L’information fait des vagues en ce moment dans le milieu de la presse ivoirienne.Alfred Dan Moussa, anciennement Directeur du Département de développement des rédactions de Fraternité Matin a été débarqué par une décision de direction DG/ n° 02.09 à lui adressée par le directeur du journal pro- gouvernemental, Jean- Baptiste Akrou. A y regarder de près, des interrogations trottinent dans la tête de tous les observateurs. La première est de savoir si M. Akrou est habilité à démettre un collaborateur nommé par décret présidentiel ? Pour mémoire, Alfred Dan Moussa a été nommé à ce poste, depuis la Transition militaire par décret N° 2000-127 du 23 février 2000. Le même décret, en son temps, avait nommé l’actuel ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, comme Directeur général de Fraternité matin et M. Hien Solo en qualité de Rédacteur en chef. Depuis mardi dernier donc, Alfed Dan Moussa est devenu Conseiller technique du Directeur général de Fraternité matin.
Il s’agit véritablement de savoir si une décision de direction d’une entreprise est au dessus d’un décret signé des mains d’un président de la République ? Là-dessus, Dan Moussa, lui-même dit ne pas comprendre et souhaite interroger les juristes. L’autre interrogation, elle, a trait aux nouvelles fonctions de M. Dan sur le plan international. Est-ce les charges de M. Dan à la tête de l’Union Internationale de la Presse Francophone qui courroucent M. Akrou ? Nous osons croire le contraire. Puisque, il y a peu, M. Maurice Ferro Bally a été adjoint à Dan Moussa pour le suppléer. C’était, selon certaines sources introduites auprès de l’organe gouvernemental, une manière de permettre à Dan Moussa d’avoir plus de temps à consacrer à l’UPF. Ce qui de toute évidence écarte du revers de la main l’argument de la disponibilité. La vraie motivation du patron de l’organe gouvernemental serait donc ailleurs.
Depuis les dernières assises de l’Union de la Presse Francophone (UPF) au Canada, en octobre dernier, selon des sources, M. Akrou voit en Dan Moussa "une épée de Damoclès", planant sur sa tête pour lui prendre sa place à la tête de la Direction de Fraternité matin. Dan serait-il devenu une menace pour Akrou ou le DG de Fraternité Matin jalouse son collaborateur ? Rien n’est moins sur. Pour avoir sa version des faits, nous avons joint M. Jean Baptiste Akrou, hier en début de soirée. A la question de savoir s’il confirmait le dégommage de M. Dan Moussa, sa réponse nous a laissé pantois : « Je ne parle pas ! Je dis, je ne parle pas, adressez- vous à Dan », a-t-il crié avant de nous raccrocher le téléphone au nez. Voila une autre affaire qui va remuer le confrère quarantenaire.
Jean-Antoine Doudou
Il s’agit véritablement de savoir si une décision de direction d’une entreprise est au dessus d’un décret signé des mains d’un président de la République ? Là-dessus, Dan Moussa, lui-même dit ne pas comprendre et souhaite interroger les juristes. L’autre interrogation, elle, a trait aux nouvelles fonctions de M. Dan sur le plan international. Est-ce les charges de M. Dan à la tête de l’Union Internationale de la Presse Francophone qui courroucent M. Akrou ? Nous osons croire le contraire. Puisque, il y a peu, M. Maurice Ferro Bally a été adjoint à Dan Moussa pour le suppléer. C’était, selon certaines sources introduites auprès de l’organe gouvernemental, une manière de permettre à Dan Moussa d’avoir plus de temps à consacrer à l’UPF. Ce qui de toute évidence écarte du revers de la main l’argument de la disponibilité. La vraie motivation du patron de l’organe gouvernemental serait donc ailleurs.
Depuis les dernières assises de l’Union de la Presse Francophone (UPF) au Canada, en octobre dernier, selon des sources, M. Akrou voit en Dan Moussa "une épée de Damoclès", planant sur sa tête pour lui prendre sa place à la tête de la Direction de Fraternité matin. Dan serait-il devenu une menace pour Akrou ou le DG de Fraternité Matin jalouse son collaborateur ? Rien n’est moins sur. Pour avoir sa version des faits, nous avons joint M. Jean Baptiste Akrou, hier en début de soirée. A la question de savoir s’il confirmait le dégommage de M. Dan Moussa, sa réponse nous a laissé pantois : « Je ne parle pas ! Je dis, je ne parle pas, adressez- vous à Dan », a-t-il crié avant de nous raccrocher le téléphone au nez. Voila une autre affaire qui va remuer le confrère quarantenaire.
Jean-Antoine Doudou
