Grande frayeur hier à Marcory, sur le boulevard Giscard d’Estaing, juste en face de l’Immeuble Trigone, (communément appelé grand carrefour de Marcory). Une gigantesque boule de feu provoquée par l’incendie du command car de la présidence de la République, ajoutée à une forte implosion, a créé une peur panique au sein de la population et des passants. Quelques minutes après l’accident, nous arrivons sur les lieux bondés de monde. Près d’une centaine de soldats de tous les corps: garde républicaine, sapeur pompier ; police avec à leur tête le chef d’Etat-major, le Général Mangou. Le command car (véhicule militaire dans lequel le chef de l’Etat se tient debout pendant les fêtes d’indépendance pour passer les troupes en revue) littéralement calciné, des soldats de feu qui tentent d’éteindre les dernières braises de l’incendie sous le regard médusé des badauds et parents des victimes qui ont accouru. Un corps gisant dans une mare de sang. La scène était insoutenable. Drissa Cié, c’est de lui qu’il s’agit, jeune chauffeur de nationalité burkinabé, rendra l’âme quelques minutes avant l’arrivée de l’ambulance des sapeurs pompiers. Deux blessés graves dont le Caporal chef Bro Guéi de la garde républicaine. Que s’est-il passé?
Selon des témoins des faits interrogés, il était environ 16 h quand un jeune homme conduisant une moto revenant dans le sens Solibra- carrefour Marcory a percuté un piéton qui était en train de traverser la route. Il est alors déséquilibré. Dans son mouvement de zigzag, il se trouve nez à nez avec le command car du chef de l’Etat qui revenait d’un exercice de roulement au GATL. D’autres témoins affirment qu’il était à la tête du cortège présidentiel. Vrai ou faux? Toujours est-il que, après s’être trouvé nez à nez avec le command car de la Présidence, Cié Drissa a sauté de sa moto qui va violemment percuter le command car. Le choc a tellement été violent que l’engin militaire a pris feu, tandis que Cié Drissa est projeté sur le goudron à plus d’une dizaine de mètres, gisant dans une mare de sang. Il y avait dans le command car, quatre éléments de la garde républicaine dont l’un, du nom de caporal chef Bro Guei, a été grièvement blessé et évacué avec le piéton blessé à l’Hôpital militaire d’Abobo.
A 16 h 40, le Général Philippe Mangou arrive sur les lieux. Il descend de sa voiture de commandement. Il est accueilli par le sergent-chef Jean Aké, de la garde républicaine. Ce dernier tente de lui expliquer les circonstances de l’accident. Visage grave, Mangou se dirige immédiatement vers le corps inerte de Cié Drissa. Après un bref échange avec les soldats de feu et des éléments de la garde républicaine présents, le général a répondu à quelques questions de la presse. Il a déploré le triste accident ainsi que ses victimes. Il a précisé que «le command car du président de la République était en bon état». Avant d’ajouter que «l’engin n’est pas incriminé».
Ibrahima B. Kamagaté
Selon des témoins des faits interrogés, il était environ 16 h quand un jeune homme conduisant une moto revenant dans le sens Solibra- carrefour Marcory a percuté un piéton qui était en train de traverser la route. Il est alors déséquilibré. Dans son mouvement de zigzag, il se trouve nez à nez avec le command car du chef de l’Etat qui revenait d’un exercice de roulement au GATL. D’autres témoins affirment qu’il était à la tête du cortège présidentiel. Vrai ou faux? Toujours est-il que, après s’être trouvé nez à nez avec le command car de la Présidence, Cié Drissa a sauté de sa moto qui va violemment percuter le command car. Le choc a tellement été violent que l’engin militaire a pris feu, tandis que Cié Drissa est projeté sur le goudron à plus d’une dizaine de mètres, gisant dans une mare de sang. Il y avait dans le command car, quatre éléments de la garde républicaine dont l’un, du nom de caporal chef Bro Guei, a été grièvement blessé et évacué avec le piéton blessé à l’Hôpital militaire d’Abobo.
A 16 h 40, le Général Philippe Mangou arrive sur les lieux. Il descend de sa voiture de commandement. Il est accueilli par le sergent-chef Jean Aké, de la garde républicaine. Ce dernier tente de lui expliquer les circonstances de l’accident. Visage grave, Mangou se dirige immédiatement vers le corps inerte de Cié Drissa. Après un bref échange avec les soldats de feu et des éléments de la garde républicaine présents, le général a répondu à quelques questions de la presse. Il a déploré le triste accident ainsi que ses victimes. Il a précisé que «le command car du président de la République était en bon état». Avant d’ajouter que «l’engin n’est pas incriminé».
Ibrahima B. Kamagaté
