Une séance de travail tenue à huis clos a réuni, ce samedi 28 février, de 10h30 à 17h30, l’ensemble des commandants de zone autour du général Soumaïla Bakayoko à l’état-major de Korhogo. Dans sa déclaration à la presse, le général Soumaïla Bakayoko a indiqué que ses hommes et lui ont abordé, au cours de cette réunion, les problèmes militaires liées à la cohésion au sein des Forces nouvelles, aux effectifs et leur gestion, à la sécurité sur l’ensemble de leurs zones et à la sécurisation de la très prochaine visite du Chef de l’Etat et du Premier ministre à Man, Touba et Odienné. Il a souligné que ces préoccupations ont été analysées conformément à l’Accord politique de Ouagadougou.
Concernant la passation des charges entre les commandants de zone et les préfets d’une part et les sous-préfets et chefs secteurs d’autre part, le général Bakayoko a précisé qu’il ne s’agit pas pour eux de «s’effacer» mais de rétrocéder aux autorités préfectorales les charges administratives qu’ils exerçaient jusque-là. Quant à «l’aspect sécuritaire, c’est-à-dire, la défense et la sécurisation de la zone, il sera assuré dans le cadre de l’Accord politique de Ouagadougou par les Fafn, les commandants de zone et le Cci (Centre de commandement intégré) et aussi de façon mixte par les Fanci.»
Il a aussi rassuré qu’aucun de leurs éléments ne sera laissé pour compte malgré l’arrêt du profilage qui, selon lui, ne relève pas de leur responsabilité mais du fait de «difficultés constatées lors des regroupements et des problèmes internes liés à la logistique».
Pour la question de la démobilisation de leurs éléments, le Cema des Fafn a soutenu que ses hommes, tenant compte du quatrième accord complémentaire de l’Accord politique de Ouaga, tiennent à respecter le quota de 5.000 volontaires pour l’armée nouvelle ; de 3.400 agents qui vont assurer la sécurité aux côtés de la police et de la gendarmerie et enfin, à désigner les 600 agents de la police et de la gendarmerie qui ont été formés après les accords politiques d’Accra. Pour les éléments à démobiliser, les Fafn attendent que le gouvernement leur soumette des «solutions idoines qui vont permettre de faire en sorte que les uns et les autres se retrouvent dans le programme de sortie de crise.» Elles se félicitent que «les éléments déjà démobilisés aient bénéficié et bénéficient de 1000 micro-projets de l’Onuci qui continuent de s’exécuter», a-t-il dit.
Martial Niangoran
Correspondant régional
Concernant la passation des charges entre les commandants de zone et les préfets d’une part et les sous-préfets et chefs secteurs d’autre part, le général Bakayoko a précisé qu’il ne s’agit pas pour eux de «s’effacer» mais de rétrocéder aux autorités préfectorales les charges administratives qu’ils exerçaient jusque-là. Quant à «l’aspect sécuritaire, c’est-à-dire, la défense et la sécurisation de la zone, il sera assuré dans le cadre de l’Accord politique de Ouagadougou par les Fafn, les commandants de zone et le Cci (Centre de commandement intégré) et aussi de façon mixte par les Fanci.»
Il a aussi rassuré qu’aucun de leurs éléments ne sera laissé pour compte malgré l’arrêt du profilage qui, selon lui, ne relève pas de leur responsabilité mais du fait de «difficultés constatées lors des regroupements et des problèmes internes liés à la logistique».
Pour la question de la démobilisation de leurs éléments, le Cema des Fafn a soutenu que ses hommes, tenant compte du quatrième accord complémentaire de l’Accord politique de Ouaga, tiennent à respecter le quota de 5.000 volontaires pour l’armée nouvelle ; de 3.400 agents qui vont assurer la sécurité aux côtés de la police et de la gendarmerie et enfin, à désigner les 600 agents de la police et de la gendarmerie qui ont été formés après les accords politiques d’Accra. Pour les éléments à démobiliser, les Fafn attendent que le gouvernement leur soumette des «solutions idoines qui vont permettre de faire en sorte que les uns et les autres se retrouvent dans le programme de sortie de crise.» Elles se félicitent que «les éléments déjà démobilisés aient bénéficié et bénéficient de 1000 micro-projets de l’Onuci qui continuent de s’exécuter», a-t-il dit.
Martial Niangoran
Correspondant régional