Grand moment de joie, hier matin au port autonome d’Abidjan. La première partie du matériel de manutention destiné au quai minéralier est arrivée. Du sol, puis du pont du bateau, le directeur général, Marcel Gossio, le directeur général adjoint, Christophe Yéhiri et le directeur du patrimoine, Théophile Affro, avec à leurs côtés des responsables de Sea Invest Afrique, ont pu contempler avec bonheur les deux géantes grues mobiles et les deux trémies trônant sur le gigantesque navire «Beluga Projects» qui a accosté la veille, au quai 14.
Les manœuvres de manutention vont durer trois jours. Les engins ne seront complétement débarqués que mercredi. Ils seront opérationnels certainement dans trois semaines, indique le directeur général adjoint chargé des moyens techniques, Christophe Yéhiri.
Les deux grues et les deux trémies sont accompagnées de matériel de maintenance et de trois bennes de gros calibre pour le traitement du clinker. Deux autres bennes dédiées à la manutention du manganèse arrivent très bientôt.
Pour avoir tenu parole, les responsables de Sea Invest ont été félicités par le directeur général du port. Eux qui, observe-t-il, ont cru en la Côte d’Ivoire en ces temps difficiles, en acceptant d’accompagner le port dans son programme de modernisation et de spécialisation des quais. Faut-il le noter, les deux premiers engins ont coûté à l’investisseur belge plus de 13 milliards de francs Cfa. La deuxième phase d’investissement, selon le président de Sea Invest Afrique, Jean Benahim, sera supérieuse au double de ce qui a été déjà fait. Sont attendus, à cette deuxième phase, entre autres, une bande transporteuse pour le déchargement du clinker et un camion de nettoyage des quais.
Face à un tel programme d’investissement, le premier responsable du port ne peut qu’être satisfait. Marcel Gossio salue l’opérateur belge pour son plan de dotation d’un quai minéralier moderne en lieu et place de l’ancien, très rudimentaire.
Détail important : le matériel apporté par Sea Invest est neuf. Le directeur général Afrique de la société, Olivier Rutor fait remarquer que c’est une caractéristique de la politique de ladite société dans ses programmes d’investissement.
Au moment où le port réceptionne ces puissantes grues (elles ont chacune une cadence moyenne de 600 tonnes par heure) l’on est bien obligé de penser aux minéraliers maliens, Burkinabé et nigériens. Ils ont décidé de faire passer exclusivement leur manganèse et leur uranium par Abidjan. En tout cas, à la dernière tournée du port dans ces pays, les opérateurs du secteur minier étaient plutôt soulagés d’apprendre que le port d’Abidjan allait être doté d’un terminal minéralier capable de gérer les millions de tonnes de minerais qu’ils allaient faire descendre sur Abidjan.
Alakagni Hala
Les manœuvres de manutention vont durer trois jours. Les engins ne seront complétement débarqués que mercredi. Ils seront opérationnels certainement dans trois semaines, indique le directeur général adjoint chargé des moyens techniques, Christophe Yéhiri.
Les deux grues et les deux trémies sont accompagnées de matériel de maintenance et de trois bennes de gros calibre pour le traitement du clinker. Deux autres bennes dédiées à la manutention du manganèse arrivent très bientôt.
Pour avoir tenu parole, les responsables de Sea Invest ont été félicités par le directeur général du port. Eux qui, observe-t-il, ont cru en la Côte d’Ivoire en ces temps difficiles, en acceptant d’accompagner le port dans son programme de modernisation et de spécialisation des quais. Faut-il le noter, les deux premiers engins ont coûté à l’investisseur belge plus de 13 milliards de francs Cfa. La deuxième phase d’investissement, selon le président de Sea Invest Afrique, Jean Benahim, sera supérieuse au double de ce qui a été déjà fait. Sont attendus, à cette deuxième phase, entre autres, une bande transporteuse pour le déchargement du clinker et un camion de nettoyage des quais.
Face à un tel programme d’investissement, le premier responsable du port ne peut qu’être satisfait. Marcel Gossio salue l’opérateur belge pour son plan de dotation d’un quai minéralier moderne en lieu et place de l’ancien, très rudimentaire.
Détail important : le matériel apporté par Sea Invest est neuf. Le directeur général Afrique de la société, Olivier Rutor fait remarquer que c’est une caractéristique de la politique de ladite société dans ses programmes d’investissement.
Au moment où le port réceptionne ces puissantes grues (elles ont chacune une cadence moyenne de 600 tonnes par heure) l’on est bien obligé de penser aux minéraliers maliens, Burkinabé et nigériens. Ils ont décidé de faire passer exclusivement leur manganèse et leur uranium par Abidjan. En tout cas, à la dernière tournée du port dans ces pays, les opérateurs du secteur minier étaient plutôt soulagés d’apprendre que le port d’Abidjan allait être doté d’un terminal minéralier capable de gérer les millions de tonnes de minerais qu’ils allaient faire descendre sur Abidjan.
Alakagni Hala