La 21e édition, mais 40 ans d'existence. Le Fespaco s'ouvre aujourd'hui, à Ouaga dans une ambiance carnavalesque, en pensant aux pionniers du cinéma africain.
“Cinéma africain : tourisme et patrimoines culturels", c'est sous ce thème que s'ouvre aujourd'hui, à partir de 17 heures au stade du 4-août, la 21e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). Cette biennale célèbre, qui a, cette fois-ci, pour parrain l'ingénieur aérospatial le Dr Cheick Modibo Diarra, draine depuis quelques jours, des milliers de festivaliers dans la capitale burkinabè. La succession au long métrage " Ezra " du réalisateur nigérian Newton Aduaka, Etalon d'or de Yennenga en 2007, est désormais ouverte. Il y a 19 longs métrages pour l'édition 2009. La célébration du 40e anniversaire, qui se déroulera du 28 février au 7 mars 2009, démarrera en fanfare demain dans la matinée avec plusieurs activités dont le baptême d'une rue du nom de Sembène-Ousmane, en hommage au Sénégalais, affectueusement appelé " le doyen des cinéastes ", qui s'est éteint le 9 juin 2007. Ce pionnier du Fespaco sera honoré durant tout le long du festival par diverses activités telles que la projection de certaines de ses œuvres cinématographiques. C'est également une édition anniversaire qui marque les 20 ans de la Cinémathèque africaine de Ouagadougou. Le Fespaco arrive à un moment où son nouveau délégué général, Michel Ouédraogo, avec son programme " Vision 21 ", tente, par de multiples actions, de révolutionner la manifestation. A l'ouverture demain, festivaliers et publics découvriront donc le festival, " version Michel ", qui devrait donner les signes évidents de la nouvelle dynamique. Le Conseil des ministres, en sa séance du mercredi 25 février 2009, a approuvé l'autorisation de passation d'un marché de gré à gré d'un montant de 105 707 645 FCFA, attribué à l'Agence 1000 couleurs production, pour la conception et la réalisation de spectacles d'animation culturelle entrant dans le cadre de la célébration du 40e anniversaire du FESPACO, ce qui est déjà un élément annonciateur que la fête s'annonce belle. Le comité d'organisation n'a pas le droit de décevoir, car 40 ans, ce n'est pas 40 jours, encore moins 40 heures. Au niveau de la compétition officielle, 19 films (longs métrages), dont deux réalisés par des Burkinabè, iront à la conquête de l'Etalon d'or. C'est le lieu de souligner que, depuis 1997, année qui a vu " Buud Yam " de Gaston Kaboré remporter le trophée le plus convoité du festival, on assiste à plus d'une dizaine d'années de traversée de désert par les œuvres cinématographiques burkinabè. Et au fil des éditions, on a assisté de plus en plus à une présence forte des réalisateurs burkinabé dans les catégories courts métrages, documentaires, séries télé, etc. Alors les réalisateurs burkinabé, Boubacar Diallo et Missa Hébié, avec leurs films respectifs " Cœur de lion " et " Le fauteuil ", pourront-il relever le défi de cette édition ? On le saura au soir du 7 mars 2009.
L’Obervateur Paalga
“Cinéma africain : tourisme et patrimoines culturels", c'est sous ce thème que s'ouvre aujourd'hui, à partir de 17 heures au stade du 4-août, la 21e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). Cette biennale célèbre, qui a, cette fois-ci, pour parrain l'ingénieur aérospatial le Dr Cheick Modibo Diarra, draine depuis quelques jours, des milliers de festivaliers dans la capitale burkinabè. La succession au long métrage " Ezra " du réalisateur nigérian Newton Aduaka, Etalon d'or de Yennenga en 2007, est désormais ouverte. Il y a 19 longs métrages pour l'édition 2009. La célébration du 40e anniversaire, qui se déroulera du 28 février au 7 mars 2009, démarrera en fanfare demain dans la matinée avec plusieurs activités dont le baptême d'une rue du nom de Sembène-Ousmane, en hommage au Sénégalais, affectueusement appelé " le doyen des cinéastes ", qui s'est éteint le 9 juin 2007. Ce pionnier du Fespaco sera honoré durant tout le long du festival par diverses activités telles que la projection de certaines de ses œuvres cinématographiques. C'est également une édition anniversaire qui marque les 20 ans de la Cinémathèque africaine de Ouagadougou. Le Fespaco arrive à un moment où son nouveau délégué général, Michel Ouédraogo, avec son programme " Vision 21 ", tente, par de multiples actions, de révolutionner la manifestation. A l'ouverture demain, festivaliers et publics découvriront donc le festival, " version Michel ", qui devrait donner les signes évidents de la nouvelle dynamique. Le Conseil des ministres, en sa séance du mercredi 25 février 2009, a approuvé l'autorisation de passation d'un marché de gré à gré d'un montant de 105 707 645 FCFA, attribué à l'Agence 1000 couleurs production, pour la conception et la réalisation de spectacles d'animation culturelle entrant dans le cadre de la célébration du 40e anniversaire du FESPACO, ce qui est déjà un élément annonciateur que la fête s'annonce belle. Le comité d'organisation n'a pas le droit de décevoir, car 40 ans, ce n'est pas 40 jours, encore moins 40 heures. Au niveau de la compétition officielle, 19 films (longs métrages), dont deux réalisés par des Burkinabè, iront à la conquête de l'Etalon d'or. C'est le lieu de souligner que, depuis 1997, année qui a vu " Buud Yam " de Gaston Kaboré remporter le trophée le plus convoité du festival, on assiste à plus d'une dizaine d'années de traversée de désert par les œuvres cinématographiques burkinabè. Et au fil des éditions, on a assisté de plus en plus à une présence forte des réalisateurs burkinabé dans les catégories courts métrages, documentaires, séries télé, etc. Alors les réalisateurs burkinabé, Boubacar Diallo et Missa Hébié, avec leurs films respectifs " Cœur de lion " et " Le fauteuil ", pourront-il relever le défi de cette édition ? On le saura au soir du 7 mars 2009.
L’Obervateur Paalga