Les partenaires extérieurs ont accusé vendredi dernier à Adiaké (Sud de la Côte d’Ivoire) le gouvernement ivoirien d’être responsable du retour du poliovirus sauvage en Côte d’Ivoire. C’était à l’occasion de la cérémonie de lancement de la campagne de vaccination de quatre jours contre la poliomyélite qui prend fin aujourd’hui.
En effet, depuis le 26 décembre dernier, un cas notifié de poliomyélite a été identifié dans le gros village de Kakoukro dans la commune d’Adiaké. Pour Mme Maarit Hirvonen, représentante de l’UNICEF en Côte d’Ivoire, l’origine de cette réapparition réside “sans aucune hésitation et sans être exhaustive dans les insuffisances de la vaccination de routine”. Le Rotary, à travers Mme Marie Irène Richmond, a appelé à un programme élargi de vaccination “plus dynamique”.
A en croire la représentante de l’UNICEF, très incisive, “les journées nationales sont certes nécessaires mais ne suffisent pas pour éradiquer la polio. La vaccination de routine avec des taux de couverture élevés est avant tout la solution de fond pour mettre un terme à cette maladie qui handicape nos enfants”. Car, pour elle, les taux de vaccination de routine en Côte d’Ivoire ont “globalement reculé en 2007 et en 2008”. En effet, l’année dernière, le vaccin de la polio a connu une rupture de 5 mois au cours desquels, les enfants de 0 à 5 ans n’ont pu être vaccinés contre la polio. Ce qui oblige, reconnaît Dr. Blédi Félix, directeur de cabinet adjoint du ministre de la Santé et de l’hygiène publique, qui a présidé la cérémonie, “la Côte d’Ivoire à reprendre le processus de certification à zéro”.
En fait, la Côte d’Ivoire, affirme Dr. Komla Siamevi, représentant résident de l’OMS en Côte d’Ivoire, le pays, du fait de n’avoir pas observé depuis 2004 aucun cas de poliovirus sauvage sur son sol, a été inscrit sur la liste des “pays éligibles à la certification de l’interruption de la transmission du virus de la poliomyélite.”.
L’opération, qui a été lancée le vendredi dernier, est la première phase du redémarrage de la bataille contre la polio. Elle concerne près de 6 millions d’enfants de 0 à 5 ans qui doivent être vaccinés sur l’ensemble du territoire national. Un deuxième passage aura lieu vers la fin de ce mois pour rattraper éventuellement les enfants qui auront échappé à ce premier passage.
Coulibaly Zié Oumar Envoyé Spécial
En effet, depuis le 26 décembre dernier, un cas notifié de poliomyélite a été identifié dans le gros village de Kakoukro dans la commune d’Adiaké. Pour Mme Maarit Hirvonen, représentante de l’UNICEF en Côte d’Ivoire, l’origine de cette réapparition réside “sans aucune hésitation et sans être exhaustive dans les insuffisances de la vaccination de routine”. Le Rotary, à travers Mme Marie Irène Richmond, a appelé à un programme élargi de vaccination “plus dynamique”.
A en croire la représentante de l’UNICEF, très incisive, “les journées nationales sont certes nécessaires mais ne suffisent pas pour éradiquer la polio. La vaccination de routine avec des taux de couverture élevés est avant tout la solution de fond pour mettre un terme à cette maladie qui handicape nos enfants”. Car, pour elle, les taux de vaccination de routine en Côte d’Ivoire ont “globalement reculé en 2007 et en 2008”. En effet, l’année dernière, le vaccin de la polio a connu une rupture de 5 mois au cours desquels, les enfants de 0 à 5 ans n’ont pu être vaccinés contre la polio. Ce qui oblige, reconnaît Dr. Blédi Félix, directeur de cabinet adjoint du ministre de la Santé et de l’hygiène publique, qui a présidé la cérémonie, “la Côte d’Ivoire à reprendre le processus de certification à zéro”.
En fait, la Côte d’Ivoire, affirme Dr. Komla Siamevi, représentant résident de l’OMS en Côte d’Ivoire, le pays, du fait de n’avoir pas observé depuis 2004 aucun cas de poliovirus sauvage sur son sol, a été inscrit sur la liste des “pays éligibles à la certification de l’interruption de la transmission du virus de la poliomyélite.”.
L’opération, qui a été lancée le vendredi dernier, est la première phase du redémarrage de la bataille contre la polio. Elle concerne près de 6 millions d’enfants de 0 à 5 ans qui doivent être vaccinés sur l’ensemble du territoire national. Un deuxième passage aura lieu vers la fin de ce mois pour rattraper éventuellement les enfants qui auront échappé à ce premier passage.
Coulibaly Zié Oumar Envoyé Spécial
