Le ministre des Transports, Albert Toikeusse Mabri, a réaffirmé mardi à Abidjan, la volonté du gouvernement de mettre en place le Fonds de développement des transports. Une vieille requête des opérateurs économiques du secteur. Le projet, selon M. Mabri, n’est pas loin d’être un acquis. La cérémonie de présentation de vœux, pour ainsi dire, aura été une occasion de donner de bonnes nouvelles. Certes, les contours institutionnels restent à définir mais le principe est acquis. En effet, le Fonds de développement du transport, dit-il, devait être débattu au dernier Conseil des ministres quand les membres du gouvernement se sont retrouvés devant d’autres dossiers assez volumineux. Il promet cependant que ce dossier, qui tient tant aux transporteurs, sera traité à la prochaine réunion hebdomadaire. Le fonds permettra aux transporteurs de renouveler leur parc automobile vieillissant, les différentes gares et d’organiser le secteur. Le préalable, selon le ministre, est l’unification des transporteurs divisés par de nombreux conflits d’intérêt et de leadership. Les 300 syndicats, que compte la corporation, doivent parler d’une seule voix pour mieux résoudre leurs problèmes. Avant le ministre, Touré Adama, le président de la Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire, a demandé une poursuite des négociations entre le gouvernement et les acteurs du transport dans le but d’effectuer une nouvelle baisse du prix du carburant. Il estime que la première est encore insuffisante pour bénéficier aux transporteurs. Touré Adama demande que soit octroyée une gare digne aux transporteurs et chauffeurs. L’espace aménagé derrière la gare Stif à Adjamé Renault serait l’endroit idéal pour cette infrastructure.
Raphaël Tanoh
Raphaël Tanoh
