«Plus de 5000 ex-combattants démobilisés sont sur la liste d’attente des micros projets, pour intégrer le tissu économique. Beaucoup parmi eux désirent avoir comme point de chute Man, Vavoua», a révélé Diarra Assane, chef de cellule du Bgd (Bureau de gestion des démobilisés). C’était mardi, au cabinet civil des FN, lors des échanges avec le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire, Y Choi. Compte tenu de ce nombre assez élévé, le chef du Bgd a exhorté le patron de l’Onuci, à mettre l’accent sur ces ex-combattants en attente. Faisant le point de la situation des démobilisés insérés, Diarra Assane s’est réjoui du rôle joué par l’avènement des 1.000 micros projets. Ces activités, ont calmé des mouvements d’humeur « Les 1.000 micros projets doivent être appréhendés comme des bouées de sauvetage. Ils ont apaisé le climat. Il n’y a plus de remous au sein des démobilisés. Près de 500 personnes ont bénéficié de kits d’installation», a-t-il expliqué. Avant de poursuivre : «En terme de bilan, le cas de 80% des personnes installées, est satisfaisant. Les 10 femmes du marché de gros, ont un compte bancaire. A Korhogo, bon nombre de projets ont été exécutés. Les démobilisés y adhèrent assez». Par contre, cette bonne marche du processus de réinsertion est plombée, à en croire, Diarra Assane. «Il faut rendre le processus d’obtention de micros projets plus fluide et user des langues locales pour expliquer les enjeux des projets. Car beaucoup sont analphabètes», a-t-il préconisé. «On ne peut pas écourter le processus ni l’accélérer. Les règles en la matière sont strictes», a rétorqué Sidi Zahabi, chef division Ddr. Pour l’extension des micros projets aux zones d’Odienné et de Man, il a demandé une célérité dans le processus de regroupement et la démobilisation des personnes cibles.
Marcel Konan
Correspondant régional
Marcel Konan
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