A la suite de la déclaration de M. Armand Obou, administrateur provisoire du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), s’insurgeant contre la décision du juge des référés de restituer à Billy Billy ses prix dont il a été déchu aux «Haut de gamme» pour «propos injurieux», Me Cheick Diop, avocat de l’artiste, répond et dénonce «une politisation de l’affaire par le Burida».
Pour lui c’est «l’un des freins aux libertés publiques, la tendance de certaines personnes à vouloir imprimer un caractère politique à des affaires qui n’en sont pas». Et d’ajouter : «c’est la posture adoptée par l’administrateur provisoire du Burida qui, convaincu de l’inexistence ou de la faiblesse de ses arguments juridiques, et après sa condamnation à restituer les prix sous astreinte de 200.000 Fcfa par jour de retard, choisissait de faire ressortir de façon insidieuse que les propos de l’artiste Billy Billy seraient dirigés contre les institutions de la République de Côte d’Ivoire». L’avocat va plus loin pour s’étonner de l’indignation de M. Obou face à la décision du juge. « Lui qui s’érige en défenseur de nos institutions, oublie que le magistrat qu’il traite d’indigne est une institution fondamentale de notre République. Lui qui s’érige en défenseur de nos institutions déploie toute son énergie pour nous amener à confondre les pirates des œuvres d’esprit dont parlait Billy Billy aux institutions de notre République. Lui qui s’érige en défenseur de nos institutions voudrait utiliser tous les moyens pour nous faire admettre que l’on peut ne pas respecter les décisions rendues par nos tribunaux qui font pourtant partie des institutions de notre République».
L’affaire est en instance de jugement en appel.
R. C
Pour lui c’est «l’un des freins aux libertés publiques, la tendance de certaines personnes à vouloir imprimer un caractère politique à des affaires qui n’en sont pas». Et d’ajouter : «c’est la posture adoptée par l’administrateur provisoire du Burida qui, convaincu de l’inexistence ou de la faiblesse de ses arguments juridiques, et après sa condamnation à restituer les prix sous astreinte de 200.000 Fcfa par jour de retard, choisissait de faire ressortir de façon insidieuse que les propos de l’artiste Billy Billy seraient dirigés contre les institutions de la République de Côte d’Ivoire». L’avocat va plus loin pour s’étonner de l’indignation de M. Obou face à la décision du juge. « Lui qui s’érige en défenseur de nos institutions, oublie que le magistrat qu’il traite d’indigne est une institution fondamentale de notre République. Lui qui s’érige en défenseur de nos institutions déploie toute son énergie pour nous amener à confondre les pirates des œuvres d’esprit dont parlait Billy Billy aux institutions de notre République. Lui qui s’érige en défenseur de nos institutions voudrait utiliser tous les moyens pour nous faire admettre que l’on peut ne pas respecter les décisions rendues par nos tribunaux qui font pourtant partie des institutions de notre République».
L’affaire est en instance de jugement en appel.
R. C