Le Patriote : Vous organisez "Letagonin", (le Salon de la Femme battante). Que renferme ce concept ?
Patricia Kalou: Comme le nom l’indique, "Letagonin", c’est en langue Gouro (Centre- ouest de la Côte d’Ivoire), qui signifie Femme battante. C’est un concept pour encourager la femme, faire sa promotion. C’est une plate forme de rencontres et d’échanges entre elles, parce qu’on se rend compte que les femmes ont beaucoup évolué. A ce sujet, nous avons monté un documentaire qui montre la femme, de l’Indépendance à ce jour, intervenant dans divers secteurs d’activités. Letagonin, c’est vraiment une plate forme pour permettre aux femmes d’échanger et partager leurs expériences.
L.P : Comment reconnaît-on une femme battante ?
P.K : C’est une femme qui part de rien et qui, au bout d’efforts, d’abnégation, de rigueur et de persévérance, arrive à s’imposer dans son secteur d’activités. Que ce soit dans le vivrier, dans un bureau à un poste de responsabilités, dans la politique… La femme battante, c’est la femme qui est partie de la plus petite marche de l’échelle sociale pour parvenir au sommet. Même si elle n’y est pas encore parvenue et qu’elle est en chemin, pour nous elle mérite d’être encouragée.
L.P : Comment s’articule le Salon?
P.K : Le Salon aura trois volets. Il y aura le volet exposition, celui des conférences et le Diner- gala qui verra le grand retour sur la scène ivoirienne de la star congolaise de la musique, Tshala Muana qui a quitté notre pays depuis plusieurs années. Elle s’est lancée dans la politique dans son pays la République Démocratique du Congo. Tshala Muana est aussi une femme battante et elle vient en qualité de marraine artistique du salon. Il y aura, en outre, des cabinets de formation. En somme, ce salon s’articulera autour de tout un ensemble d’activités qui tournent autour de la promotion de la femme.
L.P : A combien évaluez- vous le nombre de participantes ?
P.K : Elles arrivent du Bénin, Togo, Burkina, Mali, en somme, de toute la sous région. Pour l’exposition, nous attendons cinq mille visiteurs par jour. Plusieurs organisations non gouvernementales ont confirmé leur présence et leur participation. Les femmes de tous les secteurs d’activités ont confirmé leur participation. Sûrement, le salon va enregistrer énormément de visiteurs. Nous avons la caution du Premier ministre et de l’épouse du chef de l’Etat, Simone Gbagbo et du ministère de la Femme et des Affaires sociales qui est notre partenaire.
L.P : Il y a plusieurs rencontres de femmes de ce genre. En quoi Letagonin se démarque-t-il des autres ?
P.K : Letagonin, c’est le premier salon de la femme. Cela veut dire qu’il n’en existe pas. Si ce sont des actions qui militent en faveur de l’amélioration de la condition de la femme, il faut le faire. Le concept aura la particularité de donner l’occasion aux femmes de révéler leurs talents et de rompre avec l’image de la femme l’éternelle assistée. Au contraire, on souhaite que ce soit une femme complémentaire dans le couple, qui puisse participer à la vie économique de son pays, donc on espère que Letagonin va participer au changement des choses.
L.P : Au stade actuel des préparatifs, sentez- vous l’engouement autour de l’événement ?
P.K : Tout à fait ! La preuve, les stands se vendent très bien. A quelques semaines de l’événement, c’est plus de la moitié des stands qui est partie. Il n’en reste plus beaucoup. Les places du gala aussi se vendent bien. Nous bénéficions de l’expertise de la structure "Première ligne" qui totalise dix ans dans l’événementiel. Le public sait que nous sommes des professionnels dans l’organisation des événements, nous avons aussi la caution des autorités qui nous font confiance en associant leur image à notre concept. C’est la preuve qu’ils savent à qui ils ont affaire. Letagonin, c’est vraiment le salon de la femme capable, la femme qui a de l’ambition. Il a lieu en prélude à la journée internationale de la femme, donc il n’y a aucune raison qu’une femme soit en reste de l’événement et ne vienne pas voir ce que ce salon peut lui apporter. On n’a pas toujours l’occasion de voir et côtoyer les femmes qui se battent, qui ont réussi dans leurs secteurs d’activités. Ce salon donne l’occasion de les côtoyer afin de partir de ce salon avec une autre expérience acquise.
