La mise en valeur des potentialités touristiques, la création des coopératives de pêche, l'installation des unités de transformation de café-cacao, l'amélioration du réseau routier et la construction des infrastructures sanitaire et éducative sont les initiatives qu'il faut entreprendre pour développer la région de Fresco. C'est l'avis de Henri-César Sama, cadre de la région, attaché de défense de l'ambassade de Côte d'Ivoire en Afrique du Sud. Il a émis cet avis, le samedi 21 février dernier, lors de la conférence qu'il a animée, à sa résidence privée, à Fresco, au terme de la sortie détente que la Mutuelle des agents de la Refondation (MUTAREF) a effectuée dans la région.
Le développement de la région, est-il convaincu, doit passer par l'esprit de cohésion et la mise en commun des atouts pour faire de Fresco un département moderne. “s’il n'y a pas de solidarité entre nous, si nous ne pouvons pas mettre nos idées ensemble pour développer Fresco, il sera difficile à l'Etat d'impulser le développement dans la région. Pour moi, le conseil général est bien venu pour permettre une synergie et c'est notre souhait que tous les cadres se mettent ensemble parce qu'il s'agit d'une politique de développement”, a-t-il argumenté. A la question de savoir si Henri-César Sama briguerait le poste de président du conseil général de Fresco, il a répondu : “Si les populations me sollicitent, c'est une ambition légitime. Et nous pensons que beaucoup de cadres de Fresco nourrissent aussi cette ambition… C'est la population qui a le dernier mot. Moi, j'ai envie d'être le président du conseil général mais est-ce que je peux. Il ne faut pas être utopique. Très souvent, il faut rester concret et pragmatique”, a-t-il dévoilé.
Les priorités de Henri-César Sama, au cas où il serait élu président du conseil général de Fresco, seront l'installation des unités de transformation de café-cacao, le développement de l'industrie touristique, la construction de centres de santé, etc. “Aujourd'hui, les jeunes veulent retourner à la pêche. Quant je prends le cas de Fresco, les palétuviers sont inéxistants, la mangrove a disparu. Ce qui a entraîné un réchauffement de la lagune. Nous n'avons plus une lagune profonde. Mon souhait est de mettre en place un plan de reboisement en matière de mangrove comme cela se fait dans d'autres pays. Mais aussi que cette lagune ait une profondeur propice à la pêche. Les jeunes qui ne savent plus où aller en mer pour pêcher ont demandé que des coopératives de pêche se créent pour ne plus dépendre des Fantis (Ghanéens : Ndlr). Je souhaite que toute la côtière se mette ensemble pour créer des coopératives de pêches qui vont permettre de générer beaucoup de revenus”, a-t-il déclaré.
Concernant les potentialités de la région, Henri-César Sama a évoqué certains sites tels que la falaise qui est la seconde en Afrique après celle de Madagascar et qui sert de recherches et d'étude à l'université de Cocody et d'ailleurs. “Aujourd'hui, Fresco est la seule zone où nous trouvons des animaux aquatiques qui sont protégés au niveau mondial, une île peuplée d'animaux et d'oiseaux en voie de disparition. Nous avons encore des éléphants, des buffles, etc.
Nos plages qui partent de Koosô à Sassandra en passant par Dagbéko sont un potentiel qui ne demande qu'à être mis en valeur. Les investisseurs peuvent investir dans la région”, a-t-il exhorté. Pour lui le centre d'intérêt du tourisme en Côte d'Ivoire ne se trouve plus au Sud-Est avec les sites d'Assinie, d'Assouindé, etc. Mais plutôt au Sud-Ouest avec des localités comme Sassandra, Fresco, Grand-Bérébi, Tabou, etc, propices au développement du tourisme. “Fresco se développe mais il reste beaucoup à faire”, a-t-il révélé.
Il a déploré que la localité manque de centres de santé, d'écoles avec l'état des routes dégradé. “Sur le plan sanitaire, c'est la catastrophe. Ce Centre de santé de Fresco est complètement démuni en matière d'équipement et de médicaments. Il y a aussi le problème d'insécurité et d'infrastructure routière”, a-t-il dénoncé.
