Alfred Dan Moussa, directeur des rédactions du groupe Fraternité-Matin a été nommé depuis mardi dernier, conseiller technique auprès de la direction générale par M. Jean-Baptiste Akrou, directeur général du groupe. Selon une source bien informée, cette nomination fait des vagues au sein du quotidien gouvernemental.
M. Dan Moussa, selon nos informateurs, trouve incongrue cette nomination. Il a expliqué son point de vue en signalant qu’il a été nommé directeur des rédactions par le décret n°2000-127 du 23 février 2000 et pense sincèrement qu’une nouvelle affectation devrait prendre la même forme non seulement pour respecter le parallélisme des formes, mais surtout par respect de la hiérarchie des normes juridiques, le décret étant nettement supérieur à la décision administrative.
Au sein même de la rédaction certains confrères, avec qui nous avons pris langue, désapprouvent la décision du directeur général et affirment que rien ne la justifie. D’autres par contre ont lié la décision du directeur général à un récent voyage du directeur des rédactions à Man sur convocation du préfet de région pour les préparatifs de la visite du président de la République dont le volet communication lui a été confié. Nos interlocuteurs affirment que M. Dan Moussa était en possession d’une autorisation d’absence dûment signée par sa hiérarchie et ne devrait pas faire l’objet d’une quelconque sanction pour cette absence.
Contrairement à M. Alfred Dan Moussa qui n’a pas voulu dire un traître mot sur cette nomination, M. Jean- Baptiste Akrou a affirmé que la nomination de Dan Moussa intervient au moment où celui-ci s’apprête à faire valoir ses droits à la retraite. Et que cela répond au souci de le libérer de certaines contraintes rédactionnelles pour lui permettre de faire face à certains engagements sur le plan international et même national. “Dan Moussa conserve son salaire et nous nous sommes bien compris. Il n’y a vraiment pas de quoi fouetter un chat”, a-t-il précisé.
Franck Dally franckdali1@yahoo.fr
M. Dan Moussa, selon nos informateurs, trouve incongrue cette nomination. Il a expliqué son point de vue en signalant qu’il a été nommé directeur des rédactions par le décret n°2000-127 du 23 février 2000 et pense sincèrement qu’une nouvelle affectation devrait prendre la même forme non seulement pour respecter le parallélisme des formes, mais surtout par respect de la hiérarchie des normes juridiques, le décret étant nettement supérieur à la décision administrative.
Au sein même de la rédaction certains confrères, avec qui nous avons pris langue, désapprouvent la décision du directeur général et affirment que rien ne la justifie. D’autres par contre ont lié la décision du directeur général à un récent voyage du directeur des rédactions à Man sur convocation du préfet de région pour les préparatifs de la visite du président de la République dont le volet communication lui a été confié. Nos interlocuteurs affirment que M. Dan Moussa était en possession d’une autorisation d’absence dûment signée par sa hiérarchie et ne devrait pas faire l’objet d’une quelconque sanction pour cette absence.
Contrairement à M. Alfred Dan Moussa qui n’a pas voulu dire un traître mot sur cette nomination, M. Jean- Baptiste Akrou a affirmé que la nomination de Dan Moussa intervient au moment où celui-ci s’apprête à faire valoir ses droits à la retraite. Et que cela répond au souci de le libérer de certaines contraintes rédactionnelles pour lui permettre de faire face à certains engagements sur le plan international et même national. “Dan Moussa conserve son salaire et nous nous sommes bien compris. Il n’y a vraiment pas de quoi fouetter un chat”, a-t-il précisé.
Franck Dally franckdali1@yahoo.fr
