Policier braqueur, gendarme voleur, militaire escroc… Comme si la société ivoirienne était damnée, condamnée qu’elle est, à végéter dans les profondeurs de la mauvaise gouvernance. Ces scènes sont devenues récurrentes. On en rit, certes. L’Ivoirien a ceci de particulier, qu’il tourne tout en dérision, même ses propres malheurs. Mais, notre société, vers la course à l’argent facile, court tout droit vers le précipice de l’hécatombe morale : la perte des valeurs. Mais les acteurs, eux, n’en ont cure. Leur comportement est tout sauf une simple partie de jeu. Chaque jour que Dieu fait, ces hommes en tenue, avec sur les épaules les symboles de la République, censés protéger les populations, les martyrisent. Mdl Camara Youssouf et son compagnon d’arme le sergent Ekanza (Fanci) ont assassiné en 2007, de façon effroyable, un acheteur de produits sur l’axe Abidjan-Adzopé. En plus, des millions de FCFA emportés, ce gang a fait des orphelins. Les 20 ans de prisons qu’il purge ne rameront pas à la vie ce chef de famille.
Hélas ! On a fini par institutionnaliser le racket parce qu’on a voulu en excuser certains. Si on rackette à la présidence, à l’hôpital, à l’Ecole, etc… pourquoi l’homme en uniforme ne rançonnerait-il pas lui aussi. Pour se donner bonne conscience, les Ivoiriens dans leur majorité, ont fini par admettre que « chacun devrait griller ses arachides ». C’est-à-dire voler en toute impunité. Je vole, tu voles, nous voulons, ils volent. Et pourtant, si tout est possible, tout n’est pas bon. D’ailleurs, tout ne se justifie pas. Aujourd’hui, la problématique de la Morale et l’honneur des animateurs de notre système de sécurité se pose avec acuité. Chaque corps de métier a ses exigences. La délinquance chez les hommes en tenue, ça donne franchement la nausée.
Au nom de la guerre, on se permet tout. Les bruits d’escroquerie, de dessous de table, de procès arrangés en rajoutent aux inquiétudes. On l’a croyait toujours propre. La société militaire s’est gangstérisée. Out ! La courtoisie, la probité, l’intégrité, l’honnêteté et de dignité. Malheureusement, les actes attentatoires au Code d’honneur ont jeté l’opprobre sur les FDS.
Or, la guerre n’explique pas tout. La cohésion avec les populations s’en trouve ainsi entachée. Dans cette forêt de mafieux, heureusement, des ‘‘anges’’ existent encore et permettent de scruter l’horizon avec ESPOIR. Il n’est pas encore tard si la volonté politique d’impulser une nouvelle image, reluisante à notre société militaire existe.
Nous en rêvons. Que les gendarmes, les policiers, les militaires redeviennent ceux dont la simple présence rassure et non fait peur
Hélas ! On a fini par institutionnaliser le racket parce qu’on a voulu en excuser certains. Si on rackette à la présidence, à l’hôpital, à l’Ecole, etc… pourquoi l’homme en uniforme ne rançonnerait-il pas lui aussi. Pour se donner bonne conscience, les Ivoiriens dans leur majorité, ont fini par admettre que « chacun devrait griller ses arachides ». C’est-à-dire voler en toute impunité. Je vole, tu voles, nous voulons, ils volent. Et pourtant, si tout est possible, tout n’est pas bon. D’ailleurs, tout ne se justifie pas. Aujourd’hui, la problématique de la Morale et l’honneur des animateurs de notre système de sécurité se pose avec acuité. Chaque corps de métier a ses exigences. La délinquance chez les hommes en tenue, ça donne franchement la nausée.
Au nom de la guerre, on se permet tout. Les bruits d’escroquerie, de dessous de table, de procès arrangés en rajoutent aux inquiétudes. On l’a croyait toujours propre. La société militaire s’est gangstérisée. Out ! La courtoisie, la probité, l’intégrité, l’honnêteté et de dignité. Malheureusement, les actes attentatoires au Code d’honneur ont jeté l’opprobre sur les FDS.
Or, la guerre n’explique pas tout. La cohésion avec les populations s’en trouve ainsi entachée. Dans cette forêt de mafieux, heureusement, des ‘‘anges’’ existent encore et permettent de scruter l’horizon avec ESPOIR. Il n’est pas encore tard si la volonté politique d’impulser une nouvelle image, reluisante à notre société militaire existe.
Nous en rêvons. Que les gendarmes, les policiers, les militaires redeviennent ceux dont la simple présence rassure et non fait peur