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Politique Publié le samedi 28 février 2009 | Nord-Sud

Procès des emplois fictifs de la présidence : Le parquet requiert 5 ans de prison pour le cerveau

A la deuxième journée du procès des emplois fictifs de la présidence qui s’est tenue hier au tribunal de première instance du Plateau. Le parquet a requis 5 ans d’emprisonnement ferme pour le cerveau de ce scandale et ainsi que son complice.

Dely Lucas, cerceau de l’affaire des emplois fictifs de la présidence de la République et ses complices ne sont plus loin des portes de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Hier, le parquet a requis 5 années d’emprisonnement ferme pour le sous-officier Dely Lucas, prévenu numéro un dans cette affaire et son principal complice Thio N’Guessan. Le substitut du procureur, Diakité Mamadou n’a pas été tendre dans son réquisitoire : « Pour le parquet, la culpabilité de Thio N’Guessan ne souffre d’aucune contestation, de même que celle de Dely Lucas qui a lui-même tout avoué à la barre. Les délits d’escroquerie et de complicité d’escroquerie, de faux et usage de faux en écriture publique sont constitués. Le parquet requiert pour ces deux prévenus cinq ans de prison ferme et 200.000 f d’amende », a tranché le défenseur de la société. De même Dissa Kragbé Lazare, agent de bureau, Assi Kacou Alexis François, infographiste, Abognon Bessi Grégoire et N’Dri N’Dri Richard, tous deux comptables devraient, selon le réquisitoire du parquet, passer trois ans de prison ferme et de 300.000 Fcfa d’amende chacun pour délit de complicité d’escroquerie. Par contre, la relaxe a été requise pour les trois « amantes » de Delys Lucas que sont Gnadré Lahonon Linda Mireille, Louoba Marie Chantal, Caumoueth Marcelle Charlène et celle de son acolyte Dissa Kragbé Lazare. Pour le parquet, « même si elles ont bénéficié des fruits de cette escroquerie, ce n’est pas en connaissance de cause. Le parquet requiert donc la relaxe au bénéfice du doute ». Après les plaidoiries des avocats de la défense, le tribunal présidé par le juge Yapi Tobo a fixé le délibéré au 3 mars. A cette audience la décision sera rendue sur ce scandale qui a jeté l’opprobre sur la plus importante institution de la République.

Kra Bernard (Stagiaire)
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