Encore une affaire qui va défrayer la chronique dans un pays qui est en passe de battre le record des scandales. Le centre d’intérêt de cette nouvelle intrigue sociale est le Groupement aérien de transport et de liaison (GATL). Même si pour l’heure, les choses semblent se passer loin des regards indiscrets, il ne reste pas moins que au sein de cette base aérienne où il ne devrait être question que de question militaire, de défense nationale, la tension est vive, pour tout autre chose. Cinq personnes ont été dejà arrêtées, parmi lesquelles le « billeteur ». Si on connaît le nombre des mis en cause, leurs noms sont pour le moment gardés secret.
De quoi s’agit-il ? L’avion HS-125 immatriculé SN-JMA exploité par la compagnie Arik Air Nigeria qui, on s’en souvient, a atterrit sur le tarmac de l’aéroport international Félix Houphouët Boigny dans la deuxième quinzaine de février sans autorisation, a aiguillonné les regards des uns et des autres. Du coup, Laurent Gbagbo, chef de l’Etat, s’est souvenu d’une autre affaire d’avion. En effet, des hommes d’affaires saoudiens venus récemment à sa demande, ont été l’objet de tracasseries. Arrivés dans un jet privé, ces derniers ont atterri sur le tarmac du GATL, et cela contre espèce sonnante. La transaction n’ayant pas été bien ficelée, ces hommes d’affaires ont subi quelques désagréments. A Laurent Gbagbo, leur hôte, ils ont donc raconté leur mésaventure. Jusque-là, le chef de l’Etat avait considéré ce petit accrochage à lui rapporté par ses illustres convives comme un fait banal. Mais l’épisode de l’avion pirate HS-125 a brusquement éveillé quelques soupçons en lui. Et voici donc Laurent Gbagbo qui décide donc de saisir cette opportunité pour demander à la Gendarmerie Nationale de mener l’enquête. Dans la plus grande discrétion, la brigade de recherche a enclenché l’enquête qui a abouti depuis quelques jours à l’arrestation de cinq agents de la base GATL d’Abidjan. Les auditions se poursuivent, et la sérénité a quitté cette base militaire.
« Le GATL a la responsabilité exclusive de sa zone. C’est un véritable commerce organisé. Beaucoup d’avions atterrissent ainsi et s’envolent du GATL sans que les autorités compétentes ne soient informées », indique notre source. De là à trouver une explication au fait que la Côte d’Ivoire soit l’une des plaques tournantes de la drogue en Afrique de l’Ouest francophone, le pas est vite franchi.
Au niveau du Bureau d’informations et de presse des Armées (BIPA) et au service communication de la Gendarmerie, tous affirment n’être au parfum de rien. « On n’est pas informé », « Donnez nous le temps de nous informer », répondent invariablement nos interlocuteurs.
Escroquerie sur le net, trafic de drogue, vices …… la Côte d’Ivoire a vraiment décidé de prendre la tête du peloton. « Bordel au carré ! », comme aime écrire, l’écrivain, Ahmadou Kourouma. La Côte d’Ivoire, notre cher pays, est devenu un abonné des scandales.
Coulibaly Brahima
De quoi s’agit-il ? L’avion HS-125 immatriculé SN-JMA exploité par la compagnie Arik Air Nigeria qui, on s’en souvient, a atterrit sur le tarmac de l’aéroport international Félix Houphouët Boigny dans la deuxième quinzaine de février sans autorisation, a aiguillonné les regards des uns et des autres. Du coup, Laurent Gbagbo, chef de l’Etat, s’est souvenu d’une autre affaire d’avion. En effet, des hommes d’affaires saoudiens venus récemment à sa demande, ont été l’objet de tracasseries. Arrivés dans un jet privé, ces derniers ont atterri sur le tarmac du GATL, et cela contre espèce sonnante. La transaction n’ayant pas été bien ficelée, ces hommes d’affaires ont subi quelques désagréments. A Laurent Gbagbo, leur hôte, ils ont donc raconté leur mésaventure. Jusque-là, le chef de l’Etat avait considéré ce petit accrochage à lui rapporté par ses illustres convives comme un fait banal. Mais l’épisode de l’avion pirate HS-125 a brusquement éveillé quelques soupçons en lui. Et voici donc Laurent Gbagbo qui décide donc de saisir cette opportunité pour demander à la Gendarmerie Nationale de mener l’enquête. Dans la plus grande discrétion, la brigade de recherche a enclenché l’enquête qui a abouti depuis quelques jours à l’arrestation de cinq agents de la base GATL d’Abidjan. Les auditions se poursuivent, et la sérénité a quitté cette base militaire.
« Le GATL a la responsabilité exclusive de sa zone. C’est un véritable commerce organisé. Beaucoup d’avions atterrissent ainsi et s’envolent du GATL sans que les autorités compétentes ne soient informées », indique notre source. De là à trouver une explication au fait que la Côte d’Ivoire soit l’une des plaques tournantes de la drogue en Afrique de l’Ouest francophone, le pas est vite franchi.
Au niveau du Bureau d’informations et de presse des Armées (BIPA) et au service communication de la Gendarmerie, tous affirment n’être au parfum de rien. « On n’est pas informé », « Donnez nous le temps de nous informer », répondent invariablement nos interlocuteurs.
Escroquerie sur le net, trafic de drogue, vices …… la Côte d’Ivoire a vraiment décidé de prendre la tête du peloton. « Bordel au carré ! », comme aime écrire, l’écrivain, Ahmadou Kourouma. La Côte d’Ivoire, notre cher pays, est devenu un abonné des scandales.
Coulibaly Brahima