Erigé en sous-préfecture en1963, la région de Fresco qui dépend du conseil général de Divo est élevé au rang de département en fin 2008 avec deux sous-préfectures, Fresco et Gbagbam. “Nous sommes sur le site actuel depuis 1967. Parce que nous étions avant cette période entre la lagune et la mer et compte tenu de l'avancée de lamer, Fresco a dû se retrouver sur la terre ferme entourée d'île et d'eau”, a-t-il précisé.
Gomon Edmond et Jean Goudalé envoyés spéciaux
Le développement de la région, est-il convaincu, doit passer par l'esprit de cohésion et la mise en commun des atouts pour faire de Fresco un département moderne. “s’il n'y a pas de solidarité entre nous, si nous ne pouvons pas mettre nos idées ensemble pour développer Fresco, il sera difficile à l'Etat d'impulser le développement dans la région. Pour moi, le conseil général est bien venu pour permettre une synergie et c'est notre souhait que tous les cadres se mettent ensemble parce qu'il s'agit d'une politique de développement”, a-t-il argumenté. A la question de savoir si Henri-César Sama briguerait le poste de président du conseil général de Fresco, il a répondu : “Si les populations me sollicitent, c'est une ambition légitime. Et nous pensons que beaucoup de cadres de Fresco nourrissent aussi cette ambition… C'est la population qui a le dernier mot. Moi, j'ai envie d'être le président du conseil général mais est-ce que je peux. Il ne faut pas être utopique. Très souvent, il faut rester concret et pragmatique”, a-t-il dévoilé.
Les priorités de Henri-César Sama, au cas où il serait élu président du conseil général de Fresco, seront l'installation des unités de transformation de café-cacao, le développement de l'industrie touristique, la construction de centres de santé, etc. “Aujourd'hui, les jeunes veulent retourner à la pêche. Quant je prends le cas de Fresco, les palétuviers sont inéxistants, la mangrove a disparu. Ce qui a entraîné un réchauffement de la lagune. Nous n'avons plus une lagune profonde. Mon souhait est de mettre en place un plan de reboisement en matière de mangrove comme cela se fait dans d'autres pays. Mais aussi que cette lagune ait une profondeur propice à la pêche. Les jeunes qui ne savent plus où aller en mer pour pêcher ont demandé que des coopératives de pêche se créent pour ne plus dépendre des Fantis (Ghanéens : Ndlr). Je souhaite que toute la côtière se mette ensemble pour créer des coopératives de pêches qui vont permettre de générer beaucoup de revenus”, a-t-il déclaré.
Concernant les potentialités de la région, Henri-César Sama a évoqué certains sites tels que la falaise qui est la seconde en Afrique après celle de Madagascar et qui sert de recherches et d'étude à l'université de Cocody et d'ailleurs. “Aujourd'hui, Fresco est la seule zone où nous trouvons des animaux aquatiques qui sont protégés au niveau mondial, une île peuplée d'animaux et d'oiseaux en voie de disparition. Nous avons encore des éléphants, des buffles, etc.
Nos plages qui partent de Koosô à Sassandra en passant par Dagbéko sont un potentiel qui ne demande qu'à être mis en valeur. Les investisseurs peuvent investir dans la région”, a-t-il exhorté. Pour lui le centre d'intérêt du tourisme en Côte d'Ivoire ne se trouve plus au Sud-Est avec les sites d'Assinie, d'Assouindé, etc. Mais plutôt au Sud-Ouest avec des localités comme Sassandra, Fresco, Grand-Bérébi, Tabou, etc, propices au développement du tourisme. “Fresco se développe mais il reste beaucoup à faire”, a-t-il révélé.
Il a déploré que la localité manque de centres de santé, d'écoles avec l'état des routes dégradé. “Sur le plan sanitaire, c'est la catastrophe. Ce Centre de santé de Fresco est complètement démuni en matière d'équipement et de médicaments. Il y a aussi le problème d'insécurité et d'infrastructure routière”, a-t-il dénoncé.
Erigé en sous-préfecture en1963, la région de Fresco qui dépend du conseil général de Divo est élevé au rang de département en fin 2008 avec deux sous-préfectures, Fresco et Gbagbam. “Nous sommes sur le site actuel depuis 1967. Parce que nous étions avant cette période entre la lagune et la mer et compte tenu de l'avancée de lamer, Fresco a dû se retrouver sur la terre ferme entourée d'île et d'eau”, a-t-il précisé.
Gomon Edmond et Jean Goudalé envoyés spéciaux