Prési ! Je ne comprends plus rien, tu boudes tout le monde à la présidence. Tu ne veux saluer, ni parler à personne. Prési ! je t’avais prévenu que tes collaborateurs, ses feuilles mortes vont nuire à ton image. Prési ! il ne sert à rien de t’enfermer à double tour dans ta chambre. Prési ! Sois courageux, comme tu l’as toujours été pour rebondir de plus belle. Il te faut extraire l’ivraie du vrai fonctionnaire de la Présidence. Prési ! Nous t’avons donné le pouvoir, nous attendons que tu nous le rendes par des actes majeurs. Une mue totale s’impose dans ton entourage, mieux étendre ce nettoyage à toutes les fonctions de l’Etat. Prési ! La Côte d’Ivoire, ton peuple te regarde et te souhaite bon vent dans la moralisation de la vie publique. Tu dois certainement le savoir, l’on ne peut faire des omelettes sans casser des œufs. Alors laisse de côté ton sentimentalisme légendaire et frappe très fort, sans prendre de gangs. Prési ! Depuis ton passage de l’opposition à la magistrature suprême tu incarnais et incarnes l’espoir du peuple. Fais en sorte que cet espoir ne s’effrite. Prési ! La présidence n’est pas la cour du roi Péteau, où les honnêtes citoyens partagent le parking avec les bandits à col blanc. Tout cela doit prendre fin, afin de redonner les lettres de noblesse à cette illustre Institution. Prési ! Sinon quelle image garderait cette jeunesse de toi, qui, au soir du 19 septembre 2002, a repoussé la rébellion la main nue. Une preuve d’amour, un indéfectible attachement à ton programme de gouvernement. Prési ! Sais-tu que les Directeurs généraux des sociétés d’Etat font de la surfacturation, une monnaie courante. Ils financent des funérailles tous les week-end, partent en missions au gré de leur humeur, et cela au grand dam du contribuable.
Prési ! Je t’apprends que tes frères de la filière café-cacao sont très malades. Attention, le danger du passage de vie à trépas plane sur leurs têtes. Prési ! Avec tout ce qui t’arrive, tu dois passer des nuits troubles à méditer. Pour l’heure, je te dis yako ! Yako Président et du courage, un woody ne recule pas devant l’adversité, surtout quand il sort de Mama.
A bientôt
Prési ! Je t’apprends que tes frères de la filière café-cacao sont très malades. Attention, le danger du passage de vie à trépas plane sur leurs têtes. Prési ! Avec tout ce qui t’arrive, tu dois passer des nuits troubles à méditer. Pour l’heure, je te dis yako ! Yako Président et du courage, un woody ne recule pas devant l’adversité, surtout quand il sort de Mama.
A bientôt
