Un parterre de personnes assises sous un hangar de fortune. Hommes, femmes, jeunes et vieillards, venus nombreux s’abreuver d’informations, écoutent religieusement. Il est 9 h 40 mn ce samedi 21 février 2009. Nous sommes à l’espace «Miado», un espace sis en plein cœur du marché communément appelé «Zambakro», non loin de la Brigade de Gendarmerie d’Abobo. Ici, sous l’initiative du Mouvement des inconditionnels du Dr Alassane Dramane Ouattara (MIADO), on échange quotidiennement, en s’aidant des journaux, sur différents sujets d’actualité. Ce matin, l’orateur se nommé Mamadou Binaté. Il tient entre ses mains les quotidiens Le Patriote, le Jour plus, Nord-Sud, Le Nouveau Réveil et bien d’autres. A l’aide de ces supports, l’homme explique et commente les articles, d’abord en français puis en malinké. L’orateur part des informations concernant le processus électoral en cours, pour aboutir à l’accident du vendredi dernier ayant enregistré un mort, deux blessés graves et surtout l’incendie du command car du chef de l’Etat Laurent Gbagbo. Cela après s’être longuement prononcé sur l’affaire des fonctionnaires fictifs arrêtés à la présidence de la République. Une fois les explications et commentaires de Mamadou Binaté terminés, place aux échanges. Les sujets sont abordés pêle-mêle.
Origine de l’espace Miado
Cadre d’information et d’échange l’Espace Miado existe, selon le président Bakary Koné, depuis le 17 mars 2000. Mais, c’est seulement en 2006 que le mouvement est lancé, avec l’inauguration de l’espace à Abobo. Pour le président du MIADO, le cadre d’information et d’échange a pour but d’apporter la contradiction face à «la désinformation et l’intoxication», dont a été l’objet l’opinion nationale et internationale ces dernières années. «Il est arrivé un moment en Côte d’Ivoire où les populations avaient été fortement intoxiquées, surtout sur la personne du Dr. Alassane Dramane Ouattara et des valeurs qu’il incarne. C’est pourquoi, nous avons décidé, à notre modeste niveau, de rétablir les choses en partageant les vraies informations avec nos compatriotes», soutient M. Bakary Koné. Avant de souligner que le cadre sert également à faire la promotion du projet de société «Vivre Ensemble» de l’ancien Directeur général adjoint du Monétaire Internationale (FMI), candidat à la prochaine élection présidentielle.
Le plaisir à écouter «l’information vraie»
Le vieux Doumbia fréquente tous les jours l’espace Miado. «Ici, nous avons les informations que les journaux proches du pouvoir n’accepteront jamais de publier», fait-il remarquer. Selon lui, l’espace Miado représente une véritable aubaine pour la libre expression et la démocratie. «A la différence de la Sorbonne au Plateau, ici, nous n’écoutons pas des propagandes aveugles. Nous lisons les articles écrits par des professionnels de l’information», se réjouit le septuagénaire. Même avis pour Jean K. Et, lui ne manque pas d’acheter les journaux. «En venant ici, j’ai toujours mes journaux en main. Je viens donc pour écouter les différents commentaires. Cela me fait énormément plaisir, car en venant ici, je comprendre mieux les écrits des journalistes», soutient Jean K.
La mission quotidienne du MIADO n’est cependant pas une chose facile, selon les responsables du mouvement. «Nous ne bénéficions d’aucune assistance du parti auquel nous sommes adossés, le RDR», déplore le président Koné. Avant de solliciter l’aide des cadres du parti du président Alassane Ouattara.
Diawara Samou
Origine de l’espace Miado
Cadre d’information et d’échange l’Espace Miado existe, selon le président Bakary Koné, depuis le 17 mars 2000. Mais, c’est seulement en 2006 que le mouvement est lancé, avec l’inauguration de l’espace à Abobo. Pour le président du MIADO, le cadre d’information et d’échange a pour but d’apporter la contradiction face à «la désinformation et l’intoxication», dont a été l’objet l’opinion nationale et internationale ces dernières années. «Il est arrivé un moment en Côte d’Ivoire où les populations avaient été fortement intoxiquées, surtout sur la personne du Dr. Alassane Dramane Ouattara et des valeurs qu’il incarne. C’est pourquoi, nous avons décidé, à notre modeste niveau, de rétablir les choses en partageant les vraies informations avec nos compatriotes», soutient M. Bakary Koné. Avant de souligner que le cadre sert également à faire la promotion du projet de société «Vivre Ensemble» de l’ancien Directeur général adjoint du Monétaire Internationale (FMI), candidat à la prochaine élection présidentielle.
Le plaisir à écouter «l’information vraie»
Le vieux Doumbia fréquente tous les jours l’espace Miado. «Ici, nous avons les informations que les journaux proches du pouvoir n’accepteront jamais de publier», fait-il remarquer. Selon lui, l’espace Miado représente une véritable aubaine pour la libre expression et la démocratie. «A la différence de la Sorbonne au Plateau, ici, nous n’écoutons pas des propagandes aveugles. Nous lisons les articles écrits par des professionnels de l’information», se réjouit le septuagénaire. Même avis pour Jean K. Et, lui ne manque pas d’acheter les journaux. «En venant ici, j’ai toujours mes journaux en main. Je viens donc pour écouter les différents commentaires. Cela me fait énormément plaisir, car en venant ici, je comprendre mieux les écrits des journalistes», soutient Jean K.
La mission quotidienne du MIADO n’est cependant pas une chose facile, selon les responsables du mouvement. «Nous ne bénéficions d’aucune assistance du parti auquel nous sommes adossés, le RDR», déplore le président Koné. Avant de solliciter l’aide des cadres du parti du président Alassane Ouattara.
Diawara Samou