Le ministre Désiré Tagro a annoncé qu’il prendra personnellement part à la cérémonie de passation des charges entre les comzones et les préfets.
Invité du «Grand journal» de la Rti (Première chaine) hier, le ministre de l’Intérieur s’est prononcé sur l’application en cours des différents accords de Ouagadougou dont le dernier, Ouaga 4, était au cœur d’un point de presse du porte-parole du Premier ministre jeudi. Désiré Tagro, visiblement en phase avec le collaborateur de Guillaume Soro, s’est réjoui de la bonne marche du processus en cours. «Il n’y a rien qui coince», a-t-il estimé, faisant remarquer que tous les obstacles sont en train d’être progressivement levés. «Avec la crise, il y a des situations qui se sont mises en place. Des gens ont eu des situations qu’ils ont du mal à abandonner. Ils ont du personnel à gérer. Donc on est obligé d’y aller doucement, doucement… Il ne sert à rien de brusquer pour retomber dans les erreurs du passé. Il vaut mieux qu’une fois un accord est signé, que cet accord soit indicatif et qu’à partir de là, l’on oriente le tout vers la paix», a-t-il soutenu. Il a annoncé qu’il sera personnellement présent aux cérémonies de passation des charges qui auront bientôt lieu en zones CNO entre les comzones et les préfets. «Au cours de cette cérémonie seront précisées les modalités du transfert des pouvoirs et les attributions futures des comzones comme l’a dit le porte-parole du Premier ministre», a-t-il rappelé. Invité à faire un point du redéploiement de l’administration en zone CNO, il a estimé que là-aussi le processus avance progressivement. «L’administration préfectorale de base est en place. Les préfets, les secrétaires généraux de préfecture et les sous-préfets sont en place. Là où l’Etat les a affectés, il n’y a eu aucun obstacle à leur prise de fonction. Evidemment, il y a cette question des pouvoirs de comzones, qui ont continué à prospérer dans les zones, à côté, ou parallèlement aux préfets. Et c’est pour donner aux préfets leurs pouvoirs habituels, normaux que nous allons faire ces cérémonies», a-t-il affirmé.
Djama Stanislas
Invité du «Grand journal» de la Rti (Première chaine) hier, le ministre de l’Intérieur s’est prononcé sur l’application en cours des différents accords de Ouagadougou dont le dernier, Ouaga 4, était au cœur d’un point de presse du porte-parole du Premier ministre jeudi. Désiré Tagro, visiblement en phase avec le collaborateur de Guillaume Soro, s’est réjoui de la bonne marche du processus en cours. «Il n’y a rien qui coince», a-t-il estimé, faisant remarquer que tous les obstacles sont en train d’être progressivement levés. «Avec la crise, il y a des situations qui se sont mises en place. Des gens ont eu des situations qu’ils ont du mal à abandonner. Ils ont du personnel à gérer. Donc on est obligé d’y aller doucement, doucement… Il ne sert à rien de brusquer pour retomber dans les erreurs du passé. Il vaut mieux qu’une fois un accord est signé, que cet accord soit indicatif et qu’à partir de là, l’on oriente le tout vers la paix», a-t-il soutenu. Il a annoncé qu’il sera personnellement présent aux cérémonies de passation des charges qui auront bientôt lieu en zones CNO entre les comzones et les préfets. «Au cours de cette cérémonie seront précisées les modalités du transfert des pouvoirs et les attributions futures des comzones comme l’a dit le porte-parole du Premier ministre», a-t-il rappelé. Invité à faire un point du redéploiement de l’administration en zone CNO, il a estimé que là-aussi le processus avance progressivement. «L’administration préfectorale de base est en place. Les préfets, les secrétaires généraux de préfecture et les sous-préfets sont en place. Là où l’Etat les a affectés, il n’y a eu aucun obstacle à leur prise de fonction. Evidemment, il y a cette question des pouvoirs de comzones, qui ont continué à prospérer dans les zones, à côté, ou parallèlement aux préfets. Et c’est pour donner aux préfets leurs pouvoirs habituels, normaux que nous allons faire ces cérémonies», a-t-il affirmé.
Djama Stanislas