurs à ce titre que le callaborateur du chef de l’Etat fait partie du comité de sécurité de l’aéroport.

Dans le cas d’espèce, l’avion nigérian dont il est question a bel et bien demandé à l’ANAC l’autorisation d’atterrir à l’aéroport d’Abidjan . Le directeur général de l’agence, M. Abonoua a également, saisi le chef d’état-major particulier du chef de l’Etat, le général Touvoli Zogbo. Celui-ci a donné un avis favorable en attribuant le n°107/EMP/PR/09 à l’avion. Seulement, au moment où le directeur général de l’ANAC s’empresse de communiquer ce numéro à l’équipage, il se rend compte que l’avion s’est déjà posé. C’est alors qu’il fait convoquer l’équipage. Interrogé, celui-ci présente une autorisation d’atterrissage portant le n°100/EMP/PR/09. Un numéro différent de celui délivré par l’état-major particulier du chef de l’Etat. La vérification qui a été faite a révélé que le numéro présenté par l’équipage est un faux numéro. Il a été falsifié. L’équipage a donc fait du faux. Alors question : qui a autorisé cet avion nigérian de ligne à atterrir à l’aéroport international d’Abidjan Port-Bouet? C’est la question essentielle à laquelle doit répondre l’enquête qui a été confiée à la gendarmerie par le général Touvoli Zogbo, chef d’état -major particulier du chef de l’Etat. En attendant les deux membres de l’équipage sont mis aux arrêts.


B.S.
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