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Société Publié le vendredi 20 février 2009 | Notre Voie

Les parents des malades accusent Allah Kouadio Rémi à Daloa

La grève déclenchée par le Syndicat National des Cadres Supérieurs de la santé (SYNACASS-CI) et les autres syndicats du corps médical est mal perçue par les malades et leurs parents à Daloa. Au deuxième jour du mouvement les centres de santé dans tout le département de Daloa sont fermés. La grève est suivie bien que le service minimum soit assuré dans les urgences. Selon M.Aboh Kouassi Lambert et Mme Sébia lou Gohizou qui ont accompagné des parents au CHR de Daloa, le ministre de la santé et de l’hygiène publique va endosser la responsabilité de ce qui va arriver aux nombreux malades pendant cette grève. “les médecins parlent du régime indemnitaire particulier des cadres supérieurs de la santé, de la situation administrative, financière et de l’augmentation indiciaire sur lesquels le président de la République a pris un decret depuis deux ans. Pourquoi le ministre n’a-t-il pas respecté le décret signé par le Président Laurent Gbagbo ? Ce sont des centaines de personnes qui vont mourir pendant ces trois jours de grève des médecins. Dans le gouvernement ivoirien, on dirait que certains ministres travaillent contre le régime Gbagbo. Mon fils est sur le point de mourir et il n’a pas reçu de traitement par la faute du ministre”, a-t-elle déclaré. M. Abo Kouassi Lambert réitère la même remarque : “le ministre de la Santé doit prendre toutes les dispositions pour éviter que les docteurs et les infirmiers fassent grève. Nous n’avons pas d’argent pour faire soigner nos malades dans les cliniques comme le ministre. Par sa faute, je regarde ma femme mourir dans ma main puisqu’ elle n’a pas été traitée”, a-t-il déploré. Ici, seul, le centre national de transfusion sanguine dirigé par Dr. Coulibaly Yaya, fonctionne avec tout son personnel en place. Du centre anti-tuberculeux jusqu’ au pavillon de la gynécologie et de la maternité en passant par le pavillon de la chirurgie et de la médecine générale au CHR de Daloa, le service minimum est assuré. Approché, M. Séa, secrétaire général de la section synacass-ci de Daloa, a relevé ceci : “Les cadres supérieurs et les personnels des emplois techniques de la santé ont prêté serment d’être fidèles aux lois de l’honneur et de la probité dans l’exercice de la médecine. Nous ne demandons pas un salaire au dessus de notre travail. Nous réclamons ce qui nous revient de plein droit. Nous sommes soucieux du bien-être des populations. Mais nous menons une vie misérable. Nous demandons au gouvernement de réparer l’injustice”.

Eustache Gooré bi. eustachegoorebi@yahoo.fr
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