ABIDJAN - Le Port autonome d`Abidjan (PAA), leader en Afrique de l`ouest, s`est doté de deux grues modernes d`une valeur de 13 milliards de FCFA (19,8 millions d`euros) en vue de traiter ses minerais jusque-là exportés de façon artisanale, a constaté un journaliste de l`AFP.
Ces deux grues mobiles de 35 tonnes chacune ont été livrées par la société belge Sea-Invest, le plus grand groupe européen de traitement de vrac, dans le cadre d`un partenariat secteur privé-public conclu avec le PAA, lui accordant l`exploitation de son terminal minéralier.
"Nous allons bientôt traiter le clinker, le manganèse, le zinc et bientôt l`uranium au quai minéralier", s`est réjoui Marcel Gossio, directeur du PAA.
Une situation selon lui, "qui met fin au traitement artisanal du minerais qui ne faisait pas la fierté du PAA".
De son côté Sea-Invest a promis de doubler cet investissement.
"Un traitement moderne va augmenter le trafic de tous les minerais", a indiqué Jean Benaim, président du Sea-Invest Afrique.
"On espère traiter le manganèse des mines du Burkina Faso et transporter le souffre pour le traitement de l`uranium au Niger", a ajouté M. Benaim, dont le groupe est présent également en Afrique du sud, au Burkina Faso et au Maroc.
Vendredi, le gouvernement ivoirien a accordé trois permis de recherche à une compagnie minière indienne pour un montant global de 1,85 milliards de FCFA (2,8 millions d`euros).
Le sous-sol ivoirien contient des minerais très divers comme l`or, le diamant, le fer, le nickel, le manganèse, la bauxite ou encore le cuivre. Seul l`or et le diamant sont exploités industriellement.
En 2008, la Côte d`Ivoire a exporté 176.561 tonnes de minerai de manganèse contre 94.618 tonnes en 2007 soit une augmentation de 46%, selon les chiffres du PAA.
Ces deux grues mobiles de 35 tonnes chacune ont été livrées par la société belge Sea-Invest, le plus grand groupe européen de traitement de vrac, dans le cadre d`un partenariat secteur privé-public conclu avec le PAA, lui accordant l`exploitation de son terminal minéralier.
"Nous allons bientôt traiter le clinker, le manganèse, le zinc et bientôt l`uranium au quai minéralier", s`est réjoui Marcel Gossio, directeur du PAA.
Une situation selon lui, "qui met fin au traitement artisanal du minerais qui ne faisait pas la fierté du PAA".
De son côté Sea-Invest a promis de doubler cet investissement.
"Un traitement moderne va augmenter le trafic de tous les minerais", a indiqué Jean Benaim, président du Sea-Invest Afrique.
"On espère traiter le manganèse des mines du Burkina Faso et transporter le souffre pour le traitement de l`uranium au Niger", a ajouté M. Benaim, dont le groupe est présent également en Afrique du sud, au Burkina Faso et au Maroc.
Vendredi, le gouvernement ivoirien a accordé trois permis de recherche à une compagnie minière indienne pour un montant global de 1,85 milliards de FCFA (2,8 millions d`euros).
Le sous-sol ivoirien contient des minerais très divers comme l`or, le diamant, le fer, le nickel, le manganèse, la bauxite ou encore le cuivre. Seul l`or et le diamant sont exploités industriellement.
En 2008, la Côte d`Ivoire a exporté 176.561 tonnes de minerai de manganèse contre 94.618 tonnes en 2007 soit une augmentation de 46%, selon les chiffres du PAA.