Lors de la cérémonie de présentation de vœux organisée par l’ensemble du corps enseignant, l’inspecteur de l’enseignement primaire de Dabou1, M. Kondiré Noufé, s’est prononcé sur le cas des enseignants en nombre pléthorique. Il les a appelés à rejoindre les écoles en souffrance du fait de déficit d’enseignants. Cet appel de l’inspecteur était une réponse aux directeurs d’école qui ont souhaité à l’occasion que l’iep leur accorde un suppléant par école compte tenu de leurs nombreuses charges administratives.
Signalons que la ville de Dabou a accueilli des centaines d’enseignants déplacés du fait de la guerre. Et en fin de compte, des écoles de 6 classes, prévues pour recevoir 6 enseignants, ont eu leurs effectifs passés à 12 voire 18 enseignants. Toute chose qui a occasionné un trop plein d’enseignants qui passent leur temps à ne rien faire, mais qui sont régulièrement rémunérés. D’autres se sont investis dans la gestion des cabines téléphoniques ou autres activités lucratives loin des salles de classe. Le paradoxe dans cette affaire réside dans le fait qu’il y a de nombreuses écoles dans les villages où il y a un manque d’enseignants. Ces enseignants refusent de servir dans les villages au motif qu’ils ne veulent pas travailler en brousse”.
A l’iep Dabou-1, l’on note d’ailleurs 459 instituteurs, dont 26 en surnombre, or l’inspection a un besoin urgent de 20 instituteurs dans les écoles de village. A l’iep Dabou-2, les statistiques sont plus alarmantes. Sur un effectif de 381 enseignants, la circonscription enregistre 82 enseignants en surnombre et 17 postes vacants dans les villages.
Pour répondre à ce qu’on peut considérer comme un fléau, le directeur départemental de l’éducation, M. Louis Zahoui Koffi, a engagé un combat. Il dit être déterminé à parvenir à la maxime “un enseignant, une classe”. Malgré les tractations des syndicats se sont constitués en collectif pour se dresser contre le bon déroulement du redéploiement. A Dabou-2, le secrétaire général de la section MIDD est lui-même en surnombre. Depuis plus d’un an que le gouvernement a lancé le processus de redéploiement des instituteurs, mais à Dabou, rien ne bouge.
Sam-Wakouboué
Signalons que la ville de Dabou a accueilli des centaines d’enseignants déplacés du fait de la guerre. Et en fin de compte, des écoles de 6 classes, prévues pour recevoir 6 enseignants, ont eu leurs effectifs passés à 12 voire 18 enseignants. Toute chose qui a occasionné un trop plein d’enseignants qui passent leur temps à ne rien faire, mais qui sont régulièrement rémunérés. D’autres se sont investis dans la gestion des cabines téléphoniques ou autres activités lucratives loin des salles de classe. Le paradoxe dans cette affaire réside dans le fait qu’il y a de nombreuses écoles dans les villages où il y a un manque d’enseignants. Ces enseignants refusent de servir dans les villages au motif qu’ils ne veulent pas travailler en brousse”.
A l’iep Dabou-1, l’on note d’ailleurs 459 instituteurs, dont 26 en surnombre, or l’inspection a un besoin urgent de 20 instituteurs dans les écoles de village. A l’iep Dabou-2, les statistiques sont plus alarmantes. Sur un effectif de 381 enseignants, la circonscription enregistre 82 enseignants en surnombre et 17 postes vacants dans les villages.
Pour répondre à ce qu’on peut considérer comme un fléau, le directeur départemental de l’éducation, M. Louis Zahoui Koffi, a engagé un combat. Il dit être déterminé à parvenir à la maxime “un enseignant, une classe”. Malgré les tractations des syndicats se sont constitués en collectif pour se dresser contre le bon déroulement du redéploiement. A Dabou-2, le secrétaire général de la section MIDD est lui-même en surnombre. Depuis plus d’un an que le gouvernement a lancé le processus de redéploiement des instituteurs, mais à Dabou, rien ne bouge.
Sam-Wakouboué