Réalisée par Jean- Antoine Doudou
Patricia Kalou: Comme le nom l’indique, "Letagonin", c’est en langue Gouro (Centre- ouest de la Côte d’Ivoire), qui signifie Femme battante. C’est un concept pour encourager la femme, faire sa promotion. C’est une plate forme de rencontres et d’échanges entre elles, parce qu’on se rend compte que les femmes ont beaucoup évolué. A ce sujet, nous avons monté un documentaire qui montre la femme, de l’Indépendance à ce jour, intervenant dans divers secteurs d’activités. Letagonin, c’est vraiment une plate forme pour permettre aux femmes d’échanger et partager leurs expériences.
L.P : Comment reconnaît-on une femme battante ?
P.K : C’est une femme qui part de rien et qui, au bout d’efforts, d’abnégation, de rigueur et de persévérance, arrive à s’imposer dans son secteur d’activités. Que ce soit dans le vivrier, dans un bureau à un poste de responsabilités, dans la politique… La femme battante, c’est la femme qui est partie de la plus petite marche de l’échelle sociale pour parvenir au sommet. Même si elle n’y est pas encore parvenue et qu’elle est en chemin, pour nous elle mérite d’être encouragée.
L.P : Comment s’articule le Salon?
P.K : Le Salon aura trois volets. Il y aura le volet exposition, celui des conférences et le Diner- gala qui verra le grand retour sur la scène ivoirienne de la star congolaise de la musique, Tshala Muana qui a quitté notre pays depuis plusieurs années. Elle s’est lancée dans la politique dans son pays la République Démocratique du Congo. Tshala Muana est aussi une femme battante et elle vient en qualité de marraine artistique du salon. Il y aura, en outre, des cabinets de formation. En somme, ce salon s’articulera autour de tout un ensemble d’activités qui tournent autour de la promotion de la femme.
L.P : A combien évaluez- vous le nombre de participantes ?
P.K : Elles arrivent du Bénin, Togo, Burkina, Mali, en somme, de toute la sous région. Pour l’exposition, nous attendons cinq mille visiteurs par jour. Plusieurs organisations non gouvernementales ont confirmé leur présence et leur participation. Les femmes de tous les secteurs d’activités ont confirmé leur participation. Sûrement, le salon va enregistrer énormément de visiteurs. Nous avons la caution du Premier ministre et de l’épouse du chef de l’Etat, Simone Gbagbo et du ministère de la Femme et des Affaires sociales qui est notre partenaire.
L.P : Il y a plusieurs rencontres de femmes de ce genre. En quoi Letagonin se démarque-t-il des autres ?
P.K : Letagonin, c’est le premier salon de la femme. Cela veut dire qu’il n’en existe pas. Si ce sont des actions qui militent en faveur de l’amélioration de la condition de la femme, il faut le faire. Le concept aura la particularité de donner l’occasion aux femmes de révéler leurs talents et de rompre avec l’image de la femme l’éternelle assistée. Au contraire, on souhaite que ce soit une femme complémentaire dans le couple, qui puisse participer à la vie économique de son pays, donc on espère que Letagonin va participer au changement des choses.
L.P : Au stade actuel des préparatifs, sentez- vous l’engouement autour de l’événement ?
P.K : Tout à fait ! La preuve, les stands se vendent très bien. A quelques semaines de l’événement, c’est plus de la moitié des stands qui est partie. Il n’en reste plus beaucoup. Les places du gala aussi se vendent bien. Nous bénéficions de l’expertise de la structure "Première ligne" qui totalise dix ans dans l’événementiel. Le public sait que nous sommes des professionnels dans l’organisation des événements, nous avons aussi la caution des autorités qui nous font confiance en associant leur image à notre concept. C’est la preuve qu’ils savent à qui ils ont affaire. Letagonin, c’est vraiment le salon de la femme capable, la femme qui a de l’ambition. Il a lieu en prélude à la journée internationale de la femme, donc il n’y a aucune raison qu’une femme soit en reste de l’événement et ne vienne pas voir ce que ce salon peut lui apporter. On n’a pas toujours l’occasion de voir et côtoyer les femmes qui se battent, qui ont réussi dans leurs secteurs d’activités. Ce salon donne l’occasion de les côtoyer afin de partir de ce salon avec une autre expérience acquise.
Réalisée par Jean- Antoine Doudou
