ADZOPE - La visite dimanche à Abidjan du président burkinabè Blaise Compaoré constitue un "véritable coup d`accélérateur" au processus de paix en Côte d`Ivoire dont il depuis est le médiateur, a estimé samedi à Adzopé (sud) un responsable burkinabè.
"Ce n`est pas une visite officielle certes, mais son arrivée après près de
dix ans d`absence à Abidjan, est un signal fort pour un retour irréversible de
la paix" en Côte d`Ivoire, s`est félicité, Emile Kima, représentant des
burkinabè en Côte d`Ivoire, en marge d`un meeting à Adzopé (85 km au nord
d`Abidjan).
Evalués à près de six millions de personnes, les Burkinabè représentent la
plus forte communauté étrangère du pays. Selon M. Kima, la capitale ivoirienne
qui compte près de deux millions de ressortissants burkinabè, est la "deuxième
ville burkinabè" après Ouagadougou.
La crise secoue la Côte d`Ivoire suite au coup d`Etat manqué des
ex-rebelles des Forces nouvelles (FN) contre le président Gbagbo en 2002 qui a
entraîné la partition du pays.
Les ouest-africains, et en particulier les Burkinabè, ont souvent été
stigmatisés par les forces de l`ordre ivoiriennes qui les soupçonnent de
soutenir les FN qui contrôlent le nord du pays.
Le président burkinabè avait lui-même été dénoncé par les partisans de M.
Gbagbo comme étant le "parrain" des FN, avant de revenir en grâce au point de
devenir le médiateur de la crise ivoirienne.
Sous son égide, M. Gbagbo et le leader des FN, Guillaume Soro devenu
Premier ministre ont signé un accord de paix à Ouagadougou le 4 mars 2007.
Le médiateur s`est rendu, depuis dans le cadre de cet accord, à plusieurs
reprises à Yamoussoukro (centre, capitale politique) sans visiter Abidjan.
M. Compaoré doit également assister dimanche à Abidjan à l`ouverture du
premier championnat d`Afrique des nations de football (CHAN-2009).
"Ce n`est pas une visite officielle certes, mais son arrivée après près de
dix ans d`absence à Abidjan, est un signal fort pour un retour irréversible de
la paix" en Côte d`Ivoire, s`est félicité, Emile Kima, représentant des
burkinabè en Côte d`Ivoire, en marge d`un meeting à Adzopé (85 km au nord
d`Abidjan).
Evalués à près de six millions de personnes, les Burkinabè représentent la
plus forte communauté étrangère du pays. Selon M. Kima, la capitale ivoirienne
qui compte près de deux millions de ressortissants burkinabè, est la "deuxième
ville burkinabè" après Ouagadougou.
La crise secoue la Côte d`Ivoire suite au coup d`Etat manqué des
ex-rebelles des Forces nouvelles (FN) contre le président Gbagbo en 2002 qui a
entraîné la partition du pays.
Les ouest-africains, et en particulier les Burkinabè, ont souvent été
stigmatisés par les forces de l`ordre ivoiriennes qui les soupçonnent de
soutenir les FN qui contrôlent le nord du pays.
Le président burkinabè avait lui-même été dénoncé par les partisans de M.
Gbagbo comme étant le "parrain" des FN, avant de revenir en grâce au point de
devenir le médiateur de la crise ivoirienne.
Sous son égide, M. Gbagbo et le leader des FN, Guillaume Soro devenu
Premier ministre ont signé un accord de paix à Ouagadougou le 4 mars 2007.
Le médiateur s`est rendu, depuis dans le cadre de cet accord, à plusieurs
reprises à Yamoussoukro (centre, capitale politique) sans visiter Abidjan.
M. Compaoré doit également assister dimanche à Abidjan à l`ouverture du
premier championnat d`Afrique des nations de football (CHAN-2009).