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Art et Culture Publié le jeudi 26 février 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Souvenir - Pondo Kouakou : Le chansionnier baoulé a chanté "Asec-Africa" en 1969 à Man

« Asec-Africa était en 1969, l’affiche de la finale de la coupe nationale à Man. Loin du discours-bilan de Félix-Houphouët-Boigny, le chansonnier baoulé Pondo Kouakou, préparait son ‘’disque’’ ‘’Asec-Africa’’, chanté entièrement en baoulé. En 1969, il n’y avait ni CD ni cassettes. C’étaient des ‘’disques’’ de 33 ou 45 tours. La chanson de Pondo Kouakou a été lancée sur le marché, le 5 août 1969. « Asec-Africa » a accroché tous les mélomanes sportifs ivoiriens, et supporters de l’Africa et de l’Asec. Pondo Kouakou s’est livré à l’exercice des journalites sportifs de l’époque, comme Diomandé Metouba, Jean Kambiré, Guy Maunory. Pondo Kouakou ‘’diffusait’’ Asec-Africa en baoulé en perdant souvent ses propres notes. Le rire était garanti. Dans son reportage musical, Pondo Kouakou a fait difficilement la différence entre Akré Ignace latéral central de l’Asec et Denis Gnegnery de l’Africa. Le rire était garanti. Mais Pondo Kouakou était le chouchou de tous les Baoulé surtout supporters de l’Asec… Parce que le chansionnier connaissait parfaitement à l’époque Konan Yobouet, Guigui Edouard, Faustin Koffi. Malheureusement, Pondo Kouakou dans son reportage-chanson va lancer la phrase de trop : “L’Asec et l’Africa peuvent se jouer”. Du jamais entendu. Mais Pondo Kouakou savait faire le mélange de l’humour et de la musique. Le chansionnier avait ses secrets dans le langage baoulé et sa propre création de la langue française. « L’Asec et l’Africa peuvent se jouer ». Cette phrase a fait rire tout le monde. Mais en 1969, Pondo Kouakou n’a jamais ‘’accepté’’ qu’il avait raté son reportage. Mais le chansonnier baoulé avait seulement envie de rendre hommage à l’Asec et à l’Africa deux prestigieux clubs de la Côte d’Ivoire, qui ont joué la première finale de la coupe d’AOF en 1958 à Dakar au Sénégal. Honnêtement, il y avait de la jouissance dans la mélodie, la parole et l’image dans les textes de Pondo Kouakou… Mais profondément drôle avec la curieuse phrase « l’Asec et l’Africa peuvent se jouer… » pour traquer la musique vraie… en baoulé.

Ben Ismaël
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