Impact de l’agriculture sur l’environnement en Côte d’Ivoire ». Tel est le thème de la conférence qui s’est tenue jeudi, à la faveur de la semaine de l’agriculture et de l’environnement dénommée «Semagren» qui se tient depuis mardi, à l’Université d’Abobo-Adjamé. L’objectif visé, selon M. N’Goran Léonard Yao, sous-directeur de la direction qualité, environnement (Dqe) au ministère des Eaux et Forêts, et conférencier est «de montrer les influences de l’activité agricole sur notre espace de vie».
En effet, expliquant d’une part les aspects négatifs de l’agriculture sur l’environnement, M. Yao a révélé que «ce sont les pratiques agricoles rudimentaires et l’emploi massif d’engrais chimique, et des pesticides qui sont les causes de la dégradation de l’environnement». Cela se traduit, à l’en croire, par la contamination des eaux de surface, des nappes phréatiques et les changements climatiques. M. Yao a fait savoir également que les plantations de café et cacao, dont la superficie a quintuplé en moins de 50 ans ont consommé la forêt ivoirienne, détruisant ainsi l’habitat de la faune, causant l’érosion, et déséquilibrant la biodiversité.
«Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, la zone forestière qui était estimée à 12 millions d’hectares en 1960, est réduite en lambeaux de forêts secondaires parsemées de plantations et de jachères”.
Le conférencier a, par ailleurs, fait constater que l’agriculture industrielle, grande consommatrice d’espaces, est très nuisible.
Quand bien même, reconnaît-il, elle procurerait de la nourriture et fournirait la matière pour l’industrie. Avant de préciser qu’elle contribue à l’économie locale et même mondiale.
Grâce Ouattara
En effet, expliquant d’une part les aspects négatifs de l’agriculture sur l’environnement, M. Yao a révélé que «ce sont les pratiques agricoles rudimentaires et l’emploi massif d’engrais chimique, et des pesticides qui sont les causes de la dégradation de l’environnement». Cela se traduit, à l’en croire, par la contamination des eaux de surface, des nappes phréatiques et les changements climatiques. M. Yao a fait savoir également que les plantations de café et cacao, dont la superficie a quintuplé en moins de 50 ans ont consommé la forêt ivoirienne, détruisant ainsi l’habitat de la faune, causant l’érosion, et déséquilibrant la biodiversité.
«Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, la zone forestière qui était estimée à 12 millions d’hectares en 1960, est réduite en lambeaux de forêts secondaires parsemées de plantations et de jachères”.
Le conférencier a, par ailleurs, fait constater que l’agriculture industrielle, grande consommatrice d’espaces, est très nuisible.
Quand bien même, reconnaît-il, elle procurerait de la nourriture et fournirait la matière pour l’industrie. Avant de préciser qu’elle contribue à l’économie locale et même mondiale.
Grâce Ouattara