Excellence, comment se portent les relations ivoiro-égyptiennes au moment où vous quittez la Côte d’Ivoire ?
Je suis satisfait du niveau de la coopération entre l’Egypte et la Côte d’Ivoire que je quitte après trois ans et demi de mission. Sur le plan politique, nos deux pays sont en parfaite coordination dans les instances régionales et internationales.
L’Egypte sollicite du reste l’appui de la Côte d’Ivoire étant donné qu’elle est membre de plusieurs organisations internationales en cas de candidature égyptienne dans ces organisations.
Au plan économique, ce sont 15 millions de dollars de volume d’échanges commerciaux qui ont circulé en 2008 entre le Caire et Abidjan.
Au niveau de la culture, la coopération est également florissante. Il y a, par ailleurs, la formation des cadres ivoiriens au Caire. Chaque année, ce sont 20 à 30 personnes que l’Egypte accueille dans les domaines de l’agriculture, la police, la gendarmerie, l’aviation et autres communications pour des stages.
De source diplomatique, on retient que votre mission a renforcé l’axe Abidjan-Le Caire. Quel a été votre secret?
Il n’y a pas eu de secret. J’aime la Côte d’Ivoire où j’ai trouvé un peuple accueillant avec des autorités qui m’ont fait bénéficier de leur sollicitude.
C’est pourquoi je les remercie de m’avoir aidé à ce résultat que vous constatez.
Concernant la formation, que fait votre pays pour des étudiants ivoiriens désireux d’aller étudier dans des universités égyptiennes ?
Chaque année, des bourses au nom du Président égyptien, Hosni Moubarak, sont décernées aux étudiants ivoiriens pour des études en médecine, lettres, droit et sciences.
Il existe au Caire le Fonds égyptien pour l’Afrique. Peut-on savoir son champ d’action?
Le Fonds égyptien pour l’Afrique a été créé depuis 1982.C’est un centre qui est ouvert aux pays africains comme son nom l’indique. Il intervient dans les dons de matériel médical et agricole, mais s’occupe aussi de formations dans des domaines cités plus haut.
Pour la reconstruction post-crise, ce Fonds peut-il aider la Côte d’Ivoire?
Je parlais tantôt des dons. A travers lesquels, le Fonds peut aider à la reconstruction post-crise de la Côte d’Ivoire.
Il existait, avant la crise ivoirienne, une Grande commission mixte ivoiro-égyptienne. Qu’en est-il aujourd’hui?
Comme tenu effectivement de la crise, le fonctionnement de la Grande commission ivoiro-égyptienne a été interrompu. Avec le retour de la normalisation, les préparatifs de la reprise de la Grande commission mixte et des rencontres au haut niveau vont bon train.
Selon vous, quels sont les domaines de coopération entre les deux pays qui ont besoin d’être renforcés?
La coopération entre l’Egypte et la Côte d’Ivoire est diversifiée. Toutefois, les domaines de l’aviation, de la médecine, de l’agriculture, du sport et du tourisme ont besoin d’être renforcés.
Interview réalisée par Ernest Aka Simon
Je suis satisfait du niveau de la coopération entre l’Egypte et la Côte d’Ivoire que je quitte après trois ans et demi de mission. Sur le plan politique, nos deux pays sont en parfaite coordination dans les instances régionales et internationales.
L’Egypte sollicite du reste l’appui de la Côte d’Ivoire étant donné qu’elle est membre de plusieurs organisations internationales en cas de candidature égyptienne dans ces organisations.
Au plan économique, ce sont 15 millions de dollars de volume d’échanges commerciaux qui ont circulé en 2008 entre le Caire et Abidjan.
Au niveau de la culture, la coopération est également florissante. Il y a, par ailleurs, la formation des cadres ivoiriens au Caire. Chaque année, ce sont 20 à 30 personnes que l’Egypte accueille dans les domaines de l’agriculture, la police, la gendarmerie, l’aviation et autres communications pour des stages.
De source diplomatique, on retient que votre mission a renforcé l’axe Abidjan-Le Caire. Quel a été votre secret?
Il n’y a pas eu de secret. J’aime la Côte d’Ivoire où j’ai trouvé un peuple accueillant avec des autorités qui m’ont fait bénéficier de leur sollicitude.
C’est pourquoi je les remercie de m’avoir aidé à ce résultat que vous constatez.
Concernant la formation, que fait votre pays pour des étudiants ivoiriens désireux d’aller étudier dans des universités égyptiennes ?
Chaque année, des bourses au nom du Président égyptien, Hosni Moubarak, sont décernées aux étudiants ivoiriens pour des études en médecine, lettres, droit et sciences.
Il existe au Caire le Fonds égyptien pour l’Afrique. Peut-on savoir son champ d’action?
Le Fonds égyptien pour l’Afrique a été créé depuis 1982.C’est un centre qui est ouvert aux pays africains comme son nom l’indique. Il intervient dans les dons de matériel médical et agricole, mais s’occupe aussi de formations dans des domaines cités plus haut.
Pour la reconstruction post-crise, ce Fonds peut-il aider la Côte d’Ivoire?
Je parlais tantôt des dons. A travers lesquels, le Fonds peut aider à la reconstruction post-crise de la Côte d’Ivoire.
Il existait, avant la crise ivoirienne, une Grande commission mixte ivoiro-égyptienne. Qu’en est-il aujourd’hui?
Comme tenu effectivement de la crise, le fonctionnement de la Grande commission ivoiro-égyptienne a été interrompu. Avec le retour de la normalisation, les préparatifs de la reprise de la Grande commission mixte et des rencontres au haut niveau vont bon train.
Selon vous, quels sont les domaines de coopération entre les deux pays qui ont besoin d’être renforcés?
La coopération entre l’Egypte et la Côte d’Ivoire est diversifiée. Toutefois, les domaines de l’aviation, de la médecine, de l’agriculture, du sport et du tourisme ont besoin d’être renforcés.
Interview réalisée par Ernest Aka Simon
