Depuis quelque temps, on ne les voyait plus l'un à côté de l'autre et ce que tout Bongouanou murmurait tout bas et craignait par-dessus tout a fini par se produire hier. En effet, selon des sources judiciaires, Affi N'guessan et son épouse Mme Affi née Méa Brou Aya Jacqueline auraient officiellement divorcé. La décision aurait été rendue par le tribunal d'Abidjan au terme d'une longue procédure.
L'histoire était devenue un secret de polichinelle à Bongouanou, ville natale du président du FPI. Le courant ne passait plus entre Affi N'guessan et madame depuis que Mme Kili Angeline, ex-PCA du FRC aurait fait irruption dans le couple du président du FPI.
Tout a commencé, selon de bonnes sources, au décès du père de Affi N'guessan. A cette occasion, Mme Kili Angeline, toute puissante Pca du FRC, s'investit à fond dans les funérailles de celui qu'elle considère comme son beau-père. D'aucuns racontent même qu'elle aurait arrosé les funérailles de billets de banque. Bien entendu, cette façon de "charger les funérailles du père d'Affi sur sa tête" n'aurait pas plu à plus d'un au sein de la famille de l'épouse légitime Méa Brou Jacqueline, de surcroît fille de Bongouanou. En pays Akan, cela est comparable à une humiliation publique.
Mais la diplomatie traditionnelle allait prendre le pas sur les ressentiments. Le contentieux est géré dans la case au coin du feu et Mme Affi qui est bien trempée dans les valeurs familiales africaines ne veut pas prendre prétexte de cette situation pour tirer les vers du nez de son époux en deuil. On passe l'éponge et la vie continue. Elle continuera jusqu'en juin dernier où, dans le cadre de l'opération mains propres, la PCA du FRC sera arrêtée et incarcérée comme d'autres dirigeants de la filière café-cacao.
Dès lors, Affi N'guessan se croit obligé de voler au secours de Mme Kili. Il fera tout pour lui éviter la prison. Sans succès. A son corps défendant, Affi subit. Il ne quittera pas Mme Kili jusqu'aux portes de la MACA.
Pour Mme Affi, c'est la goutte d'eau qui va faire déborder le vase. Elle se sent fouettée dans sa dignité d'épouse légitime. Elle est d'autant plus malheureuse que les parents de son mari vont en rajouter. Une bâchée pleine d'ignames quittera Bongouanou pour la MACA. Si la belle-famille a choisi son camp, plus rien à faire.
Le député FPI de Bongouanou, M. Méa, frère de Mme Affi, est aussi en colère contre son président. C'est le début d'une longue procédure de divorce que Affi ne voulait pas au début. C'est que le président du FPI s'est rendu compte qu'il avait mis presque tous ses biens personnels au nom de son épouse, pour des questions de sécurité, on s'en doute. Il tente donc une médiation auprès de sa belle-famille pour tenter de reprendre juridiquement possession de son patrimoine. Echec et mat. Depuis lors, la rumeur s'était considérablement enflée dans Bongouanou. Affi et son épouse, c'est fini. La fin de l'année écoulée, le président du FPI aurait informé officiellement sa propre famille qu'il rompait les amarres avec son épouse. Du côté de celle-ci, les beaux-parents n'avaient plus l'intention de laisser leur fille retourner auprès d'Affi. Fin de l'idylle amoureuse, situation de non retour qui débouche sur le divorce officiel prononcé hier par le tribunal d'Abidjan, selon des sources judiciaires.
Paul Koudou
L'histoire était devenue un secret de polichinelle à Bongouanou, ville natale du président du FPI. Le courant ne passait plus entre Affi N'guessan et madame depuis que Mme Kili Angeline, ex-PCA du FRC aurait fait irruption dans le couple du président du FPI.
Tout a commencé, selon de bonnes sources, au décès du père de Affi N'guessan. A cette occasion, Mme Kili Angeline, toute puissante Pca du FRC, s'investit à fond dans les funérailles de celui qu'elle considère comme son beau-père. D'aucuns racontent même qu'elle aurait arrosé les funérailles de billets de banque. Bien entendu, cette façon de "charger les funérailles du père d'Affi sur sa tête" n'aurait pas plu à plus d'un au sein de la famille de l'épouse légitime Méa Brou Jacqueline, de surcroît fille de Bongouanou. En pays Akan, cela est comparable à une humiliation publique.
Mais la diplomatie traditionnelle allait prendre le pas sur les ressentiments. Le contentieux est géré dans la case au coin du feu et Mme Affi qui est bien trempée dans les valeurs familiales africaines ne veut pas prendre prétexte de cette situation pour tirer les vers du nez de son époux en deuil. On passe l'éponge et la vie continue. Elle continuera jusqu'en juin dernier où, dans le cadre de l'opération mains propres, la PCA du FRC sera arrêtée et incarcérée comme d'autres dirigeants de la filière café-cacao.
Dès lors, Affi N'guessan se croit obligé de voler au secours de Mme Kili. Il fera tout pour lui éviter la prison. Sans succès. A son corps défendant, Affi subit. Il ne quittera pas Mme Kili jusqu'aux portes de la MACA.
Pour Mme Affi, c'est la goutte d'eau qui va faire déborder le vase. Elle se sent fouettée dans sa dignité d'épouse légitime. Elle est d'autant plus malheureuse que les parents de son mari vont en rajouter. Une bâchée pleine d'ignames quittera Bongouanou pour la MACA. Si la belle-famille a choisi son camp, plus rien à faire.
Le député FPI de Bongouanou, M. Méa, frère de Mme Affi, est aussi en colère contre son président. C'est le début d'une longue procédure de divorce que Affi ne voulait pas au début. C'est que le président du FPI s'est rendu compte qu'il avait mis presque tous ses biens personnels au nom de son épouse, pour des questions de sécurité, on s'en doute. Il tente donc une médiation auprès de sa belle-famille pour tenter de reprendre juridiquement possession de son patrimoine. Echec et mat. Depuis lors, la rumeur s'était considérablement enflée dans Bongouanou. Affi et son épouse, c'est fini. La fin de l'année écoulée, le président du FPI aurait informé officiellement sa propre famille qu'il rompait les amarres avec son épouse. Du côté de celle-ci, les beaux-parents n'avaient plus l'intention de laisser leur fille retourner auprès d'Affi. Fin de l'idylle amoureuse, situation de non retour qui débouche sur le divorce officiel prononcé hier par le tribunal d'Abidjan, selon des sources judiciaires.
Paul Koudou
