Les responsables syndicaux ont organisé, hier, une rencontre au Chu de Cocody, pour annoncer la reprise du travail ce matin.
Le syndicat des cadres supérieurs de la santé et 8 autres syndicats des personnels techniques de santé ont animé un meeting, hier dans la cour du Chu de Cocody. Le secrétaire général du Synacass-ci, Atté Boka Ernest, a appelé les grévistes à la reprise du travail à partir de ce matin. Tout en indiquant que la grève de trois jours était une manifestation d’avertissement. Il a révélé qu’une semaine de trêve sera observée du 21 au 28 février. Afin que le gouvernement trouve une solution à leurs revendications (revalorisation salariale, intégration des filles et garçons de salle et aides soignantes du Chu de Yopougon à la Fonction publique, etc). Atté dira qu’il fait confiance au Président de la République SEM. Laurent Gbagbo. Qui a pris le décret du 4 janvier 2008 portant sur le régime indemnitaire particulier des cadres supérieurs de la santé et des personnels des emplois techniques de la santé. «Face aux difficultés d’application du décret, nous demandons que le Président Gbagbo se saisisse du dossier et le règle. Nous lui faisons confiance», a souligné le premier responsable du Synacass-ci. Qui soutient toutefois que si rien n’est fait, la prochaine grève ne ressemblera pas à celle qui s’est achevée hier. Des mots d’ordre seront acheminés vers toutes les bases. Il n’a pas manqué de préciser que leur récent débrayage n’a aucun relent politique.Poursuivant, Atté Boka a soutenu que pendant les trois jours de grève, la négociation a été rompue avec les autorités. Quoique des émissaires aient été dépêchés auprès des syndicalistes à l’effet de surseoir ce mouvement. Cependant, il a affirmé que le ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, Pr Hubert Oulaye qui était en compagnie de son homologue de la Santé et de l’Hygiène publique M. Allah Kouadio Rémi, à la rencontre du 16 février dernier à la primature, a promis l’intégration à la Fonction publique des filles et garçons de salle et aides- soignantes. Et un décret pour leur intégration est annoncé pour la fin du mois de mars. S’agissant du statut particulier des personnels de santé, une réunion sera convoquée la semaine prochaine à l’effet d’accélérer ce dossier, a-t-il déclaré. Concernant le glissement catégoriel des 345 personnes, il leur a été confié que le gouvernement s’engage à ouvrir des lignes budgétaires. Les autres syndicalistes qui se sont succédé n’ont pas été tendres envers les gouvernants. Pour avoir appliqué partiellement la revalorisation salariale. Ils ont en substance confié qu’ils ne sont pas découragés et que c’est en menant une lutte collective qu’ils peuvent obtenir gain de cause. Tout en menaçant que la prochaine grève risque d’être sauvage si une solution n’est pas trouvée à leurs revendications. Parce qu’ils constituent, selon eux, un maillon important dans la chaîne médicale.
Christian Dallet
Le syndicat des cadres supérieurs de la santé et 8 autres syndicats des personnels techniques de santé ont animé un meeting, hier dans la cour du Chu de Cocody. Le secrétaire général du Synacass-ci, Atté Boka Ernest, a appelé les grévistes à la reprise du travail à partir de ce matin. Tout en indiquant que la grève de trois jours était une manifestation d’avertissement. Il a révélé qu’une semaine de trêve sera observée du 21 au 28 février. Afin que le gouvernement trouve une solution à leurs revendications (revalorisation salariale, intégration des filles et garçons de salle et aides soignantes du Chu de Yopougon à la Fonction publique, etc). Atté dira qu’il fait confiance au Président de la République SEM. Laurent Gbagbo. Qui a pris le décret du 4 janvier 2008 portant sur le régime indemnitaire particulier des cadres supérieurs de la santé et des personnels des emplois techniques de la santé. «Face aux difficultés d’application du décret, nous demandons que le Président Gbagbo se saisisse du dossier et le règle. Nous lui faisons confiance», a souligné le premier responsable du Synacass-ci. Qui soutient toutefois que si rien n’est fait, la prochaine grève ne ressemblera pas à celle qui s’est achevée hier. Des mots d’ordre seront acheminés vers toutes les bases. Il n’a pas manqué de préciser que leur récent débrayage n’a aucun relent politique.Poursuivant, Atté Boka a soutenu que pendant les trois jours de grève, la négociation a été rompue avec les autorités. Quoique des émissaires aient été dépêchés auprès des syndicalistes à l’effet de surseoir ce mouvement. Cependant, il a affirmé que le ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, Pr Hubert Oulaye qui était en compagnie de son homologue de la Santé et de l’Hygiène publique M. Allah Kouadio Rémi, à la rencontre du 16 février dernier à la primature, a promis l’intégration à la Fonction publique des filles et garçons de salle et aides- soignantes. Et un décret pour leur intégration est annoncé pour la fin du mois de mars. S’agissant du statut particulier des personnels de santé, une réunion sera convoquée la semaine prochaine à l’effet d’accélérer ce dossier, a-t-il déclaré. Concernant le glissement catégoriel des 345 personnes, il leur a été confié que le gouvernement s’engage à ouvrir des lignes budgétaires. Les autres syndicalistes qui se sont succédé n’ont pas été tendres envers les gouvernants. Pour avoir appliqué partiellement la revalorisation salariale. Ils ont en substance confié qu’ils ne sont pas découragés et que c’est en menant une lutte collective qu’ils peuvent obtenir gain de cause. Tout en menaçant que la prochaine grève risque d’être sauvage si une solution n’est pas trouvée à leurs revendications. Parce qu’ils constituent, selon eux, un maillon important dans la chaîne médicale.
Christian Dallet