Le président de l’Udpci, El Hadj Abdalla Mabri Toikeusse, a ouvert hier à Tiémé au cours d’un meeting, une tournée de trois jours dans la région du Denguélé. «Je suis candidat pour l’élection présidentielle prochaine. Je suis candidat pour pouvoir gagner les élections avec Tiémé. Je suis candidat pour que Tiémé aussi compte en Côte d’Ivoire. Je suis candidat pour que les Ivoiriens de toutes les religions vivent ensemble en paix. Je suis candidat pour que toute la Côte d’Ivoire se développe et qu’une partie ne se développe pas pendant que l’autre partie est arrêtée», a-t-il dit. C’était sur la place publique de la commune, face à une population qui y a accouru massivement. «Je suis venu demander vos bénédictions», a poursuivi le leader du parti arc-en-ciel. C’est que Mabri Toikeusse sait que sans les voix de Tiémé, la victoire sera incertaine. Or, il a promis à ses hôtes et à toute la Côte d’Ivoire, eau potable, routes praticables, centre de santé, paix, justice, meilleures conditions de vie. «Je peux tenir mes promesses, si vous m’en donnez les moyens en me donnant le Pouvoir. Est-ce que vous êtes prêts, à Tiémé, à me donner les moyens de vous aider ? Est-ce que Tiémé est prêt à nous accompagner sur le chemin du Pouvoir ?», a-t-il lancé dans un tonnerre d’applaudissements, signe d’approbation.
Fort de ce soutien, l’orateur a insisté : «Cette Côte d’Ivoire qui mange ses enfants, qui appauvrit ses populations, qui se moque de ceux qui lui donnent à manger, cette Côte d’Ivoire-là, il faut la chasser et établir la Côte d’Ivoire qui aide ceux qui travaillent et qui fait en sorte que ce que nous gagnons dans le pays soit bien partagé entre tout le monde». La nouvelle Côte d’Ivoire dont il parle, a-t-il martelé, est celle que construira son parti l’Udpci qu’il s’est fait fort de présenter à Tiémé. Selon lui, l’Udpci est «le parti de ceux qui ont la crainte de Dieu. Le parti de ceux qui pensent aux plus démunis. Le parti de ceux qui pensent que les Ivoiriens doivent partager, doivent observer la solidarité ; le parti de ceux qui veulent la paix, le parti de ceux qui pensent que la Côte d’Ivoire est un pays d’ouverture, de fraternité. Le parti de démocratie. Le parti dans lequel tous nous nous sentirons bien». Et d’expliquer que le logo de l’Udcpi, l’arc-en-ciel, est «le symbole du rassemblement». Pour lui, ce symbole «est notre invitation à mettre tous les Ivoiriens ensemble à nouveau pour que nous puissions travailler pour la Côte d’Ivoire, pour que nous puissions travailler pour la paix pour que les efforts mis en commun donnent naissance à cette nouvelle Côte d’Ivoire d’espérance».
Mabri Toikeusse, qui n’a jamais prononcé le nom du fondateur de son parti, le général Robert Guéi, a plutôt indiqué qu’il essaie de reconstruire la Côte d’Ivoire du président Félix Houphouet-Boigny. Il a utilisé l’image d’un grand- père qui est mort et qui a laissé des chaussures à ses enfants et petits-enfants. « Je suis en train d’essayer de mettre mes pieds dans les chaussures d’Houphouet- Boigny et j’ai besoin de vos bénédictions pour que mes pieds entrent bien et que je puisse les porter pour aller chercher le bonheur dehors et l’envoyer à Tiémé», a-t-il confié.
En outre, le président de l’Udpci a annoncé la fin de la guerre et l’arrivée très proche de la paix. Mabri Toikeusse a également invité les populations à faire leur l’opération d’identification et l’enrôlement des électeurs afin d’avoir leurs cartes d’identité et voter pour lui le moment venu. Le secrétaire de la section Udpci de Tiémé, Sylla Sékou et le président de la jeunesse de l’Udpci (Judpci), Sylla Yacouba, eux, ont manifesté la détermination de leurs structures à œuvrer pour l’élection du chef de leur parti à la prochaine présidentielle.
Pascal Soro
Envoyé spécial
Fort de ce soutien, l’orateur a insisté : «Cette Côte d’Ivoire qui mange ses enfants, qui appauvrit ses populations, qui se moque de ceux qui lui donnent à manger, cette Côte d’Ivoire-là, il faut la chasser et établir la Côte d’Ivoire qui aide ceux qui travaillent et qui fait en sorte que ce que nous gagnons dans le pays soit bien partagé entre tout le monde». La nouvelle Côte d’Ivoire dont il parle, a-t-il martelé, est celle que construira son parti l’Udpci qu’il s’est fait fort de présenter à Tiémé. Selon lui, l’Udpci est «le parti de ceux qui ont la crainte de Dieu. Le parti de ceux qui pensent aux plus démunis. Le parti de ceux qui pensent que les Ivoiriens doivent partager, doivent observer la solidarité ; le parti de ceux qui veulent la paix, le parti de ceux qui pensent que la Côte d’Ivoire est un pays d’ouverture, de fraternité. Le parti de démocratie. Le parti dans lequel tous nous nous sentirons bien». Et d’expliquer que le logo de l’Udcpi, l’arc-en-ciel, est «le symbole du rassemblement». Pour lui, ce symbole «est notre invitation à mettre tous les Ivoiriens ensemble à nouveau pour que nous puissions travailler pour la Côte d’Ivoire, pour que nous puissions travailler pour la paix pour que les efforts mis en commun donnent naissance à cette nouvelle Côte d’Ivoire d’espérance».
Mabri Toikeusse, qui n’a jamais prononcé le nom du fondateur de son parti, le général Robert Guéi, a plutôt indiqué qu’il essaie de reconstruire la Côte d’Ivoire du président Félix Houphouet-Boigny. Il a utilisé l’image d’un grand- père qui est mort et qui a laissé des chaussures à ses enfants et petits-enfants. « Je suis en train d’essayer de mettre mes pieds dans les chaussures d’Houphouet- Boigny et j’ai besoin de vos bénédictions pour que mes pieds entrent bien et que je puisse les porter pour aller chercher le bonheur dehors et l’envoyer à Tiémé», a-t-il confié.
En outre, le président de l’Udpci a annoncé la fin de la guerre et l’arrivée très proche de la paix. Mabri Toikeusse a également invité les populations à faire leur l’opération d’identification et l’enrôlement des électeurs afin d’avoir leurs cartes d’identité et voter pour lui le moment venu. Le secrétaire de la section Udpci de Tiémé, Sylla Sékou et le président de la jeunesse de l’Udpci (Judpci), Sylla Yacouba, eux, ont manifesté la détermination de leurs structures à œuvrer pour l’élection du chef de leur parti à la prochaine présidentielle.
Pascal Soro
Envoyé spécial
