Des représentants de la BM (Banque Mondiale), de l’AFD (Agence Française pour le Développement), du FIDA (Fonds International de Développement Agricole) et de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture), ont séjourné en Côte d’Ivoire du 16 au 20 février 2009, dans le cadre de la revue du secteur agricole et rural.
Faire l’état des lieux du secteur agricole et rural de la Côte d’Ivoire et voir dans quelle mesure les bailleurs de fonds auront apporter leur contribution, en termes de soutien financier, au secteur agricole. Telle est la raison fondamentale de la mission d’inspection menée conjointement par la BM (Banque Mondiale), l’AFD (Agence Française pour le Développement), le FIDA (Fonds International de Développement Agricole) et la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture). Malheureusement, les Ivoiriens ne pourront pas attendre grand-chose de ces bailleurs de fonds, dans la mesure où ils conditionnent leur appui financier au secteur agricole par la capacité des autorités ivoiriennes à appliquer le DSRP (Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté). En clair, rien ne se fera en dehors du point d’achèvement qui doit conduire la Côte d’Ivoire à la réduction de sa dette extérieure, au titre de l’Initiative PPTE (Initiative pour les pays pauvres très endettés). «La reprise de la coopération de l’AFD avec la Côte d’Ivoire se fera de façon progressive et sous condition de l’application du Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP) avec l’obtention du point d’achèvement», a indiqué M. Bernard Esnouf, responsable de la Division Développement Agricole et Rural au ministre ivoirien de l’Agriculture, Amadou Gon Coulibaly. Alors que le ministre plaidait pour une intervention de l’AFD dans le secteur du coton, au vue des difficultés auxquelles sont confrontés les acteurs, M. Bernard Esnouf a opté pour le secteur privé agricole qui doit bénéficier d’un financement direct. En conditionnant le financement dans ce secteur par la capacité de la Côte d’Ivoire à appliquer le DSRP et en attendant l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative PPTE, les bailleurs de fonds se montrent plus prudents. Ils ne veulent en fait, pas investir dans le néant et ils veulent s’assurer que les fonds décaissés ne serviront pas à autre chose.
Honoré Kouassi
Faire l’état des lieux du secteur agricole et rural de la Côte d’Ivoire et voir dans quelle mesure les bailleurs de fonds auront apporter leur contribution, en termes de soutien financier, au secteur agricole. Telle est la raison fondamentale de la mission d’inspection menée conjointement par la BM (Banque Mondiale), l’AFD (Agence Française pour le Développement), le FIDA (Fonds International de Développement Agricole) et la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture). Malheureusement, les Ivoiriens ne pourront pas attendre grand-chose de ces bailleurs de fonds, dans la mesure où ils conditionnent leur appui financier au secteur agricole par la capacité des autorités ivoiriennes à appliquer le DSRP (Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté). En clair, rien ne se fera en dehors du point d’achèvement qui doit conduire la Côte d’Ivoire à la réduction de sa dette extérieure, au titre de l’Initiative PPTE (Initiative pour les pays pauvres très endettés). «La reprise de la coopération de l’AFD avec la Côte d’Ivoire se fera de façon progressive et sous condition de l’application du Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP) avec l’obtention du point d’achèvement», a indiqué M. Bernard Esnouf, responsable de la Division Développement Agricole et Rural au ministre ivoirien de l’Agriculture, Amadou Gon Coulibaly. Alors que le ministre plaidait pour une intervention de l’AFD dans le secteur du coton, au vue des difficultés auxquelles sont confrontés les acteurs, M. Bernard Esnouf a opté pour le secteur privé agricole qui doit bénéficier d’un financement direct. En conditionnant le financement dans ce secteur par la capacité de la Côte d’Ivoire à appliquer le DSRP et en attendant l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative PPTE, les bailleurs de fonds se montrent plus prudents. Ils ne veulent en fait, pas investir dans le néant et ils veulent s’assurer que les fonds décaissés ne serviront pas à autre chose.
Honoré Kouassi