Une publication originale, croquant, à grands traits, la constitution, est disponible pour éduquer les masses.
Douabou Bi Samian Marcellin, alias Bladiezan, professeur d’arts plastiques, architecte d’intérieur, est aussi et surtout un caricaturiste de talent. Ancien dessinateur de presse au défunt hebdomadaire Notre Temps, de feu Diégou Bailly, il vient de publier «La constitution en images», une bande dessinée, adaptation de la loi fondamentale de Côte d’Ivoire, héritée du référendum de 2000.
Pour l’auteur, parti d’une observation sociologique qui révèle une méconnaissance criante des lois, aussi bien par les illettrés que par des intellectuels de haut rang, il se devait de contribuer à mettre en œuvre le principe universel: «Nul n’est censé ignorer la loi».
Bladiezan, face à toute la saga politico-juridique, ponctuée d’un débat national sur les conjonctions, «et» et «ou» qui a prévalu à l’adoption par référendum à 86% de la Constitution, ainsi qu’aux interprétations tendancieuses que font les citoyens de tel ou tel article, juge utile d’aiguiller la population. Sans parti pris ni polémique. C’est la raison pour laquelle, il a opté pour une présentation dans ce premier tome, des articles qui ont fait ou qui font les choux gras des tabloïds : articles 35, 10, 11, 13, 48, 7, 126… L’auteur va plus loin pour faire savoir que «la loi constitutionnelle n’est pas éternelle, elle est malléable selon l’opportunité et les intérêts du corps social, à un moment donné, par la voie référendaire».
«La Constitution en images», cocktail savant et digeste de la science juridique et des arts visuels, présente pour plus d’accessibilité et d’appropriation de la part de toutes les cibles, un personnage, Flaplazan, vagabond impénitent du respect de la légalité constitutionnelle. Pour lui, il ne saurait y avoir de développement sans un légalisme de bon aloi et à tous crins. A travers des scènes empruntées au quotidien des Ivoiriens, le caricaturiste met en lumière des raisons de respecter notre Loi fondamentale.
Edité à compte d’auteur, il attend d’être publié à grand tirage, en attendant le tome 2.
Rémi Coulibaly
Douabou Bi Samian Marcellin, alias Bladiezan, professeur d’arts plastiques, architecte d’intérieur, est aussi et surtout un caricaturiste de talent. Ancien dessinateur de presse au défunt hebdomadaire Notre Temps, de feu Diégou Bailly, il vient de publier «La constitution en images», une bande dessinée, adaptation de la loi fondamentale de Côte d’Ivoire, héritée du référendum de 2000.
Pour l’auteur, parti d’une observation sociologique qui révèle une méconnaissance criante des lois, aussi bien par les illettrés que par des intellectuels de haut rang, il se devait de contribuer à mettre en œuvre le principe universel: «Nul n’est censé ignorer la loi».
Bladiezan, face à toute la saga politico-juridique, ponctuée d’un débat national sur les conjonctions, «et» et «ou» qui a prévalu à l’adoption par référendum à 86% de la Constitution, ainsi qu’aux interprétations tendancieuses que font les citoyens de tel ou tel article, juge utile d’aiguiller la population. Sans parti pris ni polémique. C’est la raison pour laquelle, il a opté pour une présentation dans ce premier tome, des articles qui ont fait ou qui font les choux gras des tabloïds : articles 35, 10, 11, 13, 48, 7, 126… L’auteur va plus loin pour faire savoir que «la loi constitutionnelle n’est pas éternelle, elle est malléable selon l’opportunité et les intérêts du corps social, à un moment donné, par la voie référendaire».
«La Constitution en images», cocktail savant et digeste de la science juridique et des arts visuels, présente pour plus d’accessibilité et d’appropriation de la part de toutes les cibles, un personnage, Flaplazan, vagabond impénitent du respect de la légalité constitutionnelle. Pour lui, il ne saurait y avoir de développement sans un légalisme de bon aloi et à tous crins. A travers des scènes empruntées au quotidien des Ivoiriens, le caricaturiste met en lumière des raisons de respecter notre Loi fondamentale.
Edité à compte d’auteur, il attend d’être publié à grand tirage, en attendant le tome 2.
Rémi Coulibaly
